L’heure du départ

Lundi 5 juin : l’heure du départ

L’avion pour Marseille décollant à 9 h 40, il fallait se réveiller à 6 h 30 pour avoir le temps de prendre le petit-déjeuner puis de se préparer avant le grand départ et se rendre à l’aéroport. Certains n’ont pas eu de problème de réveil puisqu’ils n’avaient tout simplement pas dormi dans la nuit de dimanche à lundi. La bande de joyeux lurons jouaient même à 6 h du matin devant l’hôtel avec un ballon de foot ! L’un d’entre eux, pas très tranquille, a même compté son nombre d’heures de sommeil depuis vendredi : 12 heures sur 96 ! Pour arriver à un tel bilan, il faut que ce joueur, qui affiche fièrement sa triple nationnalité sur la plaque de sa voiture, soit un clubeur et un ivrogne à la fois !

De mon côté, je n’avais pas fait de nuit blanche puisque, pour une fois, j’étais arrivé à m’endormir vers 2 h du matin. Quelle fut ma surprise quand je fus réveillé à 5 h 40 par deux collègues de chambré qui discutaient à côté de moi: l’un, Steffane, bien assis sur une chaise et l’autre, Jérôme, allongé dans son lit. Voici quelques morceaux choisis de leur échange : « À 51 ans, elle est trop bonne Halle Berry ! » ou « Donald trump, il est en train de faire n’importe quoi ! ». Mais, on s’en branle d’Halle Berry et de Donald Trump ! Je dors ! Allez discuter au bar, dans le patio ou même au zoo ! Bordel !

Pendant que je me préparais, un individu était entré dans la salle de bain de notre chambre. Voulait-il en découdre avec moi comme la veille avec Grincheux ? Non, non, c’était Kévin qui vomissait paisiblement dans la cuvette des chiotes. Il osa me dire qu’habituellement « il ne vomissait jamais ! ». Oui mais là tu as vomi, Kévin, et ça sent le mort !!! Dégage, toi aussi !

Les 18 margeliens étaient prêts à quitter définitivement l’hôtel mais ils attendaient une seule chose pour partir, que Steffane leur donne la compo de l’équipe. Heureusement que c’était une blague de Yocco parce que s’il avait fallu que Steff donne un onze de départ avant de se rendre à l’aéroport, on ne serait jamais partis d’Amsterdam !

Comme depuis le début du séjour la ponctualité était au rendez-vous et nous arrivons à l’heure à l’aéroport. Lors de l’embarquement, il allait se jouer le quatrième et dernier épisode des aventures de Clément l’explorateur. Pendant le contrôle des bagages, il s’aperçut qu’il avait oublié de vider son grinder qui contenait encore 0,4 g de cannabis. Caché derrière ses lunettes noires de cake, notre milieu de terrain n’en menait pas large devant la douane néerlandaise qui le retenait. Trente minutes plus tard, il était enfin relâché car, selon la législation batave, l’infraction n’est constatée qu’au-delà d’une détention de 0,5 g de cannabis. Oufff ! En une demi-heure, Clément l’explorateur était devenu Clément le délinquant !

Une fois dans l’avion, Spi faisait encore des siennes ce que ne manqua pas de souligner Steffane en répétant une dizaine de fois que « c’était toujours les mêmes qui se faisaient remarquer ». Très agacé,Yocco n’en pouvait plus et demandait même à Steff de se la fermer ! Par ailleurs, on pouvait apercevoir Daniel qui tenait sa tête entre ses mains, baissée sur le siège passager qui était devant lui : notre Portugais jouait-il à cache-cache dans l’avion ou alors était-il tout simplement fatigué par sa nuit blanche ?

Après 1 h 30 de vol, nous retrouvons notre chère ville de Marseille. Et, comme on dit : tout ce qui est à Amsterdam restera à Amsterdam… sauf le récit des aventures des joueurs de l’AS Margeray !

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