Seniors – 2016/2017


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Celtic I.C. D1Win
A.S. Margeray A0Loss

Salut à tous !
Une semaine après la désillusion du match contre les Camoins, c’est avec humilité que nous abordons la première journée de la phase retour face au leader virtuel de notre poule : le Celtic D.
Nous retrouvons à cette occasion le stade de Frais Vallon qui a été le théâtre du plus grand exploit réalisé par notre équipe lors d’une qualification héroïque face à Multipassion en 8ème de finale de la défunte Coupe du Comité il y a tout juste un an (3-2).
Au terme d’un match engagé mais correct, nous avons concédé une nouvelle défaite (1-0) par la plus petite des marges. Après avoir défendu efficacement pendant l’essentiel du temps, nos efforts ont une nouvelle fois été anéantis à cause d’un but encaissé dans les ultimes minutes de la rencontre. Je me demande d’ailleurs pourquoi je m’évertue à rédiger de longs résumés dont les conclusions sont déjà connues de tous : une défaite par un but d’écart. L’AS Margeray A va bientôt faire son entrée dans le Guiness Book des records….
Le rendez-vous était fixé à 18 h 00 pour un match qui commencera finalement à 19 h 30. Notre longue attente nous permettait de découvrir avec étonnement les toutes nouvelles installations du stade de Frais Vallon. Tout était refait à neuf mais il manquait cruellement de place dans un vestiaire pourtant spacieux. C’était comme si le gardien du stade avait été prévenu du forfait de Morgan Ferrara. N’ayant plus besoin de place pour poser le gros cul de Morgan, l’agent municipal avait dû retirer un banc des vestiaires, à notre plus grand désarroi !!!
Comme la deuxième équipe du Celtic ne jouait pas ce lundi, notre adversaire recevait des renforts venus du Celtic C. De notre côté, nous n’étions pas en reste puisque nous bénéficions de l’apport de deux joueurs de classe mondiale issus de la Margeray V : les vétérans Sébastien Baldacchino et Laurent Milleliri. Le premier vieux, Seb, n’avait plus joué un match de foot depuis le mois de mai dernier et un match de gala gagné 7 à 0 pendant son… anniversaire ; j’étais d’ailleurs dans l’équipe perdante mais il ne faut pas le dire, chuttt !!!! Le second, Lolo, n’avait, quant à lui, plus joué depuis deux semaines. L’espagnol, c’est son surnom, est souvent privé de match vétéran le vendredi soir car il doit garder ses enfants ; sa femme étant de sortie. Boosté par sa potion magique, le guarana, un mélange d’eau et de terre, Laurent a réalisé ce lundi une prestation de tout premier ordre, à base d’interceptions fulgurantes et de géniaux petits ponts à la Doria !!!!
Du côté des absents, deux stars de notre équipe manquaient à l’appel : Témou et Spi. Titus, qui avait dernièrement été noté d’un encourageant 3,8/10, avait d’abord répondu positivement à la convocation. Sans doute pris d’une trop grande pression diarrhéique, il déclarait forfait la veille du match. Quant à Florent, il manquait le match le plus important de l’année pour s’offrir un séjour cinq étoiles à l’Hôtel Martinez à Cannes. Rassurez-vous, Spi est en déplacement sur la croisette pour son travail et non pas en repérage pour le festival de Cannes 2017 pour lequel il a été nominé dans la catégorie « meilleure mise en scène » pour la scène culte de son chauffage fessier contre le radiateur, la bite à l’air, dans les vestiaires du stade Vernazza il y a trois semaines !!!
C’est donc dans un 4-3-3 avec une sentinelle et deux relayeurs que nous débutons le match. Nous retrouvons au milieu de terrain le trio, Beque, Babikian et Baldacchino, les trois B, plus connus sous le nom « des trois bites ». Les côtés allaient être occupés par les deux Kévin, Persia et Corot, les deux K, plus connus sous le nom « des deux cas » … Avec trois bites et deux cas dans notre équipe, comment voulez-vous qu’on gagne nos matchs aussi ???
Le match démarrait enfin. Alors que j’avais bien prévenu à l’échauffement qu’il ne fallait pas commettre d’erreur à l’entame de la rencontre comme une semaine plus tôt face à l’ECTS, je perdais un ballon plein axe au bout de quelques minutes de jeu. Fort heureusement, l’attaquant celte se heurtait à Damien, encore une fois dans un grand soir. De ce fait, je n’ai pas réalisé une « Témoudjan », un terme qui vient de faire son entrée dans le petit Larousse illustré : « Témoudjan : nom commun qui désigne l’action de faire une passe décisive au début d’un match de football pour que l’adversaire ouvre rapidement le score. »
Cette première erreur de ma part, sans conséquence, a certainement poussé l’un d’entre vous à me mettre un 5/10 qui ne me semble pas mérité sur l’ensemble de ma prestation ; un 6/10 me semblait plus logique. Si je découvre l’identité de cet enfoiré, il sera une de mes principales victimes dans mes prochains résumés. J’ai d’ailleurs réparé cette infamie en visitant le compte Sporteasy de mon frère Sébastien. Je me suis permis de me mettre un petit 8/10 pour laver cet affront et surtout pour faire remonter ma moyenne mais chuttt, ça aussi, il ne faut pas le dire…
Par la suite, le bloc margelien assez bas ne permettait pas aux vifs joueurs du Celtic de prendre de la vitesse et de porter un réel danger devant les buts de Damien. Les locaux avaient une large possession de balle mais leurs plus grosses occasions étaient sur coup de pied arrêté. De notre côté, de longs ballons et quelques rares actions construites suffisaient à notre bonheur. Jérémy se créait une occasion grâce à un retourné acrobatique sur lequel il a dû se casser quatre côtes en retombant par terre. Flo Gainnier, entré en jeu et lancé vers le but adverse, poussait trop loin une offrande de Daniel.
Un duel inattendu Babikian-Baldacchino marquait ce premier acte. J’ouvrais les hostilités en découpant involontairement le numéro 9 vert et blanc et écopais par la même d’un carton blanc mérité : Balda 1 – Babikian 0. Daniel réagissait immédiatement en crochetant violemment un milieu celte : Balda 1 – Babikian 1. Égalité parfaite. Et la jeunesse triompha à la suite d’un tacle appuyé du portugais sans que l’arbitre ne siffle une faute. Balda 1 – Babikian 2.
La pause était atteinte sur le score finalement logique de 0-0. Alors qu’il voulait apporter plus d’allant offensif à notre équipe en changeant de système, notre coach, Steffane, décidait de maintenir, pour le moment, une organisation qui fonctionnait bien.
La physionomie du match restait la même durant toute la seconde période. Un geste de grande classe allait pourtant illuminer la partie. Je récupérais sereinement un ballon sur le côté gauche de notre défense et je prenais mon élan pour dégager mon camp. Seul souci, mon pied d’appui toucha le cuir avant ma frappe et le ballon allait lamentablement sortir en touche sous les éclats de rire de Damien, cet enfoiré !!!
Alors que l’on était passé en 4-2-3-1, Ryad se procurait l’occasion de faire un braquage. Lancé en profondeur, il devançait le portier adverse mais, à bout de course, il frappait de peu à côté. Le hold-up n’aura pas lieu. Bien au contraire ! À quelques minutes de la fin de la rencontre, l’arbitre, par ailleurs très bon, siffla un coup franc imaginaire à l’entrée de notre surface de réparation. Le centre était parfaitement tiré au point de pénalty et repris de la tête par un joueur celte qui ouvrait le score (1-0). Le leader prenait un avantage définitif tant il nous restait trop peu de temps pour refaire notre retard.
Dans les vestiaires, Steff nous déclarait sa fierté d’avoir… perdu !!! C’est vrai que, chaque lundi, nous sommes de beaux perdants. Après ce discours poignant, un cri strident résonnait depuis les douches : c’était Damien qui était victime d’une pénétration anale trop violente de Steffane. Non, non, ce sont les jets d’eau, alternativement bouillants puis glaciaux, qui déclenchaient des gémissements chez Damien. Encore une plomberie qui a dû être refaite par… Spi. Florent, même quand il n’est pas là, il nous fait chier !!!
La défaite ne m’empêchait pas de scander sous la douche le chant des supporters de West Ham à la gloire du néo-olympien Dimitri Payet : « We’ve got Payet, Dimitri Payet ! I just don’t think you understand. He’s Super Slavs man, he’s better than Zidane. We’ve got Dimtri Payet ! ». Mon anglais était parfait mais mes coéquipiers ne comprenaient rien à ce que je disais ! Bizarre !
Sur ce, rendez-vous lundi prochain pour un match du challenge CDA, une compétition dans laquelle nous sommes bien partis : deux matchs, deux défaites, neuf buts encaissés et aucun inscrit !!! Nous serons opposés aux derniers de la poule A : le Celtic C. Les joueurs du Celtic, ils sont bien gentils mais on commence à en avoir marre de les affronter aussi souvent ! « Hail ! Hail ! Hail ! The Celts are here ! » Encore mon accent anglais…

Cédric Balda


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A.S. Margeray A2Loss
E.C.T.S.3Win

Salut à tous !
Cette neuvième et dernière journée des matchs aller aurait dû nous permettre de regarder vers le haut du classement. Notre adversaire du soir, E.C.T.S, avant-dernier du championnat avant ce match, était la victime parfaite pour porter à 50% notre pourcentage de victoires obtenues par… forfait. Malheureusement, nous avons subi notre cinquième défaite de la saison (3-2) malgré une très bonne réaction en deuxième mi-temps. La remontada au classement ne se poursuivra donc pas. Parlons plutôt d’une dégringolada qui nous mène à la septième place devant des cadors tels que Beaudinard, Roy des Co et autre Vague Bleue…
Pour cette rencontre, dix-huit joueurs avaient répondu présents dimanche. Il a donc fallu faire des choix pour ramener l’effectif a des proportions plus raisonnables. C’est ainsi que trois titulaires du match victorieux contre La Cayolle, Ryad, Timy et Yann, étaient priés d’aller renforcer la Margeray C et avaient, de ce fait, disparu de la feuille de match… Surprenant ! Quant à Florent Gainnier, qui devait pourtant débuter en tant que meneur de jeu d’après la composition proposée par le journal l’Equipe lundi matin, il avait disparu… tout court. Moins surprenant !
Les premiers arrivés dans le vestiaire du stade des Camoins étaient le coach, les deux Kévin ainsi que Spi. En attendant leurs coéquipiers, les deux acolytes passaient le temps en jouant sur leur portable à Duel Quizz, un jeu de… culture générale. Notre ex-faux étudiant à la faculté de médecine, Kévin, voulut me faire croire qu’il était évident que les grottes de Lascaux étaient situées près de… Montignac ! En fait, ça devait être une question à laquelle il avait déjà répondu une bonne dizaine de fois et c’était la première fois qu’il faisait juste…
Le troisième lascar, Kévin Persia, osait demander à Steffane s’il fallait envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception pour que le club lui fournisse enfin ses équipements !!! Le gars, il vient tout juste de payer une partie de sa licence et il réclame ses affaires !!! Je propose que l’on crée un Persiathon pour lever des fonds afin que notre prince puisse au moins payer… son recommandé !
Plus tard, un autre revenant entrait dans le vestiaire : Alex. C’est avec surprise que ce dernier n’était pas parmi les premiers arrivés. Effectivement, notre stoppeur, qui n’était pas rentré en jeu contre Crimée avec la sélection en Coupe La Marseillaise samedi, s’était assoupi sur le banc de touche et avait passé le week-end au stade Pastour !
À quelques minutes du début du match, notre monstrueuse paire de milieux défensifs, Daniel et Clément, n’était pas encore arrivée. Ce qui inquiétait particulièrement… Spi qui avait besoin de notre kiné portugais pour se faire débloquer le dos. Un homme providentiel se proposait alors pour manipuler Florent : Steffane !!! Notre coach prit le courageux Spi dans ses bras et un craquement d’os assourdissant résonna dans le vestiaire : notre attaquant venait de se faire broyer quatre côtes et trois vertèbres, le pauvre !!!!
À l’instar de celui effectué il y a quinze jours, notre échauffement fut très rapide. Il se déroulait cette fois dans l’obscurité car une partie du terrain était plongée dans le noir à cause d’un éclairage défectueux. Heureusement que Serge ne jouait ce lundi soir, on ne l’aurait pas vu sur le terrain… comme d’habitude d’ailleurs !
Nous débutons le match en 4-2-3-1 avec les trois derniers capitaines de la sélection alignés dans le onze de départ : Damien, Daniel et moi-même. Cela a dû rendre très fier notre coach !
Comme Bruno était en retard, Témou, qui disputait son troisième match en quatre jours, était positionné sur le flanc droit de la défense. Après deux minutes de jeu, notre doyen, héritait du ballon, se mit sur son bon pied, et adressa une splendide passe décisive plein axe à… l’attaquant adverse (1-0). Le match ne pouvait pas plus mal démarrer. Cette erreur de Témou explique sans doute sa moyenne de 3,3/10. Perso, je lui ai mis 3/10 : 1 point pour le match vétéran de vendredi, 1 point pour le match avec la sélection de samedi et 1 point pour le match de lundi. Le compte de Titus est bon… Dommage que notre latéral d’un soir n’ait pas joué cinq matchs en quatre jours : je lui aurais mis la moyenne, plus en rapport avec son potentiel !
Malgré cette ouverture du score, nous allons rapidement réagir grâce à un débordement de Spi qui centrait sur Kévin Persia, seul aux six mètres. Il expédiait alors son ballon dans les nuages. Sa frappe prit alors la direction de l’avion long courrier qui transportait ses équipements made in China ! La Chine, une destination lointaine que prendra certainement Témou pour s’accorder quelques jours de repos bien mérités et oublier ses dernières performances footballistiques ! Titus prit d’ailleurs la direction de Pékin… euh non… du banc de touche dès que Bruno arriva !
Par la suite, nous nous procurons des corners et un coup-franc, tiré par Morgan. Sa lourde frappe fut captée en deux temps par le gardien adverse qui se fit défoncer par Kévin Corot. Notre futur candidat à « Questions pour un champion », qui avait suivi la frappe, trébuchait et tombait, cul en avant, sur le pauvre goal qui se blessa à la main mais qui continua à jouer, le courageux !
Nos adversaires, rugueux et mobiles, étaient dangereux à chaque fois qu’ils pénétraient dans notre camp. Damien gagnait d’ailleurs un duel en détournant le ballon du pied. Sur l’action suivante, Sabri, lancé vers le but, était signalé hors-jeu par l’arbitre… Pas évident ! En revanche, ce dernier ne broncha pas quand deux de leurs attaquants, bien seuls, partaient dans le dos de notre défense. Croyant au hors-jeu, Damien avait mis un temps d’arrêt et se faisait dribbler (2-0). Les Camoins faisait le break.
À quelques minutes de la pause, le directeur de jeu n’eut aucune pitié pour nous en sifflant un pénalty que j’avais pourtant concédé en dehors de la surface de réparation. Le coup de pied de réparation était transformé (3-0). Margeray était K.O, tout comme le joueur qui fut découpé en deux par Morgan dans notre surface sans que l’homme qui a la même passion que nous mais pas le même maillot ne siffle un pénalty… Compensation, quand tu nous tiens !
Pendant la pause, Steffane remontait ses troupes. Croyant aux capacités de réaction de ses joueurs, le coach leur intimait l’ordre de réaliser une remontada en deuxième mi-temps. Ses directives allaient être rapidement exécutés : en un quart d’heure, une partie du retard était faite. Après de longues heures passées à l’entraînement à frapper des coups francs en pleine lucarne, Spi était enfin récompensé en logeant une frappe sous la barre transversale (3-1). Le gardien n’avait esquissé aucun geste ! Normal, il ne pouvait plus bouger son bras depuis que Kévin l’avait opportunément blessé avec son gros postérieur. Le gardien était d’ailleurs remplacé par un joueur de champ. Entré à la mi-temps, Jérémy mystifiait ensuite les défenseurs adversaires grâce à un contrôle orienté de toute beauté qui débouchait sur un but marqué avec sang-froid (3-2). Ce but laissait sans voix la vingtaine de hooligans présents dans le stade : Jérémy réalisait ainsi le souhait de Spi qui avait poliment demandé aux supporters locaux de se la fermer !!!
La fameuse remontada était possible d’autant plus que Damien nous maintenait dans le match en remportant un nouveau duel. À un quart d’heure de la fin, l’arbitre sifflait un pénalty en notre faveur suite à une main volontaire d’un défenseur en pleine surface de réparation. Spi, en grand spécialiste, s’élança et prit le gardien à contre-pied grâce à une frappe… pourrie. Margeray venait d’égaliser, croyait-on ! C’était sans compter sur l’arbitre qui fit retirer le pénalty car Kévin avait pénétré dans la surface avant l’exécution de la frappe ! Il faut dire que notre numéro 11, avec son gros cul et son bide proéminent, se place du côté de l’arbitre au moment du tir. Comment voulez-vous que ce dernier ne le voit pas ?
Le pénalty allait être retiré par Spi et le spectre du tir au but manqué en demi-finale de la Marseillaise planait sur les épaules de notre attaquant qui déclencha une nouvelle frappe pourrie du même côté que la première tentative. Le gardien repoussait le ballon dans les pieds de… Kévin qui était, cette fois, rentré au bon moment dans la surface mais qui quilla le ballon. Il faut dire que le bon équilibre est difficile à trouver pour lui : il penche à la fois vers l’avant et vers l’arrière !
Nous pensions que notre dernière chance venait de passer quand l’élégant Benoît se retrouva seul face au but vide et marqua… sauf que l’homme en noir avait sifflé une faute du bodybuildé Spi qui avait soi-disant bousculé un défenseur sur l’action ! Incroyable !
Malgré dix dernières minutes à pousser, nous nous inclinons pour la cinquième fois par un petit but d’écart. Le retard pris en première mi-temps et le zèle de l’arbitre auront eu raison de notre remontada. La fine équipe allait au Mc Do et, perso, je surmontais ma déception en prenant un vrai menu. Terminés les salades et autres cookies, place aux hamburgers et au parfait au chocolat !
À défaut de le faire dans notre championnat, notre équipe a gagné 53 places au classement des équipes les plus actives sur Sporteasy en passant de la 112ème à la 59ème position en un an. Je vous encourage à laisser quelques savoureux commentaires sur ce forum pour encore progresser l’an prochain.
Sur ce, rendez-vous la semaine prochaine au stade de Frais Vallon, récemment refait à neuf, pour y affronter le leader virtuel de la poule, le Celtic D. Dorénavant, je ne conclurai plus mes résumés par des projections sur les matchs à venir car je viens enfin de comprendre que nous ne nous donnons pas les moyens d’être compétitifs chaque lundi, même si nous ne sommes qu’en foot loisir… Je vous laisse méditer sur ce dernier message subliminal !!!

Cédric Balda


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A.S. Margeray A3Win
S.C. La Cayolle2Loss

Salut à tous !
Quel plaisir de débuter victorieusement l’année 2017 ! Ce succès, acquis sur le score de 3 buts à 2, est le premier obtenu sur le terrain en championnat (enfin !) contre le leader de la poule, l’AS La Cayolle, une équipe qui avait déjà été étrillée 6 buts à 1 par notre sélection en Coupe La Marseillaise avant les fêtes.
Cette victoire fut doublement prédite. En bon ex-capitaine, Daniel avait d’abord souhaité à ses coéquipiers beaucoup de victoires et de cris dans les vestiaires en 2017. Quelques-uns de ses autres vœux allaient d’ailleurs être exhaussés lors de cette soirée mémorable. En réponse à notre milieu franco-arméno-lusitanien, j’avais également annoncé que nous avions pris la bonne habitude d’être redoutables au mois de janvier.
D’ailleurs, ce 10 janvier 2017 ressemblait furieusement à l’exploit réalisé un an plus tôt lors d’un huitième de finale de la défunte Coupe du Comité, le 4 janvier 2016, où nous avions battu un autre leader de poule, Multipassion, sur le même score avec un scénario identique. Nous débutions alors en supériorité numérique (à 11 contre 9) pendant un quart d’heure sans marquer de but pour être ensuite menés au score avant de renverser le cours de la rencontre. Seule différence toutefois ce lundi : la présence sur le banc de notre coach, Steffane Schramm. Ce qui rend notre performance du soir d’autant plus remarquable !!!
Pour cette reprise, 19 joueurs avaient répondu présents dimanche soir ! Ouahhh ! Seul souci, au coup d’envoi, nous étions 11,25 joueurs seulement. En effet, en attendant Sabri et Serge, nous étions onze joueurs titulaires et un quart de remplaçant. Devant autant de désistements et de retards, Steffane était tout heureux de revêtir son superbe maillot floqué du numéro 9 avec le col et le blason Adidas brodés en or. Fort heureusement pour nous, il n’eut pas à l’étrenner sur le terrain ! Ouf !
Un autre joueur s’était mis sur son trente et un : Morgan Ferrara. À défaut d’avoir perdu quelques kilos fessiers, l’homme à la caravane (ou à la charrette, c’est comme on veut), avait chaussé des magnifiques crampons Adidas rendant jaloux tout le vestiaire. Un vestiaire dans lequel n’était toujours pas présent Ryad qui s’était rendu au stade Sevan en travaux. Bravo à lui ! Notre attaquant arrivait tout de même à temps pour débuter le match ; il privait ainsi Steffane d’une première titularisation depuis… très longtemps !
C’est donc sur le stabilisé de Vernazza et par un froid glacial que Nicolas, Kévin et Spi étaient les premiers à aller s’échauffer avec deux ballons, s’il vous plaît, mais aucun pour Yann ! Sur le terrain et tel Hibernatus, Florent était emmitouflé dans sa parka. Plus tard, sans sa doudoune, Spi fut pris d’un choc thermique qui décupla sa toute-puissance pour terrasser notre adversaire grâce à un triplé de toute beauté. Le reste de la troupe le rejoignait pour un échauffement qui dura… dix secondes. Alors qu’ils venaient tout juste de commencer leurs premières gammes, le coup de sifflet de l’arbitre annonçant la vérification des licences avait renvoyé les joueurs directement aux vestiaires, tout heureux d’aller se réchauffer ! Certains d’entre eux venaient de battre leur record de vitesse pour regagner illico le confort des vestiaires. Perso, j’ai été chronométré à 2 km/h, record battu !!!
Nous démarrons le match dans un 4-4-2 à plat. Après un mois d’absence, j’étais associé en défense centrale à Garry Kasparov, alias Timy, qui nous avait caché ses talents de joueur d’échecs. Cette omission vient d’être réparée. Timy sera d’ailleurs absent ce samedi en Coupe de France à Berre car il participe au championnat du monde d’échecs. Bonne chance à lui !
Les joueurs de La Cayolle se présentaient au nombre de 9 au coup d’envoi et c’est peu dire que nous n’avons absolument pas profité de notre supériorité numérique. Pendant un quart d’heure, notre possession fut stérile et nous n’avons eu aucune occasion contrairement aux joueurs des quartiers sud qui auraient dû ouvrir le score si Nicolas n’avait pas gagné son duel face à l’attaquant adverse. Notre gardien avait-il enfin « bien coordonné ses mains entre elle », comme le souhaitait Daniel ? Et non, les miracles n’existent pas, Nico réalisa sa parade avec… ses pieds !
À onze contre onze, la possession de balle s’équilibrait et nous concédons un but sur un long ballon dans le dos de notre défense. Leur numéro 9 remisait le ballon à leur meneur de jeu qui trompait cette fois Nico (0-1). Les leaders ouvraient le score !
Pas abattus, nous restons bien en place et égalisons assez rapidement. Le festival Spinella pouvait commencer ! Sur une touche de Kévin, notre attaquant de poche reprit opportunément de la tête un centre qui avait atterri au second poteau (1-1). Les margeliens n’avaient pas eu le temps de douter !
Sans être inquiétés par une équipe qui n’était décidément pas à la hauteur de son statut de leader, nous prenons l’avantage peu avant la mi-temps par l’inévitable Spidy Gonzalez qui, sur une longue ouverture de Damien, prenait de vitesse la défense visiteuse pour fusiller le gardien (2-1). Ay Caramba !!! Spi, il manque souvent le cadre aux boules mais, sur un terrain, il est terriblement efficace !!!
La pause fut sifflée sur cette avantage finalement mérité d’un but. Le discours serein du coach, chose assez rare pour être soulignée, était à l’image de la prestation de l’équipe. Pendant ce temps-là sur le terrain, nos deux remplaçants, Sabri et Serge, qui étaient arrivés durant la première mi-temps, se préparaient à rentrer. Et quelle fut ma surprise en voyant notre Serge Aurier national s’échauffer en portant un… pyjama gris ! Le gars, il a dévalisé la boutique du club, il reçoit son pack ce lundi et il s’échauffe en tenue de nuit !!!
Nous reprenons la seconde période comme on avait terminé la première : sur un contre et une passe de Yann, Spi s’en allait tout seul battre le gardien et réalisait ainsi le parfait hat-trick (3-1) ! Ce dernier ne récupérera malheureusement pas le ballon à la fin du match, comme le veut la tradition…
Rien ne pouvait alors nous arriver tant nous maitrisons notre match. Les entrées de Sabri et de Serge, qui avait retiré son pyjama gris, stabilisaient alors l’équipe. Kévin, quant à lui, tentait une frappe au lieu de « décaler » Damien ! Résultat : une frappe pourrie, comme d’habitude. Le vétéran, qui avait invectivé Kévin et qui réalisa aussi l’exploit de dépasser la ligne médiane à plusieurs reprises, n’était pas en reste : il tentait à son tour une frappe, tout aussi pourrie que celle de Kévin !!!
Après que Morgan eut oublié de décrocher sa caravane (ou sa charrette, c’est comme on veut), les Cayollais allaient reprendre espoir grâce à… moi ! À l’image du jeune Maxime Lopez en Coupe de France ce week-end contre Toulouse, j’offrais une passe décisive au milieu bleu et blanc qui marquait d’une frappe dans le petit filet (3-2). Il fallait bien terminer le match sur le score de 3 buts à 2 comme l’an dernier contre Multipassion !!!
Logiquement, les visiteurs poussaient à l’entame du dernier quart d’heure. Comme pour me faire payer mon erreur, Nicolas m’assainit un coup de coude sur une sortie aérienne. Il me trancha alors mon oreille ensanglantée. À défaut de coordonner ses mains, Nico aura coordonné ses coudes sur cette action : c’est déjà ça de gagner !
La fin de match fut tendue à coup de cafouillages devant nos buts et de penaltys non sifflés. Grâce à une solidarité retrouvée, Margeray pliait mais ne rompait pas. Score final : 3-2.
Les cris de joie résonnaient dans le vestiaire pendant que Spi réchauffait son postérieur contre le chauffage, la bite à l’air !!! Mais, une autre image, à la limite du supportable, restera à jamais gravée dans nos mémoires. De l’intérieur des vestiaires, Steff entrouvrait la porte pour crier à Yann qu’il avait oublié ses chaussettes. Notre coach était cul nu, le maillot baissé jusqu’à la raie et le caleçon coincé au niveau des genoux : horrible ! Et dire qu’il a perdu 3,5 kg en faisant 30 minutes de cardio par jour… pas très évident à première vue… Horrible, la vue !!!
Rendez-vous donc lundi prochain pour entamer une série de victoires en battant l’équipe de Roy des Co (?!?!) qui a réalisé un match nul (3-3) contre notre adversaire du jour avant les fêtes. Les trois premiers du classement (Celtic D, La Famille et La Cayolle) ayant perdu pour cette reprise, le classement s’est quelque peu resserré et nous nous retrouvons virtuellement à 6 points du deuxième. La fin de la phase aller nous oppose à trois des quatre dernières équipes du classement et nous donne l’occasion de basculer dans la bonne partie du tableau. À nous de jouer…

Cédric Balda


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Le Cercle2Win
A.S. Margeray A1Loss

Salut les gars !
Pour ce deuxième match de championnat, nous espérions surfer sur une bonne deuxième mi-temps contre le CIC D pour lancer véritablement notre saison. Mais, face à une jeune et moyenne équipe du Cercle, tout n’a pas tournait rond !!! Ouh là là, j’attaque fort mon résumé !
Sur le grand et fusant synthétique de La Sauvagère, nous avons une nouvelle fois perdu 2 buts à 1, une défaite plus frustrante qu’illogique. Frustrante car leur second but est entaché d’une flagrante position d’hors-jeu. Pas illogique vu le plus grand nombre d’occasions franches que nos adversaires se sont créés et la prestation époustouflante de Damien dans les buts.
En effet, dans un effectif décimé, notre capitaine a brillamment suppléé Watik, victime d’une entorse à un doigt avec arrachement osseux lundi dernier. Son absence sera d’au moins six semaines, une période durant laquelle les scouts de l’Olympique de Marseille auront le temps de superviser et de recruter notre nouveau gardien, bien meilleur que le pauvre Yoann Pelé !
Malgré les retours de certains absents de lundi dernier comme Timy, Yann et Jérémy, notre effectif était réduit. Effectivement, de retour de leur escapade barcelonaise, Messi, le petit barbu, et André Gomes, le portugais, qui étaient à 16 h 43 à Béziers, nous avertissaient d’abord qu’ils ne pourraient pas être présents au rendez-vous. Je ne comprends pas que le fortuné petit argentin n’ait pas loué un jet privé pour être sur le terrain à 19 h 15 ou qu’ils ne soient pas partis avant, ce qui aurait été moins coûteux…
Parlons maintenant des présents. Un nouveau joueur allait porter pour la première fois le maillot de l’AS Margeray : Geoffrey Prevot. Ce dernier devait d’ailleurs se demander où il était tombé ! A 18 h 15, heure du rendez-vous, seuls trois joueurs étaient dans les vestiaires. A 18 h 30, il fut surpris quand son coach lui interdisait de prendre une photo avec le numéro 9. Et, enfin, au coup d’envoi, à 19 h 15, il constatait que nous n’étions que 11 avec cinq vétérans et sans remplaçant ! En voilà un beau baptême du feu !
Un autre joueur faisait une première apparition cette saison. Il s’agit du retour de Frédéric, l’homme « qui marque des buts seulement quand le gardien relâche le ballon dans sa cage ». Mais, cette année, Fred est surnommé par les vétérans l’homme « qui se chie dessus quand il se présente devant le gardien » depuis le jour où, seul à six mètres des cages, il eut tellement peur de manquer l’occasion qu’il préféra faire une passe décisive à un coéquipier !!! Une situation qui ne risquait pas de se produire hier car il fallait d’abord que Fred traverse tout le terrain avant d’arriver devant la cage !
D’ailleurs, Fred se signalait rapidement pendant l’échauffement. Alors que Steffane prenait en charge Damien, nous étions 10 à nous échauffer. Je demandais logiquement de former deux rangées de 5 joueurs. Et que fit Fred ? Il s’échauffa seul ! Cela donnait une colonne de 5 joueurs, une autre colonne de 4 joueurs et une dernière colonne de 1 joueur, Fred ! Le spectacle d’une équipe bien organisée était beau à voir !
Après que Timy ait choisi le numéro 5 plutôt que le numéro 4, croyant naïvement qu’il allait échapper au marquage individuel, notre coach pouvait débuter son discours. Une intervention où il menaça Kévin Corot de « l’enculer » s’il venait à trop garder le ballon. Allons Steff, on encule peut-être Paris mais on n’encule pas Kévin, le pauvre !!! En lisant la suite du résumé, on devinera aisément que Kévin avait caché un tube de vaseline au fond de son sac !!!
Le coup d’envoi était enfin donné ! On était 11 ! Pas de Nicolas, pas de Micka mais on constatait la présence surprise de Messi et d’André Gomes, accompagnés de leur agent. Ils étaient en fait arrivés pendant l’échauffement mais, comme ils devaient avoir certainement les jambes trop lourdes, ils n’étaient pas autorisés à jouer, ne serait-ce qu’une mi-temps, les pauvres !!!
L’entame de match fut à l’image des précédentes : on subissait sans réagir face à une équipe pourtant plus faible que la semaine dernière. Au bout d’un quart d’heure, suite à un ballon perdu par Kévin au milieu du terrain, le Cercle ouvrait le score (0-1). Malheureusement pour Kévin, ce ne fut pas le seul ballon mal maîtrisé de ce match. J’ai mon explication : à chaque ballon touché, Kévin devait sentir le souffle de Steffane caresser sa nuque. Pensant à la vaseline, il était alors perturbé et perdait tous ses ballons !!!
Par la suite, les débats se rééquilibraient et Damien nous maintenait dans le match. A l’approche de la mi-temps, Yann frappait une touche, Kévin, Persia cette fois, coupait la trajectoire du ballon et marquait (1-1). C’était écrit : on ne pouvait marquer que sur coup de pied arrêté. Ce but nous permettait d’égaliser et permettait surtout à Kévin d’avoir une rallonge d’une semaine pour enfin payer la première échéance du voyage à Amsterdam. Kévin, qui vise d’ailleurs un total de 10 buts cette saison !!! Il a trop fumé le gamin !!! Au rythme où l’on va, je crois qu’on ne marquera même pas 10 buts dans toute la saison !!!
Nous atteignons donc la pause sur un score de parité qui nous laissait de belles perspectives pour la seconde période. Cet espoir fut vite douché par un but pris dès le début de la deuxième mi-temps sur une position d’hors-jeu flagrant, comme la semaine dernière (1-2). Soit je deviens parano soit les décisions arbitrales ne sont jamais en notre faveur.
Nous ne nous décourageons pourtant pas et, même privés du soutien des barcelonais qui avaient quitté le stade, nous essayons de construire nos actions en redoublant les passes derrière tout en ne jetant pas systématiquement les ballons devant, ce qui me paraît logique pour faire du jeu. Et même s’il y avait des pertes de balle vaselinatoires, le jeu demande faute.
On y croyait mais un joueur adverse nous fit perdre du temps en dégageant un ballon alors que l’arbitre avait sifflé. Cela énerva passablement Steffane qui lui suggéra amicalement et en toute simplicité de fermer sa gueule. S’en suivit un petit attroupement et une exclusion du terrain de notre coach. Mais alors, si Steff est suspendu, il faudra que notre président cherche un entraîneur pour les prochains matchs. Je lui suggère Franck Passi qui est libre mais dont les émoluments, beaucoup trop chers pour notre club, étaient de 60 000€ par mois lors de son départ de l’OM. Soit 60 000 fois plus que ce que touche notre coach !!! Impossible !!! Ensuite, ce qui serait le plus problématique en cas de suspension pour Steffane, c’est la note que je lui mets sur Sporteasy. J’en suis à un 6/10 équivalant à 6 défaites consécutives. Il va falloir qu’il attende encore un peu pour qu’il ait 9/10. Rassurez-vous, cela n’arrivera pas car l’arbitre n’a pas fait de rapport à notre coach. Comme quoi, les arbitres, ils sont peut-être nuls, mais ils peuvent aussi être sympas parfois !
Pour en revenir à cette fameuse note de 9/10, Damien, qui a été stratosphérique, l’a bien méritée, pas comme Kévin Corot la semaine dernière qui a été semi-stratosphérique. Notre Kévin a retrouvé son véritable niveau lundi soir et sur les deux mi-temps, cette fois !!! Chapeau Kévin !
Enfin, le match se conclut sur une nouvelle défaite. Un petit échange musclé avec le coach dans les vestiaires et cette fois, on a eu droit à la douche. Me voyant amaigri, Fred me compara à un candidat de Koh Lanta. Effectivement, j’ai perdu inutilement 11 kg puisque je traîne une douleur au nerf sciatique et une blessure au coup de pied…
Je vous donne quand même rendez-vous la semaine prochaine dans la joie et la bonne humeur pour un match important en ce qui concerne le maintien. On joue contre Beaudinard qui est dernier avec nous et les Camoins. Notre futur adversaire a perdu 2-0 contre une équipe qui a battu le Cercle 5-1. Quel sera donc le score du match de la semaine prochaine ?….. Défaite 2-1 !!! Bien sûr ! Pourquoi ? Parce que jamais 2 sans 3 !! C’est logique !!!

Cédric Balda


Résultats

ClubGoalsRésultat
A.S. Margeray A1Loss
Celtic I.C. D2Win

Salut à tous !
En effet Daniel, à défaut d’être pourri, le compte-rendu du match de Damien est plutôt succinct mais il a le mérite d’être clair. En fait, notre vrai capitaine a fait un résumé de notre ressenti alors que, moi, je vais rédiger un véritable compte-rendu humoristique de la rencontre, légèrement plus développé celui-là…
Après deux défaites en Challenge CDA, nous débutions le championnat face au CIC D, une équipe de notre niveau que nous aurions certainement battue si nous avions accumulé plus de certitudes durant notre préparation.
Rendez-vous était donc pris à 19 h devant le vestiaire et « pas après merci » selon Steffane qui déboula à 19 h 02, retardé par le portail du stade qui était fermé. Une fois les boulistes arrivés, nous nous retrouvions 12 joueurs dans les vestiaires. Puis 13 avec l’arrivée de Clément qui prétextait une crevaison des pneus de sa voiture ; en voilà une très bonne excuse pour mon prochain retard !!!
A travers la colère du coach, on comprenait bien que le compte n’y était pas. Alors quels étaient les quatre absents de dernière minute ? Kévin Corot essayait bien de le savoir en regardant l’application Sporteasy de son portable mais un tsunami venu d’Allemagne, nommé Schramm, l’en empêcha !!!
Pourtant, les quatre joueurs étaient rapidement identifiés. Il s’agissait de Serge, le seul fantôme black qui existe, de Timy, qui avait dû rejoindre son double, Yann, en Espagne, et de Jérémy et Florent, chouchou n°1 et chouchou n°2, qui sont, eux, champions d’Europe du désistement. Je plaisante évidemment ! En fait, le premier était blessé, les deux suivants malades et le dernier en réunion…
Dans les vestiaires, nos 13 joueurs ressemblaient plutôt à une équipe qui avait remporté la Mondialette en 1998 : les Collègues. Damien portait d’abord une veste rose fuchsia qu’il avait dû trouver dans une poubelle de Pigalle lors d’un voyage à Paris. Ensuite, c’est Alex qui arborait un short et des chaussettes bleus superbement assortis au maillot noir et rouge de notre club. Il ne manquait plus qu’à fournir une casquette à Watik et de lui faire boire un peu de pastis pour avoir Igor Pregoun dans les cages !!!
Nous démarrons ensuite un échauffement sans ballon, difficile dans ces conditions de réussir nos premiers contrôles pendant le match !!! La faute à qui ? A un joueur qui était sorti des vestiaires en donnant un grand coup de pied dans le sac à ballons ! Steffane l’avait vu mais ne voulait pas désigné le fautif, certainement un bon ami à lui ! Je vous donne quand même un petit indice : son prénom commence par Sa et se termine par Bri….
Le match commence enfin et Daniel, sur son premier ballon, effectue un long dégagement dans les pieds d’un adversaire : l’homme aux longs ballons venait de frapper d’entrée à la plus grande joie de son coach ! Notre entame de match ressemble à une histoire qui se répète depuis le début de cette saison : sans grand génie, les joueurs du CIC D monopolisent le ballon face un bloc bas, sans agressivité et des margeliens absents des duels. Et, comme souvent, sur l’une de leurs deux seules occasions de la première mi-temps, nos adversaires ouvrent le score sur un but largement hors-jeu (0-1). Cette-fois, c’est Spi qui avait joué au voyant avant le match en prédisant qu’on nous envoyait que « des brêles comme arbitre ». Bien vu Flo !
Peu après, un coup franc de 40 mètres surprenait Watik qui se faisait lober et rentrait le ballon dans ses propres filets : Igor n’avait certainement pas bu assez de pastis avant le début du match (0-2) !
Quelques minutes après une intervention aérienne, Watik, toujours lui, sortit de sa surface et se dirigea vers l’arbitre en lui faisant un doigt d’honneur. Mais, que lui est-il arrivé ? Notre gardien en voulait-il à l’arbitre pour sa mauvaise prestation ? Mais, non, il venait seulement de se tordre un doigt. Daniel, notre ex-capitaine aux longs ballons et accessoirement kiné de son état, remit en place le doigt de Watik avec brio ! Comme quoi, au Portugal, ils n’ont pas que des maçons, ils ont aussi des kinés !!!
Malgré une petite réaction de notre part en fin de première mi-temps, le score à la pause restait de 2 à 0.
Le scénario de la seconde période sera différent. Emmenés par un Kévin des grands soirs (ce qui est rare), nous prenons le dessus sur nos adversaires en nous procurant un grand nombre d’occasions par Spi, Ryad et Alex. Entre temps, nous étions aussi sauvés par une barre transversale qui empêcha le CIC D de s’échapper. Nos efforts étaient enfin récompensés grâce à une tête du meilleur spécialiste FSGT, Daniel, sur un exceptionnel centre de Morgan (1-2) !
Plus tard, sur une action similaire avec les mêmes protagonistes, on croyait que Daniel allait égaliser sauf que, cette fois, sa tête était toute pourrie… un peu comme le compte-rendu du match de Damien !!!!
Malgré notre forcing en fin de match, nous débutons le championnat sur une défaite assez injuste. Il faudra s’inspirer de l’état d’esprit affiché et du jeu produit en deuxième mi-temps pour la suite de la saison.
Par ailleurs, je vois que certains ont mis la note de 9/10 à Kévin, l’homme du match. Même si j’apprécie notre ex-engloutisseur d’hamburgers, je trouve cette note un peu excessive pour l’homme de la deuxième mi-temps. Alors oui, c’est exceptionnel pour lui mais alors il faut aussi mettre un 9/10 à Morgan pour ces deux centres exceptionnels et un autre 9/10 à Steffane pour son exceptionnel coaching !!! Ah non, Steff, moi, je ne lui mets que 5/10 puisqu’il en est à 5 défaites consécutives depuis son retour ; plus que quatre matchs et je lui mettrai 9/10 !!!
Voilà, j’espère que tout le monde sera présent lundi prochain pour une première victoire en match officiel ! Je veux bien sûr parler de nos quatre absents du jour mais aussi de Messi, le petit barbu, et d’André Gomes, le portugais, qui devront être de retour de leur escapade barcelonaise avant 18 h 15 « et pas après merci » !!!
Avec tout ce beau monde, on battra le Cercle, notre prochain adversaire. Contre le Cercle, la roue va enfin tourner en notre faveur… Il fallait bien que je termine par une blague toute pourrie… comme le compte-rendu de Damien !!!!
Je sais, je suis lourd avec Damien mais ça s’appelle du comique de répétition !!!!

Cédric Balda

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