Senior – 2018/2019

Salut les gars !
L’année 2018 se conclut par une sixième victoire de notre équipe en huit matchs de championnat face à une formation de ONE Beausoleil très joueuse (2-0). Ce succès nous permet de virer en tête de la poule Élite avant les fêtes de fin d’année. Comme il reste encore deux matchs aller à disputer, nous ne sommes pas encore champions d’automne mais nous sommes quand même champions de… la trêve !
Cette rencontre aura été la copie inverse du match contre l’ASM Vieux-Port (1-4), disputé la semaine dernière. Efficaces autant défensivement qu’offensivement, nous avons également su provoquer notre réussite cette fois-ci. Très solides, nous réalisons notre premier clean sheet de la saison en championnat. Avec Gilles dans les cages et Julien en défense centrale, c’est un véritable exploit !
Récemment opéré de l’appendicite, Nicolas était naturellement forfait. Tout un peuple et… certains joueurs espéraient la présence de Fabien Bacconier pour garder les buts margeliens ce soir. Gilles sera finalement notre dernier rempart. Auteur d’une belle prestation, Gillou aura attendu ses 44 ans pour enfin enchainer les bons matchs. Il était temps !
Ce soir, notre président aura donc suppléé efficacement Gorbatchev, alias Nicolas, qui pourra changer de pantalon en 2019 puisque nous avons enfin reçu nos équipements. Alléluia ! De mon côté, je vais arrêter de chambrer Obélix car c’est l’un des plus fidèles lecteurs de mes résumés. De toute façon, Nico n’a pas été recruté pour ses qualités de gardien de but (ça se saurait) mais pour ses aptitudes à lire de longs récits et à consommer des quantités importantes de Big Mac après les matchs !
Gilles, gardien de but, et moi, remplaçant ; c’était un mauvais présage. En effet, une telle situation s’était déjà produite lors de la 5ème journée et la déculottée contre le SC Case (2-4). Comme une éventuelle troisième défaite en quatre matchs de championnat provoquerait le limogeage de son entraineur, notre club préfère fonctionner sans coach attitré. Il s’évite ainsi de verser de lourdes indemnités de licenciement de plus de 26 millions d’euros, à l’image de ce que Manchester United a payé à José Mourinho, ce vier de Portugais… Désolé pour ce pléonasme !
Gilles faisait tout de même un bref discours en se changeant, nos joueurs s’échauffaient sérieusement et le match pouvait débuter. Nous comprenons rapidement que la rencontre ne serait pas facile face à des visiteurs qui combinaient bien au milieu et qui se projetaient rapidement vers l’avant. Bien organisés et patients, nous faisons front lors d’un premier quart d’heure équilibré.
À la 15ème minute, Kévin récupère un ballon grâce à un bon pressing collectif. Ce dernier se retrouve à l’entrée de la surface de réparation et décoche une frappe qui va se loger dans le petit filet des cages adverses (1-0). Kim K ouvre le score et conclut remarquablement son année 2018 sur un bilan de 10 buts : il aura marqué un seul but en championnat, 4 buts lors du tournoi d’Eurocopter contre des équipes U19, 4 buts lors de matchs amicaux sans enjeu et un but en Challenge CDA dans une compétition qui n’a aucun sens… Bravo Kévin !!!
Après cette ouverture du score, Bryan, à bout de souffle, sortira prématurément et sera remplacé par l’infatigable Témou. Si on devait investir dans un défibrillateur cardiaque, il ne servirait pas aux vétérans de notre équipe mais plutôt aux séniors qui, comme Bryan, se permettent même de fumer après les matchs. Bien ! Pas bien ! Le tabac, c’est tabou, on en viendra tous à bout !
Par la suite, les joueurs de Beausoleil se montreront entreprenants avec deux frappes cadrées et plusieurs centres bien maîtrisés par un Gillou très vigilant. Nous restons bien solides autour de l’omniprésent Gallo. « Gilles ! Gilles ! Gilles ! J’ai écrit que Julien était omniprésent !!! ». Impensable !
En cette fin de première mi-temps, Nicolas Pelloux, qui était présent sur le banc de touche depuis le début du match, lui, nous apprenait sa grande surprise quand il avait lu dans mon précédent résumé l’âge d’Asur : 34 ans. Contrairement à ce que notre gardien supposait, je n’avais pas commis d’erreur sur l’âge d’Asur qui avait bien 34 ans HT. Fatigant et fatigué, Gorbatchev poursuivait en essayant de deviner l’âge de nos joueurs, notamment celui de nos vétérans : Témou, Gilles, Nicolas et moi…
Pour en revenir au match, nous gérons efficacement notre avance. Alors que la pause approchait, Spi hérite d’un ballon au point de penalty après une action bien construite. Notre numéro 23 aggrave le score grâce à une frappe sèche qui ne laisse aucune chance au portier visiteur (2-0). Florent fait le break et conclut remarquablement son année 2018 sur un bilan de 6 buts : il aura marqué 4 buts importants en championnat et 2 buts en Coupe Crédit Mutuelle, véritable objectif du club cette année… Bravo Spi !!!
La mi-temps était sifflée. Je faisais un point sur notre positionnement tactique face à un milieu adverse en supériorité numérique alors que Gilles incitait ses joueurs à poursuivre avec la même solidité sans trop subir. Aucun changement n’était opéré.

Notre entame de la seconde période était poussive. En cinq minutes, Beausoleil se procurait deux occasions dont un coup-franc sur la barre. Les visiteurs continuaient ensuite leur forcing et se montraient dangereux à deux reprises : un centre venu de la droite trouvait d’abord la tête d’un attaquant qui s’écrasait sur la base du poteau, puis Gilles captait un centre tir sans relâcher le ballon dans des pieds adverses. Par ailleurs, Julien aurait aussi effectué un superbe sauvetage mais l’arrivée de deux de nos joueurs blessés sur le banc de touche m’avait perturbé et m’avait empêché de voir ce geste défensif gallois qui était certainement magnifique. J’en suis persuadé…
Effectivement, il restait 25 minutes à jouer quand un cri strident venu des tribunes retentissait : « Allez Margeray ! Allez Margeray ! ». Cette voix perçante était-elle celle de Victoria, Laura ou alors Alexandra, les copines de certains de nos joueurs qui auraient bravé le froid pour venir encourager leur homme ? Non ! Non ! C’était les hurlements de Daniel, visiblement saoul, qui venait de passer ses trois heures hebdomadaires du lundi devant le comptoir du bar de la Timone…
Capitaine Babikian était accompagné du non moins bourré Mathieu Sanchez. Après un début de saison prometteur, notre Mexicain enchaîne les forfaits, comme l’an dernier, à cause de ses blessures à répétition à la cheville. C’est dommage car Sancho est toujours considéré comme l’un des plus grands espoirs du football britannique. Formé à Manchester City et après une première saison intéressante à Dortmund, Sancho est à présent un des meilleurs joueurs du championnat… Oupps ! Je suis en train de parler de Jadon Sancho et non de notre tout aussi talentueux Mathieu Sancho… Désolé !
En voyant ces deux futurs membres des alcooliques anonymes du 10ème arrondissement de Marseille, j’espérais qu’ils n’allaient pas nous rejoindre dans cet état pour ne pas perturber la quiétude de notre banc de touche. À peine avais-je fait part de mon souhait aux remplaçants que Daniel et Mathieu étaient déjà arrivés avec… une chope de bière à la main ! Les gars, ils avaient réveillé Patrick, le gardien du stade, pour qu’il leur serve un verre pour finir en beauté leur apéro !
Pendant ce temps-là, Morgan avait remplacé Nicolas Coutton, auteur d’une bonne prestation pour sa première titularisation en senior après sa blessure. Benoît, quant à lui, avait pris la place de Thomas dans le couloir gauche. À propos de la famille Gainnier et après avoir pris des renseignements, elle ne paie finalement pas l’ISF. Voilà une erreur qui s’était glissée dans mon précédent résumé ! Désolé !
Bryan, qui avait repris son souffle, rentrait lui aussi à la place de Jérémy. Alors que l’arbitre ne l’avait pas sanctionné après qu’il ait dégagé un ballon en touche, je demandais à Bryan de ne pas prendre de carton blanc pour ne pas pénaliser l’équipe en cette fin de match. Deux minutes plus tard, notre numéro 20 provoquait un attroupement après une intervention licite mais trop virulente. L’arbitre lui infligeait alors son quatrième carton blanc de la saison. À partir de ce match et pour toute l’année 2019, Bryan devient « the white card man » !!!!
Le calme était presque revenu quand Kévin provoquait à son tour un nouvel attroupement. Selon ses dires, Corot l’a fait volontairement ! Dans quel but ? On ne le sait pas, certainement que lui non plus ! Plus le championnat avance, plus on sent de la nervosité chez nos adversaires. Seraient-ils vexés de voir une équipe issue de la Poule B, même championne de France, s’inviter à la table des meilleures formations de la poule Élite ? Peut-être !
À la fin de son exclusion temporaire, Bryan revenait sur le terrain en même temps que Nicolas qui remplaçait Spi, victime de crampes. Ce dernier laissait son brassard de capitaine à Aymeric. Seedorf n’ayant jamais été le capitaine du Milan AC, un anachronisme vient de se glisser dans mon résumé. Désolé !
La fin de la rencontre était marquée par une décision anthologique de l’arbitre qui ne savait pas quelle équipe devait bénéficier d’une touche. Pour trancher, l’homme en noir donnait « l’avantage à la défense » ?!?!?! Nos joueurs devront également trancher pour élire l’homme de ce match entre Gilles, Spi et Wacou ! Alors, avantage à la défense ?
Cette victoire met un terme à une année 2018 exceptionnelle pour notre club et surtout pour notre équipe championne du groupe B, championne de France et leader du groupe A, la poule Élite !
Bravo à tous et passez de bonnes fêtes de fin d’année avant une reprise chargée en janvier 2019 avec pas moins de 4 matchs en 12 jours : le 7 contre l’AESP (Challenge CDA), le 12 contre Espoir 18 (Coupe de France), le 14 contre Beaudinard (championnat) puis le 19 contre Les Amis de Maurice (Coupe Crédit Mutuel). Et attention, contre les Amis de Maurice, il ne faudra pas pousser le bouchon un peu trop loin ! Désolé !


Salut les gars !
Pour cette septième journée du championnat, nous concédons une lourde défaite face à l’équipe de l’ASM Vieux-Port (4-1) sur le synthétique du stade Espérenza. Même si Margeray a logiquement pris l’eau face à des portuaires, il conserve la tête de la poule Élite à une semaine de la trêve hivernale.
Dix-sept margeliens étaient présents pour ce rendez-vous important compte-tenu des autres matchs opposant des prétendants au titre entre eux. À la longue indisponibilité de Daniel, qui ne sait toujours pas comment il s’est fissuré le ménisque, ce vier, s’ajoutaient d’autres absences majeures.
Tout d’abord, la défense rouge et noire était privée de la vitesse de Wacou. Ensuite, Anthony avait également dû déclarer forfait à cause d’une blessure contractée en futsal. Même sans cette blessure, le Berbatov margelien ne serait pas venu puisqu’en cas de pluie, il n’y a pas Pasqualini et s’il y a du vent, il est aussi absent. Le mistral soufflait fort sur Marseille en ce lundi 10 décembre… Enfin, la cheville de Julien était trop enflée pour que Super Gallo participe à ce match. Espérons pour notre numéro 5 que sa cheville n’est pas aussi gonflée que sa tête sinon nous serons privés des magnifiques coups francs de Julien jusqu’à la fin de la saison…
Comme Gilles avait annoncé qu’il n’arriverait que dix minutes avant le coup d’envoi, Capitaine Babikian se chargeait de remplir la feuille de match ; il faut bien que notre Portugais serve à quelque chose ! Seul souci, Daniel recopie les prénoms de ses partenaires comme s’il remplissait une ordonnance. Cela donne : Parpeix Tmmas, Joachim Ayriiiic, Crochet Jmmy …
Coach Favier arrivait finalement à 18 h 55, distribuait les maillots et débutait son discours. Gilles prévenait alors ses joueurs : si on perd les deux prochains matchs, on jouera le maintien et… on pourra faire tourner l’effectif. En fait, ce cas de figure arrangerait bien Gillou.
Alors que le match allait débuter, du beau monde avait pris place dans les tribunes. Aucun membre du Commando Chicha n’était présent mais un digne représentant du Commando Ferrara s’était assis dans la tribune d’honneur du stade, réservée aux vieux joueurs qui sont partis à la SCO Sainte Marguerite pour finir lamentablement leur carrière en vétéran : il s’agissait de Damien qui a dû se régaler devant le spectacle proposé.
On pouvait aussi remarquer la présence des deux entraineurs du FCN Crimée venus superviser leur futur adversaire du Vieux-Port. Comme 23 millions de Français, ils auraient mieux fait de rester chez eux pour suivre devant leur télévision l’intervention de notre président de la République, Emmanuel Macron. Ce dernier a d’ailleurs annoncé des mesures visant à augmenter le pouvoir d’achat des Français et de nos joueurs qui pourront donc tous payer leur licence : c’est Gilles qui doit être content !
Nos vétérans sont les premiers concernés car la hausse de la CFG sera annulée pour les retraités qui gagnent moins de 2000€ par mois. Les nombreux smicards de notre effectif pourront s’acquitter de l’intégralité de leur licence dès janvier 2019 grâce à une revalorisation de leur salaire de 100€ net par mois. Tous nos joueurs auront aussi droit à une prime de fin d’année sans impôt ni charge et à des heures supplémentaires défiscalisées. Par contre, Emmanuel Macron n’est pas revenu sur la suppression de l’ISF : cette fois, ce sont les frères Gainnier qui doivent être soulagés !
Revenons à notre match. Pendant les vingts premières minutes de jeu, Margeray ne proposait rien alors que les locaux se contentaient de longs ballons dans la surface de réparation margelienne. Ces touches et autres coups de pied arrêtés étaient tirés par un dénommé Romain, le véritable cousin de Jul. Ce qui a dû ravir les nombreux fans du rappeur marseillais qui peuplent notre effectif.
À la 25ème minute, sur un long ballon, Asur était à la lutte avec le numéro 9 adverse. Alors qu’il avait pris le dessus sur cet attaquant, notre stoppeur prolongeait le cuir de façon trop courte vers Nicolas. Le joueur du Vieux-Port se retrouvait donc face notre portier et marquait d’une frappe sèche (1-0). Vieux-Port ouvrait la marque.
Comme le numéro 10 du Cercle une semaine plus tôt, le buteur local ressemblait furieusement à… Astérix. Cela fait donc deux lundis que le petit gaulois trompe la vigilance de notre gardien, Obélix ! Eux, ils ont Astérix en attaque, nous, on a Obélix au goal. Seul souci, notre Obélix n’a pas de menhir et une salopette rayée bleue et blanche mais des chaussettes bleues et le pantalon gris foncé que portait Gorbatchev pendant la guerre froide…
Une fois menés, nous décidons enfin de nous mettre à jouer. Le dernier quart d’heure de la première mi-temps voyait Margeray prendre le dessus sur son adversaire et se créait de nombreuses occasions : une frappe de Persia et une de Jérémy puis une tête de Rolando sur corner. À deux minutes de la pause et au terme d’une action rondement menée, Kévin Corot débordait et centrait mais un défenseur stoppait le ballon du bras. Pénalty ! Thomas prenait ses responsabilités et exécutait une Panenka aussi merdique que celle qu’il avait réalisée un an plus tôt contre Beaudinard était magnifique. En voyant ce pénalty, Antonin Panenka a dû se retourner dans sa tombe, quant à Gilles Favier, il en a cassé la guérite du banc de touche !

La pause était sifflée et les Devils étaient menés de façon injuste en regard des nombreuses situations qu’ils s’étaient procurées. Coach Favier demandait d’insister et ses joueurs allaient s’exécuter dès l’entame de la deuxième mi-temps. Persia et Rolando se procuraient deux belles occasions d’égaliser mais butaient sur le gardien local qui aimantait tous les ballons. Margeray venaient malheureusement d’être déficient dans ses deux moments forts du match : la fin de la première mi-temps et le début de la seconde période.
À force de vendanger, les visiteurs allaient se faire punir à l’heure de jeu. Un ballon parvenait au numéro 9 du Vieux-Port qui semblait en position d’hors-jeu mais le ventre de Corot avait sans doute couvert l’attaquant bleu et blanc. Décidément, malgré une perte de poids impressionnante, Kim K était encore trahi par des rondeurs persistantes comme une semaine plus tôt contre Le Cercle quand, servi par Thomas, Kévin s’était retrouvé en position d’hors-jeu d’un bourrelet… L’attaquant du Vieux-Port, lui, faisait le break (2-0). Margeray ne s’en remettra jamais.
Quelques minutes plus tard, Asur tentait un petit pont asurdeux au centre du terrain. Le ballon était intercepté et la contre-attaque, bien trop rapide pour moi, aboutissait au troisième but de nos adversaires (3-0). Avec ses 4 matchs joués en 7 jours, notre défense centrale vétéran était bouillie : moi avec mes 39 ans TTC et Asur avec ses 34 ans HT !
Malgré ce but, nous continuons à nous procurer des occasions par l’intermédiaire de Thomas, Spi et Persia dont les frappes n’étaient pas cadrées puis par Tony qui voyait sa tête passer à côté. Dans ce match, Margeray n’aura été efficace ni défensivement ni offensivement… Rédhibitoire !
Après deux arrêts de Nicolas, notre équipe buvait le calice jusqu’à la lie quand Bryan contrait involontairement une passe en profondeur d’un milieu de terrain adversaire. Le ballon parvenait au numéro 18 qui se trouvait tout seul devant la surface de réparation. L’arbitre ne sifflait pas hors-jeu et l’attaquant bleu et blanc dribblait Nicolas pour marquer dans le but vide (4-0). Margeray sombrait et Nicolas prenait un carton blanc à cause de ses protestations. Obélix était sans doute furieux car il n’avait pas assez mangé de sanglier à midi…
Sur cette action, Bryan n’a pas donné délibérément le ballon à l’attaquant qui a profité de sa position illicite : ce dernier était donc hors-jeu. La règle dit que « si un défenseur détourne un ballon de façon non volontaire vers un attaquant en position de hors-jeu, ce dernier peut être sanctionné dans la mesure où il tire avantage de son placement. En revanche, si le ballon lui est passé délibérément par un adversaire autre que le gardien, l’attaquant n’est pas en position de faute ».
En fait, si l’arbitre avait appliqué cette règle sur leur 4ème but, si Kévin n’avait pas couvert avec son ventre le hors-jeu sur leur 2ème but et si Asur n’avait pas joué ce match, on aurait gagné. Voilà, on a gagné 1-0 ! C’est ça ! Gilles va immédiatement faire un courrier à la FSGT pour faire changer le score…
Par la suite, Nicolas, exclu temporairement, était naturellement secondé par notre spécialiste Tony, à qui je n’ai pas eu le temps de donner ses véritables gants, ceux de Ronald McDonald, pourtant toujours rangés dans mon sac de foot. Après qu’Obélix soit revenu dans ses buts en même temps que William qui était entré, ce dernier allait se faire exclure définitivement pour un vilain croche-patte sur un adversaire. Le numéro 18 venait alors venger son coéquipier pour en découdre avec Will et une deuxième échauffourée en à peine 7 matchs joués avait lieu : c’est Gilles et les valeurs de l’AS Margeray qui en prenaient un coup !
M. Abdallah, l’arbitre, croyait bon d’expulser les deux joueurs alors que William méritait un simple carton blanc. Après m’être moqué de son frère sourd la semaine dernière pour son arbitrage contre le SC Case, je suis obligé de constater que le cadet des Abdallah est, quant à lui, aveugle ! Le pire, c’est que les deux frangins nous ont déjà arbitrés ensemble contre les Parisiens de Ciclon Latino en quart de finale de la Coupe de France le 28 avril dernier. Sans surprise, durant ce match, deux pénaltys plus que litigieux avaient été sifflés contre nous en 5 minutes à la fin du match !
À 10 contre 10 et menés 4-0, nous allons devoir faire face à une fin de match interminable : il restait 20 minutes à jouer !!! Tony réussira à sauver notre honneur dans les arrêts de jeu en marquant d’une frappe croisée après un relai avec Thomas (4-1). Un seul but margelien dans ce match, ce n’est pas cher payé pour l’ASM Vieux-Port !
Avec ce résultat, il est tout à fait logique que les notes des joueurs soient basses mais il est très étonnant d’avoir constaté que Benoît, qui n’était pas entré en jeu pour ne pas aggraver une blessure à la cuisse, ait obtenu la moyenne de 5,3/10 alors qu’il n’a même pas joué… Le cadet des Gainnier était également largement en tête du classement de l’homme du match, ce qui était plus logique, avant qu’il ne disparaisse de la liste des présents. C’est donc Morgan, Coutton, Tony et Seedorf… euh pardon… Aymeric, qui se partagent le titre de « l’homme du match ». Du grand n’importe quoi à l’image de ce match !
Parmi les joueurs les plus mal notés, une colonne vertébrale se dégage : la formidable triplette Jorge Rolando – Harry Kane – Jeff Tuche. Après mes deux bonnes prestations suite à mon retour en sénior, j’ai retrouvé mon véritable niveau ce soir : celui de Jorge Rolando. De façon similaire, Harry Kane avait réalisé de bonnes performances après son retour de Thaïlande mais l’effet de la weed sur Kévin commence visiblement à disparaitre. Enfin, Jeff Tuche, lui, a disparu des radars cette année : il faudrait faire appel aux services des chercheurs de SOS Fantômes pour qu’ils retrouvent notre Clément sur le terrain car nous, nous ne l’avons pas aperçu depuis le début de la saison !
Cette deuxième défaite en championnat est bien trop lourde mais nous restons accrochés à notre première place au classement. Pour notre dernier match de l’année 2018, nous retrouverons la semaine prochaine au stade Sevan la solide équipe de One Beausoleil. Pour cette rencontre contre Beausoleil, espérons une nouvelle éclaircie dans le ciel margelien ! Désolé !


Salut les gars !
Une semaine après notre première défaite de la saison contre le SC Case (4-2), nous avons retrouvé le chemin de la victoire contre la lanterne rouge Le Cercle (2-1) lors de la 6ème journée du championnat. Malgré une prestation plus que poussive, notre équipe réalise une très bonne opération en accentuant son avance sur ses poursuivants qui ont tous réalisé des contre-performances. Heureusement que ce soir contre Le Cercle, tout a tourné en notre faveur…
Les 18 margeliens présents sur le synthétique du stade Sevan étaient bien décidés à effacer le faux pas de la semaine dernière concédé sur la terre battue du stade de La Rose Rollandin. En fait, après le désistement de dernière minute de Jérémy, nous n’étions plus que 17. Mais comme Coach Favier pense que 6 remplaçants ne suffisent pas, il a préféré rappeler un 18ème joueur qui n’avait pas été retenu : Kévin Corot. De toute façon, cela ne change rien car, avec ou sans Kévin, on est quand même 17…
En ce premier lundi du mois de décembre, notre effectif prenait un coup de vieux avec la présence de Sylvain et d’Aymeric ainsi que les retours de blessures de deux autres vétérans, Témou et Rolando, alias moi. Heureusement que Gilles n’a pas pris place dans les cages et que Nicolas Coutton a reporté son retour d’une semaine sinon notre colonne vertébrale n’aurait pas ressemblé à une octogénaire en déambulateur, comme contre le SC Case, mais à une centenaire en fauteuil roulant !
À partir de 18 h 30, le vestiaire se remplissait et je retrouvais enfin notre vrai Morgan, celui qui insulte n’importe qui n’importe quand. Lorsque je lui prêtais ma paire de ciseaux pour qu’il coupe son strapping, Meug me traitait de « bourricot » ! Maintenant qu’on a retrouvé le vrai Morgan dans les vestiaires, il faudrait aussi le retrouver sur le terrain… mais vu ses performances, c’est loin d’être gagné !
Par ailleurs, un margelien, Témou, avait encore oublié son short. Heureusement que Gilles nous a annoncé qu’on recevrait nos nouveaux équipements soit avant Noël soit au mois de janvier au plus tard. Gillou a toutefois oublié de préciser que cela serait en janvier 2020… si tout va bien !
Après le discours mobilisateur de Gilles, je menais mon premier échauffement depuis fort longtemps sans avoir oublié quelles gammes j’allais indiquer aux joueurs, comme le craignait Thomas ; Alzheimer ne m’ayant pas encore atteint à presque 40 ans. Lors de la petite opposition avec ballon, Anthony voulait utiliser le trop grand carré bleu pour un 5/5, comme il le fait tous les dimanches avec la réserve de l’UGA Ardziv. Ici, on n’est pas à l’UGA mais à l’AS Margeray ! Le seul point commun de notre association avec le club arménien, c’est Daniel Babikian, un arménien de trop dans notre effectif. Notre capitaine n’était d’ailleurs pas encore arrivé au stade. Bizarre !
Lors du contrôle des licences, nous nous apercevons que nous allions être arbitrés par le très mauvais M. El Baz, alias Mkhitaryan, pour sa ressemblance avec le milieu de terrain d’Arsenal. Quand on l’interpelle par ce surnom, cet arbitre ne réagit pas. Normal, c’est un arbitre, il ne connait rien au foot. D’où son slogan : « on n’a ni le même maillot ni la même passion ». Gilles nous prévenait que c’était un autiste ! Décidément, en ce moment, on est arbitré par des handicapés. La semaine dernière, c’était un des deux frères Abdallah qui a dirigé notre match contre le SC Case. Alors lui, non seulement il est officiellement sourd mais parfois, je me demande s’il n’est pas officieusement aveugle ! Cette blague de mauvais goût ne vient pas de moi mais du seul arménien de notre équipe…
Dès le début du match, nous essayions de conserver le cuir mais non seulement notre possession était improductive mais nous nous faisions contrer par des adversaires bien plus agressifs que nous. C’est ainsi qu’au bout de 5 minutes, un joueur adverse reprenait un ballon de volée, lobait notre gardien. Trop court, ce dernier ne pouvait qu’effleurer le ballon et Case faisait le break… Mince, je me suis trompé, je commentais le deuxième but pris par Gilles la semaine dernière. Désolé, je reprends : c’est ainsi qu’au bout de 5 minutes, un joueur adverse reprenait un ballon de volée, lobait Nicolas. D’une magnifique verticale, ce dernier repoussait le ballon et évitait au Cercle d’ouvrir le score.
Cinq minutes plus tard, un décalage surprenait notre défense et un attaquant adverse croisait sa frappe. Notre gardien était battu et Case ouvrait le score…. Mince, je me suis encore trompé, je commentais le premier but pris par Gilles la semaine dernière. Désolé, je reprends : cinq minutes plus tard, un décalage surprenait notre défense et un attaquant adverse croisait sa frappe. Nicolas se couchait rapidement au sol pour détourner le tir en corner et évitait au Cercle d’ouvrir le score.
Vous l’avez compris, ce soir, Nicolas avait repris sa place dans les buts après son absence de la semaine dernière. Le seul gardien au monde à avoir un permis de conduire pour boîte automatique a dû se procurer une voiture à embrayage automatique pour être cette fois présent au stade Sevan. Heureusement pour nous !
Ensuite, sur un corner, les visiteurs se créaient même une troisième occasion consécutive sans que nous nous fussions encore montrés dangereux. Ouh là là ! Cela mérite une petite leçon de français : « Sans que nous nous fussions encore montrés… » est le subjonctif plus-que-parfait du verbe « se montrer » qui s’emploie pour une action antérieure à une action du passé. Voilà !
Nous atteignions le quart d’heure de jeu quand une forte odeur pestilentielle fruitée, qui semblait remonter de la pelouse, menaçait l’arrêt de la rencontre. Est-ce les membres du Commando Chicha qui avaient allumé des fumigènes smock water melon ou citron ? Impossible ! D’une part, notre club de supporters est dissous depuis une semaine et, d’autre part, le parfum ressemblait davantage à de l’anis. Plus on se rapprochait de notre banc de touche et plus l’odeur sentait forte. Daniel venait en fait d’arriver au stade après avoir passé trois heures au bar de la Timone à enchainer les verres de Ricard. Daniel peut boire un verre, pas 50… Daniel peut boire 2 verres, pas 50… Daniel peut boire 3 verres, à la rigueur, il peut boire 3 verres, mais pas 50, vous êtes d’accord avec moi ? Daniel peut boire 4 verres, c’est vrai, ça peut arriver, il peut boire 4 verres mais pas 50, vous êtes d’accord ? Daniel peut boire 5 verres, ça peut arriver de boire 5 verres, pas 50… etc… Daniel peut boire 48 verres, pas 50 ! Daniel peut boire 49 verres, pas 50 ! Daniel peut boire 50 verres, pas 50 ! Eh ben si, il peut en fait !!!

Un autre margelien absent depuis deux semaines doit également accompagner Daniel lors de ses apéros d’avant-match : il s’agit de Matthieu. D’abord victime d’une soi-disant gastro-entérite, Alexis Sanchez simulerait à présent une blessure à la cheville pour rejoindre Daniel au bar de la Timone chaque lundi. L’excuse d’une blessure éveille d’ailleurs moins de soupçons qu’une simple gastro. En fait, les vomissements de Sancho ne s’expliqueraient pas par cette gastro mais par les trop grandes quantités d’alcool que notre Mexicain consomme avec Daniel. « Matthieu, il tient pas la boisson, il tient pas la boisson, il tient pas la boisson, comme Charmasson ! Oh ! Oh ! Oh ! »
Pour en revenir au match, nos joueurs n’avaient pas encore tiré au but après vingt minutes de jeu alors que leur gardien était encore un joueur de champ. Sur un coup-franc rapidement joué par Sylvain, j’héritais du ballon, je m’avançais et je décidais de frapper de 30 mètres. Mon tir, le premier de la rencontre pour notre équipe, était malheureusement contré par un défenseur alors qu’il prenait la direction de la lucarne. Rolando a failli signer son retour par un magnifique but. Dommage ! Et que les mauvaises langues super galloises, assises sur le banc de touche, qui suggèrent que ma frappe n’était pas cadrée, fassent le résumé à ma place, comme je l’ai entendu grâce à mes grandes oreilles : « Pour ce match, c’est moi qui fais le résumé ! ». J’attends toujours !
À la 30ème minute, Spi allait ouvrir le score grâce à ce qui est devenu une de ses spécialités : son jeu de tête ! Anthony réalisait une transversale sur Benoît qui centrait pour Spi. Notre numéro 23 catapultait le ballon au fond des filets grâce à une tête décroisée (1-0). Margeray prenait l’avantage contre le cours du jeu.
Jusqu’à la mi-temps, la partie s’était rééquilibrée et aucune action de part et d’autre n’était à signaler malgré quelques pertes de balle de nos défenseurs. À ce propos, il faut signaler qu’Asur réussit un plus grand nombre de relances que l’an dernier ; ce qui n’est évidemment pas un exploit étant donné le nombre incalculable de relances asurdeuses qu’il faisait lors de la précédente saison. En fait, ces progrès sont dus à un changement de chaussures et surtout de pointures : Asur est passé d’un 45 à un 43 ! Notre polyvalent défenseur a mis un an à s’apercevoir que ses crampons avaient deux pointures de trop ! Il était temps !
Lors de la pause, Gilles se montrait déçu par notre prestation tant nous avions été déficients dans beaucoup de domaines lors cette première mi-temps. Il fallait mieux faire pour préserver notre avance. Dès l’entame de la seconde période, nous nous montrons plus entreprenants grâce à un joueur : Spi. Par deux fois, notre attaquant de poche combinait avec l’ainé des Gainnier qui venait d’entrer mais, par deux fois, le portier visiteur détournait sa frappe en corner. Buteur et très actif, Spi héritait naturellement de la meilleure moyenne sur SportEasy mais aucun joueur ne l’a élu homme du match. Bizarre !
À l’heure de jeu, Nicolas se dirigeait vers son premier clean sheet de la saison mais Coach Favier décidait d’anéantir tous nos espoirs de ne pas encaisser de but. Qu’a donc fait Gillou ? S’est-il précipité dans les vestiaires pour se changer et prendre la place de Nicolas dans les buts ? Non, Gilles a tout simplement fait rentrer Julien en défense centrale. Lorsque Daniel l’encourageait en lui disant qu’il « allait faire un bon match », Super Gallo lui répondait : « Ne t’inquiète pas, je vais marquer ! »… Mais Ju, on ne te demande pas de marquer des buts mais de bien défendre pour ne pas en prendre !
À dix minutes de la fin du match, le rentrant Persia persait puis servait Thomas en profondeur dans le dos de la défense. La frappe croisée de notre numéro 14 nous donnait un avantage de deux buts (2-0). Margeray pouvait respirer !
Thomas fêtait normalement son but alors que Kévin, tout heureux d’avoir fait une passe décisive, réaliser un énigmatique et hallucinant double salto avant et manquait de se briser les deux jambes. Qu’est-il donc arrivé à Harry Kane ? Croyait-il avoir marqué ? Non ! A-t-il consommé trop de weed lors de son long séjour thaïlandais ? Peut-être ! Fêtait-il la Kippa d’Or 2018 qu’il venait de remporter pour la dixième année consécutive ? Probable ! Kévin voulait-il obtenir une meilleure note artistique que Julien, Anthony, Gilles et Nicolas ? Sans doute. Ou alors Persia est-il tout simplement orphelin de l’organe le plus important de notre système nerveux, le cerveau ? Ça doit être ça !
Il restait deux minutes à jouer quand Julien passait à l’action : il commettait une faute à l’entrée de la surface qui permettait aux visiteurs de réduire l’écart (2-1). Faire comprendre à Super Gallo qu’il faut qu’il arrête de prendre des risques, c’est comme chercher la quadrature du Cercle, c’est un problème insoluble. Grâce à Julien, je fais un jeu de mot avec le nom de l’équipe adverse toutes les semaines. Au moins, il sert à quelque chose le lundi ! Merci Julien !
Sur le but, Nicolas s’est encore fait surprendre sur son côté ouvert, comme contre le Celtic C. Il faudra que notre gardien fasse des exercices spécifiques sur coup franc avec un bon tireur à l’entrainement. Ce spécialiste ne sera évidemment pas Gallo car, pour progresser, Nicolas aura besoin d’un tireur qui cadre ses frappes. Il semble que ce but encaissé par Nicolas ait injustement influencé les notes que lui ont attribué nos joueurs, coupables d’avoir un peu vite oublié ses deux arrêts salvateurs du début du match. Sinon comment expliquer sa basse moyenne de 6,5/10 ? Bizarre !
Les dernières minutes voyaient Thomas dribbler le dernier rempart adverse mais échouer sur le poteau. Puis, dans les arrêts de jeu, ce même gardien était monté sur un corner pour égaliser. Le ballon était dégagé par notre défense et Kévin Corot partait seul vers le but vide. Mais Mkhitaryan sifflait la fin du match, privant ainsi Kim K de son dixième but de la saison. Si j’avais été l’arbitre, j’aurais attendu que Kévin soit devant la ligne de but pour mettre fin à la rencontre, ça aurait été plus rigolo !
Voilà ! Dans les vestiaires, les margeliens célébraient leur victoire en donnant plein de coups à Wacou qui venait de fêter son anniversaire. Margeray accroît donc son avance en tête du championnat avant de rencontrer la semaine prochaine l’équipe de l’ASM Vieux Port alors que quatre prétendants au titre se rencontreront. Pendant que nos poursuivants laisseront des plumes, nous mangerons du vieux porc… Désolé !


Salut les gars !
Il aura fallu attendre cinq matchs de championnat pour que je commente notre première défaite de la saison en poule Élite (4-2) face un adversaire, Case SC, qui n’avait pourtant gagné qu’une seule fois depuis le début de la saison. Vue la physionomie du match, cette victoire tout à fait logique est très loin du Case du siècle que j’avais annoncé dans mon précédent résumé.
Effectivement, cette déconvenue était prévisible tant les similitudes étaient nombreuses avec celle concédée il y a un an contre l’équipe de Roy des Co (0-1). Ce match mémorable avait eu lieu un 27 novembre sur un terrain stabilisé après quatre victoires consécutives en championnat et, comme ce lundi, j’arrivais en retard à cause d’une participation à un conseil de classe. Avec de telles analogies, j’aurais logiquement dû parier quelques centaines d’euros sur un succès de nos adversaires du soir et même sur le score exact de la rencontre (4-2) mais un détail me faisait penser qu’on allait gagner : l’absence sur le banc de touche de Steffane Schramm !
Promis, c’est la dernière fois que je fais référence à mon ancien coach préféré dans mes résumés. J’ai d’ailleurs appris avec plaisir que Steffane évoluait tous les vendredis dans l’équipe BPA7 vétéran du Celtic. À en croire les propos de leur président, Darma, l’Austin Powers celte, tout va bien pour Steff : « Derrière, c’est solide avec Schramm qui contrôle tout ! ». Même s’il contrôlait moins de choses avec nous, Steffane sera bientôt rejoint par un de nos ex-coéquipiers, Jérémy Garcia, qui a pris la peine de contacter nos dirigeants pour demander sa démission, lui…
Pour en revenir à notre défaite du soir, elle nous empêche d’atteindre l’objectif que l’on s’était fixé : battre le record de 14 victoires consécutives en championnat du PSG version qatarie. Mais, bon, contrairement à l’équipe de la capitale, notre club n’a pas un sou et notre président gère son argent comme un Persia… euh pardon, comme un Juif !!!
À propos de Kévin, son retour sur les terrains est attendu avec impatience pour aider ses coéquipiers à se relever de cette défaite. Après un long séjour en Thaïlande, Persia est de retour à la casa et foulera à nouveau le synthétique de Sevan lundi prochain sauf s’il se rend à Paris pour se voir remettre le Ballon d’Or France Football 2018. Que tout le monde se rassure, l’Harry Kane margelien sera bien parmi nous contre Le Cercle et ne déjouera pas les pronostics dans l’attribution du Ballon d’Or. Le seul trophée que Persia est en capacité de remporter cette année est la Kippa d’Or 2018 !
Comme je n’étais pas présent dans les vestiaires, je ne pourrai malheureusement pas commenter l’avant-match. La faute au principal adjoint de mon collège qui n’a pas accédé à ma demande d’éviter de programmer mes conseils de classe le lundi. Résultat : je dois assister aux conseils de trois de mes quatre classes les trois lundis qui viennent. Sympa de la part d’une personne qui joue depuis cette saison au football en FSGT le lundi soir dans l’une des équipes BPA7 séniors du club de… l’AS Margeray, grâce à moi !!! Rien que pour ça, je sécherai le prochain conseil de classe en espérant que mon chef n’ait pas la mauvaise idée de lire la rubrique « La Baldacchinade » de notre site…
De 20 joueurs disponibles le matin du match, notre effectif était réduit à seulement 13 unités à l’entame de la rencontre. Notre équipe se retrouve ainsi privée des 3/4 de sa colonne vertébrale : Pelloux-Babikian-Coulange-Pasqualini. Margeray débutera donc le match avec le quatuor Favier-Gallo-Coulange-Corot, l’équivalent de la colonne vertébrale d’une octogénaire en déambulateur !
Je plaisante évidemment ! Notre défaite n’est pas due à ces nombreuses défections mais s’explique par l’absence de soutien populaire. Présents lors des quatre premiers matchs de championnat, les membres du Commando Chicha n’avaient pas pris place dans le parcage visiteur du stade de la Rose Rollandin ce lundi soir. Le seul club de supporters de l’histoire de l’AS Margeray s’est auto-dissous après seulement un mois d’existence pour des raisons budgétaires. Son président d’honneur, Jérémy Crochet, a, quant à lui, logiquement démissionné…
Lorsque j’arrivais enfin au stade vers 19 h 25, je croisais les joueurs qui me saluaient avant de rejoindre le terrain. Un seul margelien osait passer devant moi sans me dire bonjour : Benoît Gainnier. Je vois que son frère Florent a déjà déteint sur lui sauf que, pour une fois, l’ainé des Gainnier m’a fait la bise. Vu sa prestation sur le terrain, heureusement que notre numéro 10 m’a dit bonjour sinon je ne me serais jamais aperçu qu’il était venu jouer ce soir…
En ce qui concerne Benoît, même s’il ne m’a pas salué, je l’ai quand même élu « homme du match » pour son entrée et son but. Il aurait été plus logique de voter pour Sylvain mais tant que Coulange ne viendra pas jouer le vendredi soir avec les vétérans du club, je ne lui donnerai pas ma voix. Je sais, ce raisonnement est un peu similaire à celui des joueurs qui mettent 1/10 à toute l’équipe quand on perd un match : du grand n’importe quoi !
La rencontre avait déjà débuté quand je rejoignais sur le banc Benoît, Jérémy et… Daniel. Bien que blessé, notre capitaine était quand même venu soutenir ses coéquipiers. Alors que Coach Favier avait pris place dans les buts, le duo Garcia-Mourinho, alias Baldacchino-Babikian, dirigera l’équipe ce soir. Un nouveau rôle pour notre Portugais qui aura peut-être trop de pression. Mais non, Daniel n’a jamais la pression, il la boit ! Désolé pour ce jeu de mot qui ne marche pas avec notre capitaine car il n’aime pas la bière. Daniel préfère laisser consommer cette boisson à des petits gros rouquins d’origine allemande… Ouppps, j’ai reparlé d’Alan ! Encore désolé !

Notre entame de match présageait d’une rencontre compliquée sur ce terrain stabilisé que nos joueurs n’arrivent décidément pas à apprivoiser, contrairement à nos adversaires. En effet, les joueurs de Case étaient disponibles, exerçaient un pressing efficace puis variaient jeu court et jeu plus direct avec justesse.
Très vite, les locaux ouvraient donc logiquement le score. Julien récupérait un ballon devant notre surface et le conservait au lieu de le dégager. Morgan héritait finalement du cuir qu’il relançait directement sur un milieu jaune et noir. Après un décalage et un centre en retrait, un attaquant croisait sa frappe et marquait (1-0). Margeray était menée et Gilles s’en prenait à Julien en lui criant dessus comme si Super Gallo avait une case en moins…
Malgré des débuts poussifs, nous nous créons une occasion d’égaliser par l’intermédiaire du margelien le plus entreprenant sur le terrain : Kévin Corot. À la réception d’un centre, Kévin reprenait subtilement le ballon en se retournant mais sa frappe heurtait le poteau. Notre numéro 11 n’a vraiment pas de cul ! Pour le troisième résumé consécutif de la saison, je parle des airbags fessiers de Kim K qui, cette fois, n’est pas tombé par terre de façon lamentable…
Ensuite, Ghis se blessait à un genou, Benoît entrait dans le couloir droit et Spi passait en pointe à la place de Kévin qui était repositionné arrière droit. Après ce changement, Asur évitait le 2-0 en repoussant acrobatiquement sur notre ligne un ballon qui avait lobé Gilles. Ce geste asurien (et non aérien) rappelle le sauvetage que Daniel avait réalisé une semaine plus tôt contre le FC Zar grâce à un tacle rageur. Je répare ici cet oubli pour ne pas entendre parler de cette omission jusqu’à la fin de l’année…
Sur cette action, Gillou s’est bloqué le dos malgré un plongeon plein de graisse… euh plein de grasse… ou plutôt plein de grâce… Pour Gilles, ça donne : note technique : 7/10, note artistique : 7/10, et note SportEasy : 4/10. Je profite de la blessure de notre président pour caser un double jeu de mot que tout le monde ne comprendra pas tant notre portier a un corps d’athlète pour son âge avec un parfait IMG (Indice Masse Grasse) égal à 15 % !
Dominateur, le SC Case finissait par faire le break à la 35ème minute. Lancé en profondeur, un attaquant lobait Gilles qui ne pouvait qu’effleurer le ballon (2-0). Nous répliquions par un coup franc de Julien au-dessus de la transversale et par une tête de Benoît sur une touche qui passait à ras du poteau.
La mi-temps était sifflée. Coach Favier, que nous avions perdu mentalement depuis sa blessure au dos, ne prenait pas la parole. Sylvain avait demandé à ses coéquipiers de resserrer les lignes pour enfin jouer en bloc après que j’aie insisté sur le manque de disponibilité et de présence sur les seconds ballons de nos joueurs. Mais, bon, il ne sert à rien à Rudi Garcia de prendre la parole dans ces circonstances car il n’y a… « pas de remontada ! Pas de remontada ! Pas de remontada avec Garcia ! Oh ! Oh ! Oh ! ».
Et pourtant, le scénario envisagé se profilait dès l’entame du second acte. Jérémy était entré à la place de Flo Gainnier mais c’est Super Gallo qui réalisait une Super ouverture pour Benoît qui exécutait un Super lob pour réduire Superbement le score (2-1). Margeray reprenait espoir.
Seul problème, nous n’aurons plus une seule occasion jusqu’au temps additionnel. Trop apathique au milieu, on laissera une ouverture surprendre à nouveau notre défense à l’heure de jeu. L’attaquant fixait Gilles et le match était casiment plié (3-1). Que les fidèles lecteurs qui ont l’habitude de m’envoyer des textos pour me signaler des fautes d’orthographe inexistantes ne me transmettent pas de SMS afin de m’indiquer une erreur dans cette phrase, elle est volontaire.
Plus tard, une erreur de communication scellait l’issue du match. Alors que Julien était face au jeu, Sylvain déviait de la tête un ballon dans les pieds d’un joueur local qui ne se faisait pas prier pour aggraver la marque (4-1). Margeray sombrait. Sur cette action, Julien aurait crié « laisse » à Sylvain qui lui aurait dit : « je prends ». La caméra isolée de Canal + qui a suivi Super Gallo pendant tout le match (… pauvre caméraman !) confirme la version de Julien.
L’absence de Daniel se sera fait sentir ce soir. Privé de son capitaine, le navire margelien a tangué durant tout le match. Et quand on laisse le gouvernaille du paquebot à Francesco Gallo Schettino, en référence au commandant du Costa Concordia, le bateau ne tangue pas, il coule !
Dans les arrêts de jeu du match, Thomas marquait son 5ème but en 5 matchs de championnat sur un service de Jérémy (4-2). L’arbitre sifflait alors la fin du calvaire.
Enfin, plusieurs éléments résument parfaitement notre sale soirée. Tout d’abord, les notes oranges et rouges, couleurs « sang », obtenues justement sur SportEasy par nos joueurs. # le sang, oui mais pas trop ! Ensuite, l’espoir de Kévin afin que nous finissions champions : « De toute façon, le SC Case va faire forfait général cette année ! ». Il faut toutefois que ce forfait général soit acté avant la fin des matchs allers sans quoi, nous ne récupèrerons pas les 4 points de la victoire puisque cette année, nous n’évoluons pas dans une poule à phase unique. Pour finir, l’analyse pleine de finesse de José Daniel Mourinho à la fin du match : « Ce soir, je me suis gelé les couilles ! ». Pas mieux !
Pour conclure, il ne faut pas tout remettre en cause malgré cette défaite. Nous restons leader de notre poule sous la menace du Celtic C qui devra toutefois remporter son match en retard contre le FC Zar pour nous rattraper… La semaine prochaine, on retournera à la case départ pour reprendre notre série de victoires sur notre synthétique de Sevan contre Le Cercle. Le Cercle, on ne va pas les faire tourner en rond mais on va les faire tourner en bourrique ! Désolé !


Salut les gars !
Pour ce quatrième résumé de la saison, nous avons obtenu une quatrième victoire en championnat face au FC Zar (2-1), au cours d’un match à haute intensité et très tendu. Après seulement quatre journées, nous creusons déjà un petit écart sur nos poursuivants et notamment sur nos adversaires du soir qui s’étaient déjà faits accrocher par l’ASM Vieux Port (3-3) en début de saison.
Le FC Zar qui ne va pas très bien, c’est plutôt surprenant ! Pas tant que ça finalement, dans la mesure où le double champion en titre de la poule Élite a essayé de recruter… Steffane Schramm cet été ! Un club qui envisage d’embaucher mon Allan préféré pour s’occuper de son équipe, c’est certainement qu’il vit une mauvaise passe. Et quand on constate que Zar s’est finalement attaché les services d’un ancien de la maison, le très sympathique Lionel, qui a réussi l’exploit de créer un club, le Cabot FC, dissous après seulement deux ans d’existence, c’est vraiment que ce club va très mal !
À partir de 18 h 30, le vestiaire commençait à se remplir quand un nouveau problème d’équipement réapparut. Après les deux chaussettes de Julien et le short de Thomas, c’est Daniel qui avait oublié le sien chez lui. Comme Jonathan et son bouledogue de chien n’étaient pas disponibles ce lundi, je prêtais mon short à Daniel. Il n’y a rien de plus normal qu’un défenseur central portugais joue avec le short de Rolando ! Mais bon, il ne faudrait pas me prendre pour le super intendant du club et, par pitié, ne me comparez pas à Shrek qui était d’ailleurs bien meilleur que moi dans ce rôle.
Dix-huit noms étaient couchés sur la feuille de match mais deux incertitudes planaient sur le onze de départ. Tout d’abord, Anthony avait du retard mais il arrivera finalement à temps pour débuter et nous épargner la titularisation de Kévin. Oufff ! Ensuite, Daniel était handicapé par un genou gonflé mais il fera un test concluant à l’échauffement pour débuter et nous épargner la titularisation de Morgan. Oufff !
À propos de notre capitaine, son genou a gonflé mardi dernier et il ne ressent aucune douleur malgré un claquement au niveau de son ménisque. Au lieu de se reposer avant ce match très important, Daniel a préféré solliciter son genou en jouant vendredi dernier une partie de… squash !!! Résultat, son genou a continué d’enfler. En vieillissant, Capitaine Babikian s’est bien assagi, contrairement à ce que j’ai pu écrire dans mon dernier résumé, mais il n’a pas encore muri ! Après Morgan qui s’est mis au tennis, voilà Daniel qui joue au squash, un autre sport de tapettes… euh de raquettes ! Quel sera le prochain margelien à se mettre au ping-pong ?
Le discours de Gilles détaillait essentiellement la stratégie à mettre en place pour contrer le 4-4-2 à plat d’un adversaire qui se présentera finalement presqu’au complet. Seul leur trapu milieu de terrain métisse manquera à l’appel.
Le match débutait. Nos joueurs étaient bien présents dans les duels sur le terrain mais Gilles avait déserté sa zone technique pendant une bonne dizaine de minutes à la plus grande surprise de nos remplaçants. Mais où était passé Coach Favier ? Pris par la pression de ce choc, Gilles était-il allé faire un gros caca ? Non ! En bon gauchiste de prof, avait-il rejoint les gilets jaunes pour bloquer les accès du centre commerciale de la Valentine en ce jour de Black Friday ? Non plus ! Après avoir fait un chèque de 30 € à l’arbitre, notre président s’était-il précipité au premier distributeur pour vérifier que les comptes du club étaient positifs ? Toujours pas ! En fait, Gillou était monté en tribune pour prendre « de la hauteur » et vérifier que nos adversaires évoluaient bien en 4-4-2 à plat, ce qui était pourtant bien visible depuis le banc de touche !?!?!
Dans cette tribune, se trouvaient certains de nos supporters, des amis de Nicolas et de Jérémy, qui nous suivent depuis quelques semaines déjà. Les membres du Commando Margeray aurait dû proposer à Gilles de fumer une chicha pour qu’il prenne vraiment « de la hauteur » comme il le souhaitait. Coach Favier aurait même plané sur le stade Sevan s’il avait fumé un social smock water melon ou plutôt un social smock citron, goût préféré du président d’honneur du Commando Chicha, Jérémy Crochet !
Après un quart d’heure de jeu, aucune des deux équipes ne s’était procurée de véritables occasions. C’était le moment choisi par Clément, joueur le plus technique de notre équipe, selon Gilles (grand technicien devant l’éternel), pour exécuter une ouverture parfaite en direction de Thomas. Ce dernier débordait et centrait pour Anthony, seul au second poteau, qui ouvrait le score (1-0). Margeray prenait l’avantage grâce à une passe décisive de Clément, selon Julien (grand passeur décisif devant l’éternel) …
Quelques minutes après ce but, Margeray obtenait un coup franc. La frappe de Julien passait au ras de la transversale malgré un tir magnifiquement exécuté avec grand talent… Slurp… Slurp… Ce lundi soir, Super Gallo avait décidé de faire taire les critiques des journalistes et autres consultants qui sévissent dans l’Équipe du soir et qui étrillent les performances de notre numéro 5, pourtant auteur de grosses prestations depuis le début de la saison… Slurp… Slurp…
Les joueurs du FC Zar essayaient de réagir en se procurant des occasions mais leurs attaquants, trop excentrés lors de leurs offensives, se heurtaient à la vigilance de Nicolas qui fermait bien ses angles. De notre côté, Anthony avait trop poussé un ballon alors qu’il venait de devancer leur gardien de but, sorti à la pêche loin de sa cage. Imaginer un black qui va à la pêche avec son chapeau et sa canne, c’est bizarre mais imaginer un black qui se prend une pêche, c’est moins farfelu ! Cela sera vérifié à la fin du match grâce à Bryan.
Justement, Bryan avait donné le ton dans l’impact durant cette première demi-heure. Copieusement insulté par son ami et ex-président du Cabot, le hooligan cagoulé Lionel, notre numéro 20 répondait à des coups par… des coups. Fernandez, il a la maturité d’un Babikian et il frappe comme un Babikian qui, lui, s’est toutefois assagi avec l’âge, comme je l’ai précédemment souligné. À la 30ème minute, Bryan crochetait volontairement un milieu défensif bleu et blanc qui faisait un appel plein axe. S’en suivait un attroupement et un carton blanc pour chacun des deux protagonistes. Après le Bryan « in the kitchen » du Cabot, le Bryan « with the nose in the lawn » du début de saison et le Bryan « is back » du Celtic, voici le Bryan « in the fight ».

À 5 minutes de la mi-temps, Wacou récupérait un ballon puis dribblait, redribblait puis re-redribblait. Ghis s’était contraint à dégager le ballon près de la ligne de corner. Sur la touche, un attaquant profitait d’un cafouillage pour tromper Nicolas d’une frappe sèche (1-1). Zar égalisait et la pause était atteinte sur un score de parité malgré une dernière frappe trop croisée du fighter Bryan.
Dans les vestiaires, Gilles rectifiait certains positionnements et encourageait ses joueurs à mettre le même engagement sans se gérer. Il remplaçait William par Sylvain, de retour après une blessure à la cheville qui l’a éloigné deux mois des terrains. Notre vétéran fera un retour flash éclair puisqu’après seulement deux minutes sur le terrain en seconde période, il réalisait un tacle à la Morgan qui lui valait un carton blanc. Comme toujours cette saison, nous tenions en infériorité numérique malgré la pression des visiteurs.
De nouveau à 11, nous nous créons les meilleures occasions : sur un centre venu de la droite, le rentrant, Florent Gainnier, reprenait le ballon d’une volée qui passait de peu à côté puis Pasqualini, bien servi par Spi, buttait sur le portier adverse.
Nous héritions ensuite d’un coup franc à 40 mètres des buts de Zar. Le seul joueur qui pensait marquer d’aussi loin se saisissait du cuir, le posait et prenait son élan. Ziiiit ! Ziiiit ! Une connexion neuronale plus tard et Julien tirait 15 mètres à côté de la cage. C’était prévisible car Super Gallo tire correctement un coup franc tous les 25 tentés, les statistiques de Canal+ faisant foi !
Après qu’Asur se soit frictionné avec le dénommé Yanis, notre ballon « Ligue des Champions » était quillé dans une villa jouxtant le stade. Le cœur de Coach Favier s’était arrêté de battre, croyait-on ? Non, non, Gilles prend désormais une garantie décennale sur chaque ballon « Ligue des Champions » acheté ; ce dernier lui sera donc remboursé par l’assurance du club. Ouffff !!!!
Après Sylvain et Florent, Morgan faisait son apparition sur le synthétique de Sevan et suppléait avec solidité Wacou qui était monté d’un cran dans le couloir gauche. Malgré un retour satisfaisant après sa blessure à la cheville, on sent bien que Meug n’est pas encore bien rentré mentalement dans sa saison. Deux indices me font penser cela. Tout d’abord, en deux matchs, le boucher margelien n’a pas encore réalisé un seul tacle à la gorge sur un adversaire. Bizarre ! Ensuite, pour me saluer, Morgan avait pour habitude de me lancer un sympathique « la tête que t’as ! » alors que, depuis deux semaines, je n’ai droit qu’à un classique « Bonjour Cédric ! ». Avec le cocard que j’avais à l’œil gauche ce lundi, c’était l’occasion pour lui de me chambrer… Mais non, rien ! Surprenant !
À un quart d’heure de la fin du match, nous restions solides malgré de nombreuses touches et coups francs visiteurs qui manquaient de prendre l’avantage sur une frappe à l’entrée de la surface trop enlevée. Nous réagissions grâce à Anthony qui croisait malheureusement trop sa frappe. Chaussé avec des barrettes, le Berbatov margelien se signalait surtout par d’impressionnantes glissades qui étaient tout aussi mal maitrisées que les tacles de Julien. Pour Anthony, ça sera. Note technique : 0/10. Note artistique : 0/10. Et note SportEasy : 7,8/10 ! Un bilan tout de même supérieur à celui de Julien (note technique : 0/10 ; note artistique : 0/10 et note SportEasy : 1/10) qui est pénalisé par sa note SportEasy !
À la 86ème minute, Jérémy, entré en même temps que Benoît, déposait un coup franc sur la tête d’Anthony qui marquait son 5ème but en 2 matchs de championnat (2-1). Margeray repassait devant, devait tenir quelques minutes, et pourquoi pas, contrer. C’est ce qui se passait sur un long ballon vers Anthony. Il devançait le dernier rempart adverse, encore parti à la pêche, le dribblait mais sa frappe mourrait dans le petit filet. Pasqua n’avait pas profité d’une nouvelle sortie asurdeuse du gardien de Zar. Ah non, pardon, d’une nouvelle sortie hasardeuse du gardien de Zar. Il ne faut pas confondre ! Selon le Petit Robert, « hasardeux » est un adjectif qui qualifie quelque chose qui expose à des périles, qui comporte des risques, alors qu’« asurdeux » est un adjectif qui qualifie, en football, des relances qui exposent à des périles, qui comportent des risques. Ah ben, en fait, ces deux mots sont synonymes : le gardien de Zar a bien fait une sortie asurdeuse.
Les champions en titre auront deux dernières occasions mais Nicolas maitrisera deux frappes en étant allé vite au sol. Pour les plongeons de Nicolas, ça sera. Note technique : 7/10. Note artistique : 7/10. Et note SportEasy : 7/10 ! Un bilan bien meilleur que ceux de Julien et d’Anthony puisque Nicolas va au sol avec plus de graisse… euh pardon, je voulais écrire avec plus de grasse… euh avec plus de grâce… Désolé Nicolas, j’ai commis une faute de frappe et le correcteur orthographique de SportEasy n’a pas bien fonctionné !
La fin du match était proche quand Kévin se retrouvait au sol et essayait de balayer son vis-à-vis. Une fois debout, Corot se retrouvait nez à nez avec son adversaire. Un nouvel attroupement se formait et Gilles sortait précipitamment de son banc de touche pour… tacler Kévin ! Kim K tombait lamentablement par terre pour la deuxième fois en deux matchs et fut une nouvelle fois sauvé par ses airbags fessiers. Spi recevait un coup de pied du gardien de Zar qui se prenait une droite de Bryan venu venger son coéquipier. C’est ainsi que le pêcheur black fut pêché !
L’arbitre faisait reprendre la rencontre et sifflait la fin deux minutes plus tard. Les margeliens fêtaient leur victoire dans les vestiaires puis au Mc Donald’s en compagnie des membres du Commando Chicha. Comme Nicolas avait commandé un menu salade, je pensais lui mettre la note de 10/10 pour son match mais quand je me suis aperçu, qu’à l’instar de Jérémy, il avait laissé son plateau sur sa table sans le vider à la poubelle, j’ai revu mon évaluation à la baisse. Tant pis pour lui !
Sur ce, je vous donne rendez-vous lundi prochain pour la 5ème journée du championnat au stade de la Rose où nous affronterons le SC Case sur un terrain stabilisé. L’an dernier, après 4 victoires consécutives en championnat, nous avions concédé notre première défaite de la saison (1-0) contre une équipe mal classée, Roy des Co, sur la terre battue du stade de Saint-Marcel. À nous de retenir les leçons du passé et de ne pas commettre les mêmes erreurs pour éviter le Case du siècle. Désolé !

24 novembre 17:34


Salut les gars !
Cette troisième journée du championnat nous a permis de consolider notre première place au classement grâce à un succès face au Celtic C (3-4), une équipe qui joue très bien mais dont la possession est trop stérile. Notre équipe n’aura jamais été menée au score, un véritable exploit en ce début de saison !
Une semaine après la victoire de 12 margeliens face à l’AS La Famille (3-2), tous les joueurs étaient bien présents au rendez-vous du stade Lebert pour en découdre avec l’ennemi celte. Parmi les 16 convoqués, une nouvelle recrue faisait sa première apparition en compétition : Anthony Pasqualini. Ce pur attaquant doit faire oublier notre aventurier Tom (ce qui ne sera pas facile), égaler l’efficacité du Kévin Corot version 2018/2019 (ce qui est faisable) et envoyer aux oubliettes notre Thaïlandais Kévin Persia (ce qui ne sera pas très compliqué). Absent lors des deux premières journées de championnat à cause de mauvaises conditions météorologiques, Anthony marquera ses débuts par un retentissant triplé. Eh oui, ce lundi, pas de vent, ni de pluie, il y avait Pasqualini ! Je plaisante, Anthony est un joueur qui a faim de ballon et « qu’il pleuve ou qu’il mouille, il s’en bat les couilles ! ». Je reprends ici une devise d’un club de supporters de l’OM qui est tout pourri et pour lequel je me suis pourtant réabonné il y a deux ans : le Commando Ultras !
Dans les vestiaires, la malédiction sur les problèmes d’équipement touchait ce soir Thomas qui avait oublié son short. Puisqu’il ne me servira plus cette saison, je lui prêtais alors le mien ; c’était l’assurance pour Thomas de courir aussi vite que Rolando… Heureusement pour lui, son frère Jonathan, accompagné de son bouledogue de chien, lui apportera son short avant le coup d’envoi !
De retour aux affaires, Gilles fixait l’objectif du jour : une victoire avec de l’efficacité, de la solidarité et peu de cartons blancs. Il fallait retenir les leçons de l’an dernier et de notre victoire en Coupe Crédit Mutuelle contre ces mêmes celtes (2-0) au cours de laquelle 5 cartons blancs avaient été distribués, ce qui nous avaient valu de jouer à 8 contre 11 pendant quelques minutes… Réflexion de Julien Gallo : « Oui mais on avait tous joué derrière ! ». Heureusement qu’à 8 contre 11, on joue tous derrière ! Super Gallo voulait certainement qu’on joue en 3-1-3 avec lui comme troisième attaquant…
Après un véritable échauffement, le match allait démarrer. Avant le coup d’envoi, le fameux cri de guerre des joueurs du Celtic, tous regroupés dans leur moitié de terrain, résonnait dans le stade : « HAIL ! HAIL ! The Celts are here ! ». Même si nos adversaires du soir auraient plutôt dû entonner mon prémonitoire « HAIL ! HAIL ! The Celts will lose ! », eux comme moi avions raison : les Celtes étaient là et ont perdu.
L’entame de match était surtout marquée par un premier carton blanc de Kévin qui avait intelligemment fauché un attaquant adverse parti seul au but. Après cette exclusion temporaire, Julien lançait en profondeur Thomas, ce dernier fixait le gardien et servait Anthony qui ouvrait le score (0-1). Première attaque et premier but pour Margeray.
Malgré cette ouverture du score, nos joueurs affichaient une étonnante fébrilité avec des relances mal assurées et des dégagements approximatifs. Une perte de balle précipitait d’ailleurs l’égalisation celte au quart d’heure de jeu : lancé en profondeur, le numéro 10 local trompait Nicolas d’un petit piquet (1-1). Tout était à refaire !
J’ai sans doute une explication aux hésitations margeliennes : le ballon fourni par l’équipe receveuse était mal gonflé. Sans doute aurait-on dû leur prêter notre pompe ou plutôt la pompe d’un certain Steffane Schramm. Effectivement, l’ex-margelien, sans même se donner la peine de contacter ses anciens dirigeants, a demandé à Kévin qu’il lui récupère un gonfleur qui n’est certainement pas le sien… Encore une sortie de grande classe de la part d’Alan, que j’adore !
À la 20ème minute, nous héritons d’une touche dans le camp celte. Spi trouve Thomas au second poteau qui nous redonne l’avantage grâce à une frappe croisée (1-2). Margeray reprenait les devants mais Julien allait rapidement écoper d’un deuxième carton blanc collectif. Notre numéro 5, qui s’était pourtant rendu coupable d’un tacle très dangereux, les deux pieds décollés du sol, jugeait son intervention propre ?!?! Ah bon ! Le tacle de Super Gallo ressemblait plutôt à la chute d’un mauvais patineur artistique qui aurait trébuché après un double salto raté. Note technique : 0/10. Note artistique : 0/10. Et note SportEasy : 1/10 ! Par ailleurs, Julien réclamait même qu’on lui attribue une passe décisive sur le but d’Anthony alors qu’il avait simplement effectué une ouverture au passeur, Thomas. Il faudrait expliquer à Ju qu’une passe décisive est donnée au joueur qui réalise la dernière passe avant le but et non l’avant-dernière…
À 11 contre 10, les verts et blancs manquaient l’égalisation à cause d’une frappe dévissée d’un attaquant pourtant bien placé au second poteau. Par la suite, Thomas avait l’occasion de faire le break mais son tir était détourné par le gardien local. De retour sur le terrain, Julien voulait compenser une perte de balle margelienne mais il déséquilibrait un celte dans la surface de réparation. Pénalty ! D’une belle claquette, Nicolas détournait le ballon sur la barre mais, avec l’effet, le cuir rebondissait en finissant dans les filets (2-2). Après l’analyse des images faite par le comité de visionnage de la FSGT, ce but a été accordé à Nicolas contre son camp : notre gardien a donc marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs !
Juste avant la mi-temps, Daniel prenait une vilaine semelle de la part d’un attaquant celte. Deux minutes plus tard, notre capitaine, pas rancunier, effectuait un tacle sur ce même joueur, se relevait et le balayait paisiblement. L’arbitre, sûrement d’origine lusitano-arménienne, sifflait alors un surprenant coup-franc en notre faveur. La clémence de l’homme en noir a ainsi évité à Daniel de récolter un 4ème carton blanc consécutif en quatre matchs contre une équipe du Celtic. Alors non, Capitaine Babikian, qui a fêté ses 25 ans il y a tout juste une semaine, ne s’est certainement pas « assagi en vieillissant », il a seulement bénéficié de l’incompétence de l’arbitre. Heureusement pour nous !

À la pause, Gilles pestait contre les erreurs qui ont permis aux celtes de revenir au score par deux fois et demandait à ses joueurs de bien négocier les situations de contre, faute d’être en capacité de développer un jeu de conservation.
À la reprise, le match restait longtemps équilibré. Depuis le banc de touche, Gilles imaginait alors le portrait-robot du parfait margelien : « L’idéal serait d’avoir un joueur qui aurait la qualité de passe de William, la combativité d’Aymeric, le physique de Coulange et la technique de… Clément ! ». Quoi, la technique de Clément ?!?! Et pourquoi pas l’intelligence de Julien pendant qu’on y est !
La rencontre basculait à la 70ème minute quand Spi trouvait Anthony qui redonnait l’avantage à notre équipe en marquant son deuxième but personnel (2-3). À défaut de marquer ce soir, Florent aura été l’auteur de deux passes décisives : son obscur travail défensif dans son couloir gauche était alors récompensé. Depuis qu’il a réalisé les 10 km d’Algernon il y a un mois à Marseille, Spi multiplie de façon surprenante les allers retours durant les matchs : cela nous permet de gagner et lui, d’éliminer toute la nicotine et l’alcool qu’il a dans son organisme !
Ensuite, Julien écopait d’un deuxième carton blanc. Huit mois après le fameux match de la sélection contre le Celtic (2-0), Julien est le troisième joueur à être expulsé 10 minutes dans une rencontre et a voulu copier deux vieux : Témou et moi. Les vétérans de la Margeray, ils sont souvent « imités mais jamais égalés ». Je reprends ici une devise d’un club de supporters de l’OM qui est tout pourri et pour lequel je me suis pourtant réabonné il y a deux ans : le Commando Ultras ! Je crois l’avoir déjà dit ça. Non ?
Sorti un peu plus tôt, Kévin devait alors entrer arrière droit et Asur basculait en défense centrale à la place de Julien. Sur sa première intervention, Corot défendait en reculant, trébuchait et tombait lamentablement le cul par terre. Plus de peur que de mal pour Kim K dont les airbags fessiers avaient amorti la chute. Oufff ! Cette action provoquait toutefois de vives réactions de la part des supporters margeliens venus en nombre s’entasser dans le parcage visiteur du stade. Ils étaient 6 : quatre collègues de Kévin, Nicolas et Jérémy puis Jonathan et son bouledogue de chien. Corot, c’est le seul joueur au monde à faire venir des connaissances au stade pour qu’ils se moquent de lui !
On entrait dans le dernier quart d’heure quand Anthony manquait trois occasions d’aggraver la marque. Seul face au goal, il croisait d’abord trop sa frappe. Puis, après avoir intercepté une passe en retrait d’un défenseur celte et dribblé le gardien, il trouvait le petit filet extérieur. Enfin, une tête trop enlevée passait au-dessus de la barre transversale. Pasqualini finissait quand même par faire le break après un relai avec Benoît (2-4). Sur cette action, le cadet des Gainnier était hors-jeu mais la VAR ne sera utilisée que lors de la saison 2019/2020 en FSGT. Heureusement pour nous !
Alors que la fin du match approchait, Anthony, qui venait d’être sanctionné pour la même faute qu’un joueur celte avait commis sur lui, se plaignait à l’arbitre. Ce dernier excluait temporairement le Berbatov margelien et nous nous retrouvions à 9 contre 11. Pour les joueurs qui n’ont pas découvert le football en 2010 comme notre capitaine, Dimitar Berbatov est un buteur bulgare, longiligne et technique, qui a notamment évolué à Manchester United à partir de 2008.
Il ne manquait plus qu’une seule expulsion pour que le record de 5 cartons blancs du 24 mars dernier ne tombe. Mais non, Margeray tenait jusqu’au bout malgré un coup franc magnifiquement transformé par le dénommé Max (3-4). Effleurant seulement le cuir, Nicolas aurait sans doute détourné le ballon s’il ne s’était pas amusé à jouer à cache-cache avec le buteur celte en se plaçant derrière le mur rouge et noir.
Avant de conclure, je voudrais préciser que les nombreux votants ont élu, à juste titre, Anthony, comme homme du match et ont bien noté chaque coéquipier malgré les réserves de Julien. Notre ex-joueur de la PHB du 1er Canton… euh pardon, de la DHR du 1er Canton, se plaint de sa moyenne de 4,5/10. Avec deux cartons blancs reçus, un pénalty provoqué, quelques pertes de balles habituelles et une couverture non assurée, notre Super Gallo national méritait certainement un 8/10 !!! Et dire que le numéro 5 margelien avait consciencieusement préparé son match : il s’était reposé toute l’après-midi, n’avait pas bu une seule goutte d’alcool ni fumé une seule cigarette avant cette rencontre. Ben, pour le prochain match, Julien, fume-toi des pétards et saoule-toi en buvant quelques dizaines de mauresques ! Tu seras meilleur !
Toujours au sujet des notes, le mystère de la mauvaise moyenne obtenue par Kévin Persia la semaine dernière a été percé. J’espère que, depuis la Thaïlande, Harry Kane appréciera cette révélation de Football Leaks : son homonyme, Kévin Corot, lui a attribué la note de 1/10 !!!!
À la fin du match, les margeliens fêtaient cette 3ème victoire consécutive qui leur permet de rester leader de leur poule en championnat. Après le traditionnel chant de victoire, la voix d’Amel Bent et son tube « Ma Philosophie » résonnaient dans le vestiaire. Comment un joueur peut-il écouter ce genre de musique ? Si ce fameux margelien veut un jour récupérer son poste d’attaquant, il doit… viser la lune, ça ne lui fait pas peur, même à l’usure, il y croit encore et en cœur, des sacrifices, s’il le faut il en fera, il en a déjà fait mais toujours le point levé !!!
Sur ces belles paroles, je vous donne rendez-vous lundi prochain au stade Sevan pour le choc de la 4ème journée contre le champion en titre, le FC ZAR. À nous de leur montrer que l’on n’est pas leader du championnat par haZARd ! Désolé !

17 novembre 16:27


Salut les gars !
Voici un court résumé de la deuxième journée du championnat qui a vu notre formation battre l’AS La Famille (3-2) dans notre antre de Sevan. Ce succès conforte notre première place au classement puisque nous sommes la seule équipe de la poule avec deux victoires en deux matchs joués. Seul notre futur adversaire, le Celtic C, exempt pour cette journée, pourrait prochainement égaler cette performance.
Pour cette rencontre, notre coach était absent. Depuis son énorme performance en match amical face à nos amis de la B, Gilles, élu homme du match avec une moyenne de 8/10, s’est sans doute dit qu’il ne ferait pas mieux à son âge et a peut-être décidé que ce match amical serait son jubilé en tant que gardien et que… coach. Même en vétéran, Coach Favier ne gère plus l’équipe et laisse sa place sur le terrain à un autre gardien, Fabrice Cadeau, qui est pourtant un moins bon portier que lui, comme son nom l’indique. Il y a deux semaines, notre président s’est même permis de jouer dix petites minutes dans le champ avec les Old Devils mais il a malheureusement perdu plus de ballons qu’il n’en a reçus. Il portait alors le numéro 9 de l’emblématique Steffane Schramm qui, selon les révélations de Football Leaks, aurait officiellement demandé au club sa démission cette semaine par l’intermédiaire de la FSGT sans même prendre la peine de contacter ses anciens dirigeants. Une sortie très classe de la part de Shrek…
Alors que 17 margeliens étaient initialement convoqués pour ce match, les désistements s’enchaînaient toute la journée. Clément et Anthony déclaraient d’abord forfaits le matin puis ce sont Jérémy et Nicolas qui ne viendront jamais. Corot et Asur puis Persia et Matthieu arriveront, quant à eux, en retard. À l’AS Margeray, ça marche donc par deux chez les joueurs, mais aussi sur le terrain : deux erreurs défensives pour deux buts encaissés, deux tirs de Julien pour deux coups francs pourris, deux cartons blancs en deux matchs pour Daniel et… deux victoires en deux matchs pour notre équipe. Je préfère !
Nous nous retrouvions donc 13 joueurs, et même 12 puisque j’étais le 13ème margelien convoqué. Pour que notre équipe conserve son avantage, je ne suis jamais rentré en jeu. J’ai ainsi préféré différer le retour de Rolando et endosser le costume de Rudy Garcia durant toute la rencontre. Ouh là là, en citant le défenseur portugais de l’OM et le coach olympien, je viens de doublement m’insulter !!!
Dans les vestiaires, certains joueurs avaient des problèmes d’équipement. D’abord, Julien portait deux chaussettes de marques différentes : l’une Adidas et l’autre Nike. Super Gallo coûte tellement cher au club qu’il lui faut deux équipementiers pour être payé. Cette particularité expliquerait aussi que Julien tire aussi mal ses coups francs. Ensuite, Kévin Persia avait carrément oublié son short et ses chaussettes ! À force de ne pas jouer, Harry Kane ne juge plus utile de porter ses affaires le lundi. Logique ! Un dernier joueur, Tony, n’avait pas ses gants de goal et, pour cause, ce n’est pas un gardien. Ce dernier suppléait Nicolas et s’était fait prêter des gants par… nos adversaires ! Après le match, les joueurs qui s’étaient donnés rendez-vous au Mc Do ont retrouvé les véritables gants de Tony : c’étaient ceux de Ronald Mc Donald !
Après l’arrivée tardive de certains margeliens et ma causerie, les douze joueurs présents allaient s’échauffer à 19 h 15. Lors de cet échauffement, des margeliens auraient touché le ballon avant de faire de brèves gammes. Cette mauvaise préparation arrivera bientôt jusqu’aux oreilles de Coach Favier : « Gilles ! Gilles ! Gilles ! Certains joueurs ne se sont pas correctement échauffés ! ».
Malgré cela, notre entame de match était de bonne facture dans le contenu : grâce à de l’intensité dans les duels et à une bonne maîtrise du ballon, nous nous procurons énormément d’occasions pendant le premier quart d’heure face à des adversaires plus que moyens. Persia était le premier à buter sur le gardien visiteur qui repoussait le ballon dans les pieds de Spi, auteur d’une frappe trop enlevée. Servi plein axe à l’entrée de la surface, Thomas voyait ensuite son tir détourné par le portier de La Famille. Puis Spi débordait côté droit, centrait en retrait pour Daniel ; ce dernier transmettait le ballon à Persia qui alertait Thomas dont la frappe était contrée par un défenseur.
Les jaunes répliquaient timidement par une frappe trop croisée et par un centre-tir remarquablement dévié en corner par Tony. À la 20ème minute, Spi héritait d’un ballon au point de pénalty, dribblait le gardien et frappait dans le but vide mais un défenseur était revenu en déviant le ballon de la main. Pénalty ! Dans un moment d’égarement, Thomas voulait d’abord laisser tirer Persia mais, après avoir repris ses esprits, le numéro 14 margelien transformait la sentence (1-0) : Margeray menait logiquement au score.
Cinq minutes plus tard, Matthieu écopait d’un sévère carton blanc après avoir stoppé irrégulièrement la course d’un milieu de terrain adverse. Auteur d’une prestation médiocre, Alexis Sanchez payait une arrivée tardive qui ne lui a pas permis de s’échauffer. Alors qu’une moyenne de 1/10 lui était promise pour sanctionner cette pâle performance, notre fantasque mexicain a été surnoté par certains traîtres afin qu’il atteigne la flatteuse moyenne de 2,9/10.
En cette fin de première mi-temps, les visiteurs allaient prendre l’avantage sur deux coups de pieds arrêtés. Un premier coup-franc transperçait notre mur et trompait Tony (1-1) puis un second tir était relâché par notre gardien dans les pieds d’un attaquant qui, seul, marquait le second but de son équipe (1-2) : La Famille menait au score contre le cours du jeu.
Malgré une belle reprise de volée contrée de Persia sur un corner, la pause était sifflée sur le score de 2 buts à 1 pour les visiteurs. Dans les vestiaires, Capitaine Babikian pestait d’abord contre un mauvais échauffement qui, même s’il ne nous a pas empêché de faire une bonne entame, ne nous a pas permis de tuer le match. Après ce constat, je précisais qu’il fallait insister et que le match allait basculer avec plus d’efficacité. Wacou remplaçait alors Matthieu pour prendre place dans le couloir droit alors que Thomas se repositionnait en relayeur.
À la reprise, notre pressing ne permettait pas aux jaunes de sortir de leur moitié de terrain. Wacou avait l’occasion d’égaliser mais, lancé en profondeur, Ghis tirait trop faiblement pour tromper le gardien adverse. Sur le côté gauche, Kévin Corot multipliait les débordements mais ses centres n’étaient pas ajustés. Il faut dire que les centres du pied gauche de Corot, c’est comme les pizzas qu’il livre en semaine, ils sont pourris !
À l’heure de jeu, nous obtenons un coup-franc excentré côté gauche. Thomas le tire et Wacou, qui passait par là, déviait le tir dans le but et égalisait (2-2). Dans la foulée, Spi reprenait un centre d’une tête qui frôlait la lucarne. Puis Asur perçait dans l’axe, donnait à Persia qui servait Spi en retrait. Notre attaquant de poche nous redonnait l’avantage grâce à une frappe du gauche qui se révèle être son meilleur pied (3-2). Margeray reprenait alors les devants.
Après avoir pris l’avantage sur son vis-à-vis, Wacou aurait pu faire le break mais le défenseur l’empêchait de tirer en le crochetant. L’arbitre ne sifflait pourtant pas pénalty ! Lors de ce match, cet arbitre, d’habitude si bon, était l’auteur de décisions surprenantes comme ces deux cartons blancs donnés à Aymeric pour une intervention licite et à Daniel pour un tacle pourtant régulier. Il faut dire que M. Talaa avait quelques amis barbus chez nos adversaires. Depuis le départ de Sabri, notre effectif manque cruellement de joueurs d’origine maghrébine. À l’image de ce qu’a fait le PSG dans son centre de formation, il faudrait que nos recruteurs instaurent des fichiers ethniques pour compléter notre équipe où 3 blacks, 2 portugais, 1 juif et 1 mexicain sont déjà présents.
Alors que les joueurs de La Famille n’arrivaient pas à s’approcher des buts de Tony pour égaliser, Persia se créait la dernière occasion du match. Malgré un lob astucieux, notre Harry Kane ne marquera toujours pas son premier but en championnat. Auteur d’une bonne prestation, Kévin est sans doute victime de son inefficacité auprès de certains joueurs de l’équipe qui le notent. Si Julien lui a mis 6 comme il le dit, si Daniel lui a attribué un 7 comme moi, il faut vraiment que certains margeliens aient mal noté notre numéro 13 pour qu’il se retrouve avec une injuste moyenne de 5,4. En tout cas, malgré les encouragements de Daniel, il faudra attendre au moins quatre semaines avant que Kévin ne « plante » un but en championnat. Ce dernier sera absent trois lundis consécutifs à cause d’un voyage en Thaïlande où il consommera de la bonne weed dont les vertus thérapeutiques soigneront certainement son manque de réussite.
Par contre, les nombreux votants ne se sont pas trompés en élisant Bryan comme l’homme du match. Solide dans l’impact et précieux dans le jeu, Bryan n’est plus le Bryan « in the kitchen » de l’an dernier, n’a plus « the nose in the lawn » comme il y a quelques semaines mais Bryan « is back » ! Tout simplement !
À notre plus grand soulagement, l’arbitre sifflait la fin du match sur cette victoire. Comme l’a dit l’Aimé Césaire margelien, Asur, « si on aurait perdu », on aurait réalisé une contre-performance face une équipe aussi faible. Je clôturerai mon résumé par un lapsus révélateur de notre président envoyé par texto à la fin du match : « Bravo les stars, je suis fier de vous !!!! »
Pour la troisième journée du championnat, rendez-vous au stade Lebert le lundi 12 novembre pour croquer du Celte, les gars ! HAIL ! HAIL ! The Celts will lose !

11 novembre 01:46


Salut les gars !
Huit mois après mon dernier résumé, je reprends ma plume pour rédiger une nouvelle Baldacchinade qui sera bien plus courte que celles de la précédente saison. Promis !
Ce lundi, l’AS Margeray A retrouvait la poule Élite, un championnat qu’elle n’avait plus disputé depuis longtemps et qui rassemble les meilleures équipes du Comité 13. Notre adversaire du soir, l’AS 8ème, a d’ailleurs terminé 3ème de cette poule l’an dernier.
Après 5 matchs amicaux, nous disputions notre deuxième match officiel de la saison. En effet, la semaine dernière, le SC Beaudinard, l’équipe de nos anciens coéquipiers pompiers, nous avait battus lors de la première journée du Challenge CDA. Un succès fièrement affiché sur les réseaux sociaux : « Victoire 2-1 contre le vainqueur de la Coupe de France 2017-2018. On lâche rien ! ». Cette saison, on sera vraiment l’équipe à battre.
Ce soir, Gilles, un moment incertain, sera finalement présent sur le banc, et non sur le terrain comme la semaine dernière. Oufff ! Coach Favier sera assisté de Kévin Corot et moi, un staff qui rendrait jaloux les plus grosses écuries européennes. Le trio est effectivement très complémentaire avec le sérieux de Gilles, mon côté comique et le rayonnement international de Kévin, autrefois surnommé Kim K, alias Kim Kardashian. Notre meilleur buteur actuel a même failli manquer ce match tant il était occupé à nettoyer le siège passager de sa propre voiture qu’il avait dégueulassé en vomissant ! Ce week-end, Kévin avait apparemment été victime d’une cuite mémorable et surtout d’un sachet peu résistant qui s’était troué…
Notre effectif était privé de ses trois joueurs les plus efficaces avec un but marqué par match : Corot (9/9), Wacou (3/3) et Pasqualini (1/1). Nos trois buteurs ont trouvé des excuses pour conserver leur ratio sans jouer : les deux premiers se disent blessés et le troisième se serait octroyé un week-end à Barcelone. Nous démarrerons donc le championnat avec le trio offensif Spinella-Persia-Parpeix au bilan impressionnant de 0 but marqué en 6 matchs joués ! Kévin Persia a bien marqué sur un centre-tir contre La Cayolle (5-3) mais comme Harry Kane n’avait pas fait exprès, ce but ne comptera pas.
À 25 minutes du coup d’envoi, Gillou nous gratifiait d’un bref discourt de 15 minutes, qui était suivi d’un court échauffement de 10 minutes, précédant une expéditive bonne entame de notre part de 5 minutes.
C’est ainsi qu’au bout de quelques minutes de jeu, Nicolas Coutton était surpris par un long ballon. Trop court, notre latéral se laissait déborder par son vis-à-vis qui centrait pour un coéquipier. L’AS 8ème prenait alors l’avantage (1-0). Fautif sur cette action, Mr Bean était sans doute fatigué par les 8 km qu’il parcourt tous les lundis à midi. Nico a toutefois promis d’arrêter ses footings tant il est inquiet du retour annoncé de son concurrent au poste de latéral gauche, le boucher margelien : Morgan Ferrara. Bon, vu l’identité de la concurrence, Nicolas peut tranquillement continuer à aller courir avant nos matchs.
Après ce but encaissé, notre équipe réagissait en se procurant les meilleures occasions : Thomas frappait de peu à côté, Daniel ne cadrait pas une reprise de la tête et Spi voyait sa frappe remarquablement détournée par le portier adverse. Les joueurs des quartiers sud se procuraient, quant à eux, leur deuxième et dernière opportunité de la première mi-temps. Asur n’arrivait pas à dégager un centre venu de la droite mais Nicolas Pelloux, notre nouveau gardien, restait vigilant et détournait le ballon d’une judicieuse claquette. Nicolas, seule recrue alignée au coup d’envoi, aura la lourde tâche de succéder à Damien qui est allé finir sa carrière dans la prestigieuse équipe vétéran de la SCO Ste Marguerite malgré un pont d’or présidentiel. Pelloux, lui, n’aura rien coûté à notre club puisqu’il était libre depuis la résiliation de son contrat avec l’OM au mois de janvier dernier.
Par la suite, nous nous montrerons encore dangereux sur des centres qui ne trouveront malheureusement pas preneur. Julien se faisait alors remarquer sur deux coups francs. Le premier était tiré de façon vicieuse sans qu’aucun margelien ne coupe sa trajectoire. Le second était dégagé de façon peu académique du pied par le gardien local qui n’aura finalement que la couleur de sa peau de commun avec El Fenomeno, Mandanda… Oupps ! Une blague raciste. Désolé !
Hormis une frappe de Persia qui frôlait la barre transversale, je ne pourrai pas commenter les dix dernières minutes de ce premier acte car je cherchais vainement notre ballon Patrick dans la boue et les broussailles au pied de la bute du stade de la Fourragère. Lorsque je pénétrais fièrement sur la piste d’athlétisme en possession de notre ballon, une image me revenait immédiatement à l’esprit : celle de l’arbitre hollandais du tournoi d’Amsterdam en 2017 qui, après avoir cherché le ballon pendant notre match contre les Anglais, était réapparu de derrière les buissons pour siffler un corner en notre faveur alors qu’il n’avait même pas vu l’action !
La fin de la première période était sifflée. Dans les vestiaires, Gilles précisait que notre prestation n’était pas mauvaise et qu’il ne manquait pas grand-chose pour changer le cours du match. Et ce petit quelque chose portait un nom, Florent Gainnier, qui rentrait meneur de jeu dans une équipe réorganisée en 4-2-3-1. On ne sait toujours pas si Florent est muet mais, en tout cas, il s’exprimera sur le terrain pour participer à la remontada margelienne.
Après la pause, Pelloux allait donner des sueurs froides à ses coéquipiers. Trop facile, le numéro 1 rouge et noir était coupable d’une mauvaise relance sur un attaquant adverse qui, fort heureusement, voyait son lob rebondir juste au-dessus de la transversale : c’était le tournant du match.
À partir de la 50ème minute, les bleus et blancs n’arrivaient plus à ressortir de leur camp et nous enchaînions les buts. Capitaine Babikian servait d’abord dans la surface de réparation Thomas qui ouvrait enfin son compteur but grâce à une frappe croisée (1-1). Cinq minutes plus tard, sur une contre-attaque, Spi déviait d’une talonnade un ballon pour lancer au but l’autre Florent. Malgré une solution dans l’axe, Gainnier ajustait le gardien et donnait l’avantage aux visiteurs (1-2). Peu après, Thomas centrait et le Mandanda des quartiers sud relâchait le cuir dans les pieds de Spi qui assommait avec opportunisme l’AS 8ème en marquant son premier but de la saison (1-3). Nos deux buteurs, auteurs de 58 réalisations à eux deux l’an dernier, l’avaient annoncé : ils attendaient l’ouverture du championnat pour marquer.
La suite du match se résumait à des coups de pied arrêtés. Bryan faisait son entrée. Lorsqu’il jouait au Cabot FC, ce dernier m’avait permis de réviser mon anglais à travers mes résumés : « Where is Bryan ? ». L’an dernier, la réponse était « Bryan is in the kitchen » mais cette année, c’est plutôt « Bryan has the nose in the lawn ». En effet, à peine était-il apparu sur le terrain que Bryan s’était fait défoncer par un défenseur et se retrouvait « le nez dans le gazon » pour la deuxième fois en deux matchs. À ce rythme-là, notre nouvelle recrue va battre le record de blessures de notre Mexicain, Matthieu Sancho. Un record que l’on pensait inaccessible !
Pour la troisième fois, Julien tirait un coup-franc ce soir, sans réussite et… sans surprise ! À ce propos, Super Gallo doit toujours me payer un Mc Do pour m’avoir parié qu’il mettrait 10 coups francs l’an dernier : il en a marqué 3… Un autre entrant et nouveau, Jérémy Crochet, a failli marquer un coup franc direct mais sa tentative passait à ras de la lucarne : Crochet, il doit être meilleur en dribblant ! Promis Jérémy, c’est la dernière fois que je fais cette blague pourrie !
À la 70ème minute, Spi voyait son coup franc repousser par le dernier rempart adverse sur Thomas qui s’offrait un doublé (1-4). Margeray continuait à maîtriser les débats et aurait même pu alourdir le score par l’intermédiaire d’un revenant, Benoît Gainnier, mais sa reprise n’était pas cadrée.
On entrait dans le dernier quart d’heure quand l’arbitre siffla un généreux penalty pour les locaux. Thierry, néo-margelien aux origines portugaises (le pauvre), était entré à la place de Nicolas Coutton et venait, selon lui, d’effectuer un tacle licite. Pour qu’il n’y ait plus de doute la prochaine fois, notre amateur de MMA et champion de beach soccer proposait de « briser la nuque » de l’attaquant coupable d’une simulation. Pourquoi pas ? L’autre portugais de l’équipe (le pauvre) jouait alors remarquablement son rôle de capitaine en demandant des explications à l’arbitre : « Tu fais quoi, là ? ». Daniel pris un logique carton blanc qu’il essayait de justifier par une absence de brassard autour de son bras ! Pour l’anecdote, Pelloux stoppait avec autorité le penalty.
La fin du match approchait quand Asur, repositionné arrière gauche, dévissait en touche un dégagement du pied… gauche. Après les relances asurdeuses, voilà les dégagements asurdeux ! Depuis le banc de touche, Gilles criait : « Asur n’est pas gaucher ! ». Merci pour la précision ! Le souci avec Asur, c’est qu’on est sûr qu’il n’est pas gaucher mais on ne sait toujours pas s’il est droitier !
Sous les yeux de Jonathan Parpeix, Margeray remportait son premier match de championnat et prenait de façon anecdotique la tête de la poule Élite. L’appel de notre capitaine à voter pour l’homme du match et à noter ses coéquipiers a remarquablement été entendu par les joueurs avec 10 votants sur 16, un record. Par contre, il va falloir respecter davantage Daniel sur les notes qui lui sont attribuées : il a fallu attendre le dernier votant pour qu’il obtienne une meilleure moyenne (5,6/10) que Kévin Persia (5,5/10) !
Sur ce, rendez-vous le lundi 5 novembre pour notre deuxième match de championnat contre l’AS La Famille qui a battu le FCN Crimée (3-2) lors de cette première journée.

20 octobre 19:11

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