Une victoire… C’est déja ça !

A.S. Margeray - Celtic I.C. A / CHampionnat - J4
Margeray s’impose dans la douleur face à une équipe du Celtic toujours aussi vaillante qui aura chèrement vendu sa peau. Peu inspiré, les devils ont attendu la dernière demi-heure pour faire la différence sur deux coups de pied arrêtés. A défaut d’être brillants, ils engrangent 4 nouvelles unités importantes pour le championnat. Il faudra se montrer plus efficace la semaine prochaine face à SLP pour consolider la place de leader avant la trêve hivernale.

Retour au championnat après la déception de la coupe du comité et les intempéries de la semaine dernière qui avaient entraîné le report du match. Si le match s’annonçait sous les meilleurs auspices, les forfaits allaient se succéder (Fettouhi-Tani, Haroun, Redjimi B., Ferreira et Fradin) laissant les rouges et noirs à 12 obligeant Spano, blessé lui aussi à tenir son poste. Roubaud arrivant sur le fil, le choix du onze de départ devenait aisé pour le coach margelien. Cependant l’absence d’attaquant l’obligeait à titulariser Coutton dans le couloir gauche pour soutenir Cheghib et Spano et conserver ainsi son 4-3-3.

Les devils emprunté subissent face à une surprenante équipe du Celtic…

Resté sur l’idée d’une équipe vieillissante, les margeliens démarraient la rencontre sur un tempo devenu malheureusement habituel. L’absence de match depuis deux semaines était l’un des pièges à contourner pour une équipe margelienne en manque de leader technique. Bien reconstruite autour de joueurs de l’ex Rouvière, les celtes proposaient un jeu agréable fait de passes courtes qui faisait courir les devils et amenait facilement le ballon proche des buts de Battin sans pour autant le mettre en danger.

De leur côté, les margeliens donnaient l’impression de courir dans le vide et le manque de percussion offensive était criant. Coutton, malgré sa vitesse ne parvenait pas à se projeter vers l’avant. Les locaux d’un soir, cerclés de vert et blanc, se montraient dangereux comme à leur habitude sur des coups de pieds arrêtés obligeant Battin à faire régner l’ordre dans les airs.

Malgré leur jeu chatoyant, les celtes ne mettaient pas, au final, Margeray en danger excepté sur un centre tendu que l’attaquant vert voyait passer devant lui sans pouvoir en changer la trajectoire. Les visiteurs, rayés de rouge et noir, profitaient de l’aisance technique de Cheghib pour s’approcher du but, mais le jeune attaquant margelien ne parvenait pas à régler la mire manquant une première fois le cadre ou faisant le crochet de trop.

En difficulté face à la possession celte, Favier optait pour une défense à trois axiaux permettant à Coutton de se repositionner à son poste de prédilection un cran plus bas. Margeray parvenait enfin à remettre le pied sur le ballon et à tuer dans l’œuf les dernières velléités du Celtic complétement bloqué par le nouveau dispositif margelien. Ce repositionnement permettait à Spano et Cheghib de se recentrer et de voir plus régulièrement la couleur du ballon sans pour autant débloquer leur compteur avant la pause.

… le Celtic pousse puis s’essouffle.

 

A la mi-temps le coach rappelait l’objectif de la soirée : prendre 4 points. Conscient des faiblesses d’un soir de son équipe, il rappelait à ses joueurs d’être plus efficace dans la zone de vérité, demandant à ses latéraux de bien utiliser les couloirs ouverts par la présence de deux attaquants axiaux.

Les devils entamaient le second acte comme le premier. Incapables de tenir le ballon, les rouges et noirs ne parvenaient pas à se montrer dangereux. Avec une attaque réduite à peau de chagrin, les solutions offensives étaient inexistantes sur le banc.

Les celtes toujours aussi virevoltants obtenaient de nombreux coup-franc trop loin du but de Battin pour être dangereux pendant que Roubaud virait au blanc. Cependant les cerclés de vert et blanc se rapprochaient dangereusement du but margelien et obtenaient un corner. La tête décroisée des Celtes faisaient passer un frisson dans le dos margelien et donnait l’illusion d’une ouverture du score méritée mais le ballon fuyait le cadre. C’était le tournant du match.

Le match se jouait au milieu et devenait âpre. Margeray sortait la tête de l’eau et obtenait un corner. Le centre tendu de Spano trouvait la tête décroisée de Berziat qui ouvrait le score contre le cour du jeu. Les celtes réclamaient une obstruction évidente sur leur gardien mais le directeur de jeu validait le but : 1-0, Margeray prenait un ascendant psychologique inespéré.

Le Celtic repartait au combat préférant mourir les armes à la main, donnant ainsi la possibilité à des devils peu inspirés d’évoluer en contre. Les locaux en profitaient pour lancer des banderilles et la vitesse de Cheghib et Spano leur donnait la possibilité de d’obtenir un bon coup-franc excentré côté gauche. Le coach invectivait son joueur de tenter sa chance. Cheghib armait un coup-franc direct qui surprenait le gardien : 2-0, Margeray faisait le break grâce à deux coups de pieds arrêtés.

Ce second but annihilait définitivement les tentatives celtes et leur gardien blessé par l’obstruction de Kerbadou devait laisser ses partenaires, ulcéré par le comportement du jeune margelien. Dès lors la défense celte livrée à elle-même était au bord du K.O. Un nouveau contre initié par Milleliri de retour sur le pré, permettait à Cheghib de tripler la mise d’une frappe croisée : 3-0, l’addition était injustement salée pour des Celtes mal récompensés.

Les margeliens diminués et loin d’être géniaux obtenaient un victoire contre le cour du jeu. Ils auront au moins eu le mérite d’exploiter au mieux les rares opportunités offertes pour trouver la faille dans une défense Celte qui aura fait mieux que résister. Margeray s’offre un troisième succès consécutif en championnat qui reste l’objectif principal de la saison. Cette victoire leur permet de se projeter sur le match en retard face à S.L.P. pour conforter leur place de leader avant un mois de mars décisif pour l’attribution du titre.


 

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