A croire que Toulouse réussit bien aux Margeliens. Malgré le trajet, les devils s’imposent 7-0 face à une sympathique équipe du CNES. Dominateurs les margeliens s’offrent un huitième de finale pour la 3ième fois.
Nous partîmes 18 de la caserne de Plombières puis nous nous vîmes 20 en arrivant sur l’aire d’autoroute embrumée de Narbonne et 21 sur le parking du stade de Cazal Lapujade où nous avons réussi l’exploit d’arriver avant les locaux. Entre-temps Caffo et Guyot nous avait rejoints pour le pique-nique alors que Nivet patientait sur le parking du stade.
Les devils démarrent vite et font ronronner le moteur…
Dans l’avant match, la préoccupation était de vite se mettre en train histoire de ne pas subir la fatigue du trajet. Les coachs insistaient sur la nécessité de marquer rapidement et d’imposer le rythme du match.
Publié par Maxime Guyot sur samedi 18 mars 2017
L’entame allait être parfaite. Après un premier cafouillage, les visiteurs obtenaient un corner. Spinella déposait le cuir sur la tête d’Olive qui ouvrait le score : 0-1, Margeray lançait les débats.
Dès lors les devils s’appliquaient à faire tourner le cuir oubliant d’utiliser la verticalité. A force les margeliens tombaient dans la routine et redonnaient espoir aux locaux qui se montraient dangereux sur coup de pied arrêtés. Il fallait toute l’autorité de Grosse pour éviter aux rouges et noirs de concéder l’égalisation.
Cet avertissement réveillait la troupe de Lequin. Lion était à deux doigts de doubler la mise mais il manquait son enchaînement. Ibda, après avoir permuté avec Spinella, multipliait les appels dans le dos de la défense. Sa frappe était renvoyé par la transversale dans les pieds de Spinella qui faisait le break : 0-2, c’était le score à la pause.
… puis accélère pour se mettre à l’abri.
La satisfaction d’atteindre la pause avec 2 buts d’avance ne devait pas masquer le manque de rythme et de vitesse proposés dans le jeu. Après quelques réglages, Lequin exhortait ses troupes à enfoncer le clou définitivement.
Margeray démarrait la seconde période pied au plancher, Pouzenc servait parfaitement Idba dans le dos de la défense. L’attaquant margelien ajustait tranquillement le portier du CNES : 0-3, les locaux reprenait un coup sur la tête.
Les devils ne desserraient pas l’étreinte et Ibda offrait cette fois une passe millimétré à Lion qui n’en demandait pas tant pour crucifier le capitaine toulousain : 0-4, le CNES était K.O.
Loin d’être rassasiés, les margeliens achevaient leurs hôtes par l’intermédiaire d’Idba qui s’offrait un doublé. Une nouvelle fois la vitesse de l’ailier margelien faisait des ravages et lui permettait d’ajuster tranquillement le dernier rempart toulousain : 0-5, on venait de finir le premier quart d’heure.
La domination sans partage des visiteurs permettaient de faire tourner l’effectif. Baldacchino B. et Devidal entraient sur le pré avec l’envie de mettre leur pierre à l’édifice. Et le premier nommé n’attendait pas cinq minutes pour trouver le chemin des filets. Sur une belle remise de Levard, le buteur des vétérans trompait la défense du CNES d’une frappe croisée : 0-6, fin du premier set.
A cinq minutes du terme, Nivet pouvait faire son apparition sur le pré pour assurer sa qualification pour le tour suivant. De retour de blessure, ce dernier allait se payer le luxe d’inscrire le dernier but de la partie en récupérant un corner mal renvoyé : 0-7, score final.
Margeray s’offre une belle ballade toulousaine et met le cap sur les 1/8ièmes de finale en espérant enfin vaincre le signe indien et entrer dans les 8 meilleures équipes de France. Avec 23 joueurs à leur disposition, le trio Baldacchino, Pastori, Favier peut compter sur un effectif conséquent et de qualité.
