Retour sur terre

Incapable d’imposer leur jeu, les devils se sont fait cueillir à 5′ du terme et concède une troisième défaite cette saison. Malgré quelques opportunités, Margeray à été trop brouillon pour véritablement inquiéter le champion sortant qui tel un rouleau compresseur à su attendre son heure. Distancé au classement, les margeliens tenteront leur chance en coupe.

Gagner pour revenir à hauteur de leurs adversaires, c’était l’obligation proposée aux devils hier soir. Gagner pour basculer dans le haut du classement et revenir à portée de fusil des leader. Mais pour gagner il faut être prêt, être à l’heure, s’échauffer.
À voir le vestiaire à 19h10, personne ne s’imaginait que Margeray jouait le tournant de sa saison  en championnat.

Une équipe inoffensive, incapable de créer du jeu…

Et l’entame fut à la hauteur de la préparation, les devils éprouvent les pires difficultés à tenir le ballon. Crimée bien en place se frise des longs ballons proposés par les rouges qui paniquent et qui s’emportent contre l’engagement physique des visiteurs. Eux sont venus défendre leur titre, nous sommes venus jouer un match loisir.

Pourtant, malgré un possession inexistante, les visiteurs se montraient pressants mais pas dangereux. Ils profitaient d’abord de l’arrivée tardive de Battin pour mettre la panique dans la surface du gardien pétrifié de froid sans pour autant se montrer dangereux.

Était-ce la tactique frileuse par la force des choses de Margeray qui empêchaient Margeray d’être dangereux. Toujours est-il que les devils étaient incapables de s’approcher du but.
Au fil de la période, dans un match cadenassé, il fallait attendre le dernier quart d’heure pour assister à la première grosse occasion du match. Coutton décalait  parfaitement Fettouhi-Tani qui expédient le cuir nettement au dessus.

Les devils semblaient se mettre en route et Spano se retrouvait en bonne position avant la pause suite à un corner mais sa frappe fuyait le cadre. Pourtant on pouvait presque se féliciter de rentrer à la pause sur un score nul et vierge.

…qui a dépensé trop d’énergie pour renverser la vapeur.

Cela n’allait pas empêcher, les murs de Sevan de trembler à la pause. Le coach pointait les insuffisances collectives dans ce type de match et l’apathie de bon équipe. Il décider de lancer Boeni-Binti dans la bataille en espérant secouer l’arrière garde de Crimée bien tranquille dans cette première période.

Margeray démarrait enfin sa rencontre et se montrait plus créatif dans le jeu, les déplacements semblaient mieux coordonnés et permettaient aux devils de se montrer enfin dangereux.  Un bon décalage côté droit permettait à Rédjimi M. de se retrouver dans la surface, il fixait parfaitement la défense et offrait à Boeni-Binti l’opportunité d’ouvrir le score. L’attaquant, si adroit habituellement, trouvait la villa voisine. C’était l’un des tournants du match. Dans la foulée Crimée se montrait aussi plus pressant et ratait le cadre d’un rien sur une frappe puissante.

On approchait l’heure de jeu lorsque les devils perdaient le ballon et se faisaient contrer. Le centre venu de la gauche trouvait le seul attaquant des blancs au second poteau qui catapultait le cuir au fond des filets : 0-1. Margeray était au bord du précipice. D’autant que dans la foulée, les devils auraient pu concéder un penalty sur une faute de Coutton dans la surface. Le tacle du latéral margelien paraissait illicite mais ce n’était pas l’avis de l’homme en jaune qui laissait jouer.

Margeray se servait de ce coup du sort pour repartir de plus belle, sur une belle attaque placé Boeni-Binti servait parfaitement Haroun plein axe, la frappe de l’attaquant margelien venait flirter avec le poteau avant de finir sa course au fond des filets : 1-1. Les devils relançaient le match.

Margeray tentaient alors le tout pour le tout en essayant d’accrocher une victoire, mais son jeu, trop brouillon, ne lui permettait pas de prendre l’ascendant sur un adversaire solide mais très loin de se montrer brillant. Cependant on sentait que physiquement, la débauche d’énergie de la première période avait laissé des traces et que sans joueurs capable de faire la différence la partie allait basculer sur un coup du sort.

Le premier intervenait sur une action de Boeni-Binti, l’exilé se défaisait du marquage de son défenseur d’un joli crochet et s’enfonçait dans la surface lorsqu’il était taclé de manière irrégulière dans la surface. La faute évidente n’était pas sifflée comme une juste compensation de la précédente. Crimée attendait patiemment son heure tapis dans l’ombre. Il fallait alors une faute de Coutton sur le côté gauche de la défense pour provoquer un coup franc. Le centre tendu trouvait la tête d’un joueur de Crimée ratant le cadre mais pas la tête du malheureux Baldacchino qui trompait son gardien : 1-2. Le coup du sort allait être fatal aux locaux à 8′ du terme.

Margeray se jetait alors dans la bataille mais ne parvenait pas à mettre hors de position le bloc de Crimée bien regroupé autour de son gardien. Les devils allongeaient de plus en plus les ballons sans surprendre les deux tours de contrôle de Crimée. les blancs géraient parfaitement la fin du match infligeant par la même aux margeliens une troisième défaite en championnat. La défaite de trop pour cette saison.

Une victoire aurait permis à Margeray de basculer dans les 5 premiers, la défaite leur inflige un dur retour su terre et les place en queue du premier peloton d’un championnat à deux vitesses. Seules les places d’honneur pourront être brigué. Avec déjà trois défaites et un nul à mi-championnat le titre n’est plus accessible. L’a-t-il été un jour cette année ? Seul un bon parcours en coupe permettra de répondre à cette question.

Solide dans les duels, Baldacchino a retardé l’échéance. Il donne involontairement la victoire aux visiteurs.	De retour avec les seniors, Titus a tiré son épingle du jeu au milieux mais n’a pas réussi à renverser la tendance.	Très actif au milieu, il n’a pas réussi à retrouver sa réussite de l’an denrier.	Détonateur de la seconde période, l’intermittent des devils a servi parfaitement Haroun pour l’égalisation.