Margeray au sommet du football FSGT

Au terme d’un match fair-play et de qualité, Margeray remporte la 80ième édition de la coupe de France. Fort de cette performance, les rouges et noirs se hissent sur le toit de La France. Les margeliens finissent la saison en apothéose en disposant du F.C. Cantou 4-1.


Détails

Date Temps Ligue Saison
9 juin 2018 15 h 00 min Coupe de France 2017-2018

Résultats

ClubGoalsRésultat
F.C. Cantou1Loss
A.S. Margeray4Win


Margeray avait la lourde tâche d’être au rendez-vous de son histoire. Après avoir sorti l’A.S. Coloplast (75) (tombeur du tenant le Celtic I.C. et de l’A.C. Victor Hugo) quinze jours plus tôt en demi-finale, les rouges et noirs devaient faire avec le costume de favori de cette finale. De costume il en était question puisque le coach Favier avait eu la bonne idée de parier avec ses joueurs qu’il monterait en costume pour la finale : dont acte !

L’excitation et l’espoir suscité par l’élimination de l’équipe favorite en demi-finale devaient être canalisé chez les red devils pour ne surtout pas prendre l’adversaire de haut, ni jouer la finale avant l’heure. Et c’était tout le contenu du discours des deux entraîneurs à savoir ne pas passer à côté de l’évènement. Favier insistait sur la détermination et la solidarité, alors que C. Baldacchino complétait l’exposé par une analyse fine de la prestation des joueurs lors de la demi-finale et des choses à ne pas reproduire.

Avec un bonne dose de jeunesse, complété par des joueurs expérimentés et sopoudré de quelques vétérans, Margeray partait à l’assaut du pic Auguste Delaune, une fois n’est pas coutume, tout de blanc vêtu. Après un échauffement dirigé par le capitaine Babikian les margeliens avaient rendez-vous avec leur destin.

Margeray a l’ascendant mais Cantou n’abdique pas

Le coup d’envoi était donné à 16h15 après la présentation au public des deux équipes. L’entame de match était marseillaise et Margeray prenait la finale par le bon bout. Les phocéens entamaient la rencontre avec la ferme intention de ne pas subir l’évènement. Présents dans les duels, appliqués dans les relances, les red devils prenaient petit à petit l’ascendant sur leurs adversaires.

Sur sa première incursion, Margeray obtenait un bon coup franc sur le côté gauche de l’attaque margelienne. Gallo s’exécutait et obligeait le gardien à faire admirer son horizontale. Le ballon repoussé revenait dans les pieds de T. Parpeix. Son centre trouvait au second poteau Wacouboué qui propulsait le cuir au fond : 1-0, Margeray prenait l’ascendant.

Les blancs et noirs poursuivaient leur domination mais les attaquants margeliens manquaient de spontanéité dans le dernier geste. Cantou ne renonçait pas à jouer, mais les joueurs issus du sud-ouest ne parvenaient pas à développer leur jeu. Ils restaient sous la menace des contres rapides permettant aux attaquants marseillais de laisser parler leur vitesse.

Charmasson était le premier à fausser compagnie à l’arrière garde occitane. L’attaquant margelien était tout près de doubler la mise mais il oubliait T. Parpeix seul au centre et buttait sur le gardien de Cantou. C’était ensuite son partenaire d’attaque qui fonçait tête baissé dans le dos de la défense, lui aussi oubliait Spinella démarqué au second poteau.

A ne pas conclure, Margeray s’exposait à des pertes de balles. Alors que Bacconier s’était jusque là illustré sur des prises de balles aériennes sur coup de pieds arrêtés, le gardien margelien jaillissait bien dans les pieds de l’attaquant suite à une tergiversation de J. Parpeix.

Margeray ne prenait pas cet avertissement au sérieux, les marseillais déjouaient et sortaient peu à peu du match en multipliant les mauvais choix. Cantou parvenait à redresser la tête et profitait des erreurs techniques de leurs adversaires de moins en moins dangereux. Les parisiens d’adoption était à deux doigts d’égaliser, mais la frappe des occitans finissait sue le poteau.

Sans doute énervé de ne pas avoir fait le break, les marseillais finissaient par reculer et accumuler les fautes inutiles. Au lieu de contenir leurs adversaires, Spinella et Gallo se livraient trop rapidement ouvrant aux attaquants de Cantou un angle de passe inespéré. La frappe lobée du milieu de terrain surprenait Baconnier : 1-1, tout était à refaire.

Au lieu de se remettre dans le match, les red devils continuaient à piquer du nez et perdaient Gallo (exclusion temporaire) pour une accumulation de fautes et de contestations. Heureusement, Cantou faisait de même et les deux équipes atteignaient la pause à 10 contre 10 et sur lescore de parité de 1-1.

Cantou se rebelle, Margeray s’envole vers le titre.

À la pause, le constat était mitigé, Margeray avait rapidement su ouvrir le score mais faute de réalisme, les blancs et noirs n’avaient pas su se mettre à l’abri. Laissant le soin à Cantou de revenir au score et d’y croire à nouveau. Les coachs rappelaient que le plan de jeu initial n’avait pas été totalement respecté.

Le duo d’entraîneurs répétaient les consignes initiales en rappelant à chacun qu’il ne fallait pas passer à côté de l’événement. Ils pointaient les erreurs commises lors de cette première période tout en soulignant les occasions crées. C. Baldacchino exhortait ses troupes à respecter le cadre prévu.

La seconde période reprenait avec une équipe de Cantou remonté à bloc. Les rouges, revigorés par leur égalisation, prenaient place dans le camp margeliens. Les premières occasions étaient naturellement pour les locaux, sur deux coups de pieds arrêtés, les têtes des attaquants occitans étaient sereinement maîtrisées par un Baconnier présent dans le trafic aérien.

Sans être totalement asphyxiés, les margeliens ne parvenaient que trop rarement à s’approcher du but de Cantou. Les devils obtenaient un coup franc après le rond central à l’heure de jeu. Babikian déposait un centre au cordo sur la tête du plus petit joueur présent sur la pelouse. Bien démarqué, Spinella décroisait sa tête et l’expédiait dans le petit filet : 2-1, Margeray reprenait l’avantage.

Déjà buteur en finale de la Marseillaise l’an dernier, le 23 margelien remettait les siens dans le sens de la marche. Cantou n’avait pas d’autre alternative que de partir à l’assaut du but de Margeray. Les phocéens se retrouvaient une nouvelle fois dans la position du chassé ce qui leur ouvrait les espaces. La défense marseillaise tenait et repoussait les tentatives des parisiens.

Porté par son gardien et son axe Parpeix-Babikian devenu infranchissable, Margeray semblait tenir le bon bout. D’autant que le banc margelien allait faire la différence. Gainnier était à deux doigt de faire le break après un décalage de Charmasson. Le 10 margelien trouvait la barre.

Baconnier devait encore intervenir avec autorité sur un corner. Puis sur une occasion bien construite des rouges, le ballon se retrouvait dans les pieds de l’attaquant de Cantou, sa frappe puissante à bout portant était magistralement repoussé par ledernier rempart margelien. 

Le corner ne donnait rien, mais le contre initié par Charmasson, permettait au dernier entré de faire basculer le match. B. Baldacchino jouait un double une-deux avec le 9 margelien et ajustait une magnifique transversale pour Gainnier. Cette fois le meneur margelien ne laissait pas passer l’opportunité de conclure. Sa frappe en force crucifiait le portier de Cantou : 3-1, les phocéens faisaient le break.

Les aveyronnais jouaient le tout pour le tout en repartant à l’assaut du but des blancs et tentaient de réduire la marque. Sur un corner venu de la gauche du but margelien, l’attaquant de Cantou ajustaitune frappe canon qui permettait au portier de Margeray de faire,  une nouvelle fois, admirer son horizontale en détournant le cuir qui prenait le chemin de sa lucarne. Cantou venait de laisser passer sa chance.

Les occitans semblaient se résoudre à l’inévitable et ce n’était pas l’exclusion temporaire de Becque qui allait changer le cour du match. Au contraire, B. Baldacchino profitait d’une percée de T. Paprpeix pour obtenir un coup franc. J. Parpeix se chargeait ‘aller déposait le cuir au dessus du mur dans la lucarne : 4-1, margeray enterrait les derniers espoirs de Cantou.

Les deux arbitres libéraient Margeray qui pouvaient fêter le premier titre national de son histoire. Après les embrassades, les marseillais réservaient une haie d’honneur bien mérité à leurs adversaires. Puis Babikian pouvait aller chercher le trophée tant convoité. Le capitaine margelien en soulevant le trophée, hissait Margeray au sommet du football FSGT.


fiche_technique

F.C. Cantou

Position Buts Passes Tit Remp
 0000

A.S. Margeray

# Joueur Position Buts Passes Tit Remp
30Fabien BACONNIERAttaquant0010
2Ghislain WACOUBOUEDéfenseur1010
3Nicolas COUTTONDéfenseur0010
5Julien GALLODéfenseur0010
6Daniel BABIKIANMilieu1 OG110
7Clément BEQUEMilieu0010
9Tom CHARMASSONAttaquant0010
14Thomas PARPEIXMilieu0110
17Témoudjan TITUSMilieu0010
23Florent SPINELLAAttaquant1010
27Jonathan PARPEIXDéfenseur1010
8Matthieu SANCHEZMilieu0001
10Florent GAINNIERMilieu1001
11Bruno BALDACCHINOAttaquant0101
13Kévin PERSIAAttaquant0001
22Morgan FERRARADéfenseur0001
 Total 53115

Pour marque-pages : Permaliens.

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