Défaillant dans le dernier geste, Margeray n’aura pas réussi à trouver la faille dans la défense de Zar qui aura su résister aux velléités margeliennes. Sans imagination et sans réussite, les devils échouent aux portes de la finale.
Après avoir disposé du Celtic dans la douleur, les margeliens retrouvaient en demi-finale une équipe de Zar qu’ils avaient eu du mal à écarter de la coupe de France. Nouvelle finale avant l’heure pour les rouges et noirs dans une partie de tableau où tous les favoris s’étaient donnés rendez-vous.
Pour cette rencontre Margeray devait élargir son banc en y intégrant de nombreux vétérans suite aux absences au milieu et en attaque. C’étaient donc avec une équipe sans grande surprise que les devils se présentaient sur le synthétique de Pastour au Camoins.
Margeray domine mais ne concrétise pas…
La consigne était claire dans l’avant match : sur un terrain de cette taille c’était le mental qui ferait la différence. Le staff exhortait ses troupes à mettre l’engagement et l’intensité nécessaire pour aller en finale.
Pourtant, les rouges et noirs allaient entamer la rencontre de manière poussive et il concédaient la première occasion au bout de quelques minutes. Sur un coup franc, Ferrara D. était tout heureux de voir le cuir rebondir sur sa transversale suite à une tête de Zar.
Les margeliens sortaient rapidement la tête de l’eau et remportaient la quasi totalité des duels au quatre coins du terrain. Cependant les occasions étaient rares. Zar ne parvenait plus à approcher le but Margelien, le jeu se concentrait au milieu de terrain.
Petit à petit Margeray prenait l’ascendant et était tout près d’ouvrir le score sur une tête de Spinella. A défaut de déployer un jeu flamboyant, les devils se montrait percutant sur les côtés mais trop souvent de manière individuelle.
Sur un contre Charmasson prenait le dessus sur la défense adverse et devançait le gardien d’un lob astucieux qui venait mourir derrière la barre transversale. A ne pas conclure, Margeray s’exposait à des erreurs individuelles.
Sur un ballon que Babikian tardait à dégager, le capitaine margelien perdait le contrôle du cuir obligeant Baldacchino C. à commettre une faute à l’entrée de la surface. La frappe enroulée de l’attaquant de Zar était détourné par Babikian qui surprenait Ferrara D. : 1-0, Zar marquait contre le cours du jeu.
Les visiteurs d’un soir tentaient bien de revenir au vestiaire avec un score de parité mais Charmasson ratait de peu le cadre sur une frappe croisée. Margeray regagnait les vestiaires avec une unité de retard.
… dos au mur, les devils poussent en vain.
A la pause, il fallait positiver tout en faisant remarquer que tous les ingrédients étaient présents pour renverser la vapeur. L’intensité et l’engagement utilisés ne pouvaient qu’être récompensés à condition de faire preuve de lucidité dans le dernier geste.
Au retour des vestiaires, Margeray revenait avec la ferme intention de refaire son retard mais ne réglait pas ses problèmes de justesse technique. A l’image de la relance plein axe de Ferra D., les margeliens semblaient être restés au vestiaire.
Sur l’action, la défense rouge et noire concédait un corner. Le coup de pied de coin joué à deux surprenait des margeliens apathiques. L’attaquant de Zar profitait du manque de réaction de la défense pour doubler la mise d’une frappe limpide : 2-0, Margeray était K.O. debout.
Avec deux buts à remonter, les devils mettaient du cœur à l’ouvrage mais, à l’image du premier acte, étaient trop brouillons pour relancer la machine. Favier lançait alors la vieille garde en attaque Baldacchino B. et Fettouhi-Tani.
L’entrée des deux vétérans dynamisait l’attaque margelienne. Fettouhi-Tani combinait bien avec son ancien compère. Sur sa première occasion Baldacchino B. trouvait une brèche dans la défense mais il tardait et frapper et finissait par se faire contrer.
Ce n’était que partie remise. Les percussions de Parpeix T. faisait de plus en plus mal à Zar qui reculait de plus en plus. Baldacchino B. se trouvait en bonne position de frappe plein axe mais son tir manquait de puissance.
Margeray tentait le tout pour le tout en passant à 4 attaquants. Parpeix T. se faisait descendre à l’entrée de la surface mais le duo arbitral ne donnait que coup-franc. Baldacchino B. prenait son élan et surprenait le portier de Zar pris à contre pied avec l’aide du mur : 2-1, il restait 20′ pour renverser la vapeur.
Dès lors Margeray allait pousser mais manquait de réussite lorsque, en récupérant un ballon sur un corner, Spinella armait une frappe à quelques mètres du but qui était contrée par… Baldacchino B. sur une action révélatrice du manque de réussite margelien.
A force de pousser, Margeray s’exposait aux contres d’une équipe de Zar, qui bien qu’en infériorité numérique, pouvait à tout moment reprendre le large. Heureusement la fatigue se faisait sentir et les blancs ne trouvaient plus le cadre.
Charmasson de retour le pré offrait une nouvelle opportunité aux margeliens d’arracher la séance de tirs aux buts. L’attaquant margelien obtenaient un bon coup franc. Baldacchino B. enroulait cette fois au-dessus du mur mais le ballon allait mourir juste à gauche de la lucarne du gardien de Zar soulagé de voir le ballon fuir le cadre.
Malgré un siège en règle du but des blancs, les devils ne trouveront pas la faille et laissent échapper une finale qui semblait à leur portée. Il aura manqué de la justesse et de la réussite pour vivre une deuxième finale consécutive.
Cependant les occasions ratées ne doivent pas masquer l’absence de production collective qu’il faudra corriger pour éliminer Ciclon Latino (75) en coupe de France le 28 avril. Margeray il faut se relever la saison n’est pas terminée. La saison ne doit pas Zar’réter là !
