Margeray débutait sa campagne par une victoire face à la coriace équipe de La Famille. Les pensionnaires d’Espéranza ont vendu chèrement leur peau laissant le champ libre aux margeliens sur la route des 32ième de Finale.
C’était le retour sur la scène nationale pour des margeliens qui l’avait quitté 5 mois plus tôt sur une demi-finale aussi historique que frustrante qui avait vu le Celtic filer vers sa deuxième couronne bleu, blanc et rouge.
Une frustration plus facile à évacuer d’autant que les deux tiers de l’équipe alignée ce jour-là défend désormais les couleurs noires et oranges de Beaudinard.
C’était seulement avec 6 rescapés de la saison dernière que Margeray se présentait dans le froid et sans vestiaire sur le synthétique d’Espéranza face à un habitué des confrontations en coupe : l’A.S. La Famille.
Les pensionnaires de Saint Julien, défait lors de la première journée devait s’imposer impérativement ou tout du moins accrocher le nul pour continuer à rêver à une première qualification pour le tour national. De leur côté, les devils devaient s’imposer avec les points du fair-play pour mettre leurs hôtes définitivement hors course.
Pour cette première recontre Favier alignait le onze suivant :
Une entame flamboyante jusqu’au coup de la panne…
Dans le discours d’avant match, le coach insistait sur l’importance de remporter la victoire tout en essayant d’exploiter les qualités actuelles de l’effectif. Il demandait à ses troupes d’exercer un pressing dès le coup d’envoi.
La nouvelle génération margelienne s’appliquait à récupérer le cuir assez haut pour gêner le milieu blanc et bleu. Il ne fallait attendre que quelques minutes pour voir Charmasson se créer la première occasion. L’attaquant margelien s’ouvrait le chemin du but mais ne trouvait pas le cadre.
Ce n’était que partie remise. Sur l’action suivante, Charmasson se retrouvait excentré sur le côté droit, fixait son adversaire et servait astucieusement Spinella. Ce dernier ouvrait le score sur une frappe sèche au raz du poteau : 0-1, Margeray prenait l’avantage.
Pas encore dans son match, la famille subissait le pressing margelien. Les vagues rouges et noires déferlaient sur la défense de la Famille qui essayait de s’en sortir du mieux possible. A défaut d’être décisif, Charmasson chauffait les gants du gardien ou offrait quelques centres qui ne trouvaient pas preneur.
Les percussions de Parpeix et Spinella ne permettaient pas à Margeray d’aggraver le score. Pire les margeliens baissaient d’intensité à la sortie du premier quart d’heure. Trop facile, les devils accumulaient un déchet technique inhabituel permettant aux locaux de sortir la tête de l’eau.
Petit à petit, la Famille se rapprochait du but de Ferrara grâce à l’accumulation de fautes inutiles de l’arrière garde margelienne. Cependant les locaux ne parvenaient pas à inquiéter réellement le néo-portier margelien.
Les pensionnaires d’Espéranza ne parvenait pas à cadrer ses quelques tentatives pendant que Margeray gérer son but d’avance sans non plus se montrer dangereux. Après une série de changement, la Famille était proche de revenir à hauteur des visiteurs. Sur un ballon mal négocié, l’ailier des bleus et blanc faisait résoner le poteau de Ferrara.
… à défaut de finir le match, Margeray tient à distance son adversaire.
A la pause, le coach essayait de tirer le positif de la première mi-temps tout en essayant de corriger les trop nombreuses pertes de balles. Il incitait ses troupes à aggraver le score pour ne pas vivre une fin de match difficile.
Margeray attaquait la seconde période avec l’envie de se mettre à l’abri. A défaut de maîtriser techniquement l’entre-jeu, les devils mettaient de l’engagement et essayaient d’exploiter les moindres espaces.
Spinella essayait de rendre la politesse à Charmasson, mais après s’être défait de la charnière centrale, l’attaquant margelien butait sur le pied du portier local. Ce dernier maintenait son équipe en vie en repoussant une tentative de Parpeix.
Favier décidait d’envoyer du sang neuf en lançant Idba (seul rescapé de l’équipe B) et Persia. Les deux attaquants essayaient de dynamiser l’attaque margelienne mais leur entrée coïncidait avec la baisse de régime de la paire Sanchez-Gallo au milieu.
Les locaux se montraient de plus en plus pressant mais pas vraiment dangereux pour un Ferrara qui faisait preuve d’autorité dans sa surface en sortant rapidement face à l’attaquant. En représailles, Persia s’offrait la meilleure occasion de la seconde période avec une frappe enroulée que le gardien repoussait en corner.
Dans la foulée, les devils réussissaient à enfoncer le clou, l’entrée de Alhamidi redonnait du tonus au milieu. Les margeliens récupéraient le cuir sur une intervention tranchante de Mchinda. Le défenseur margelien s’invitait au milieu et servait Parpeix. D’un magnifique contrôle orienté, l’ailier margelien s’ouvrait le but et ajustait le gardien : 0-2, Margeray venait de prendre une sérieuse option.
A l’entrée du dernier quart d’heure, Gainnier entrait à la place du buteur pour essaye de tenir le ballon. Cependant, si les devils se montraient plus tranchant au milieu avec les bonnes récupérations d’Alhamidi, les visiteurs étaient toujours autant sanctionné par le directeur de jeu.
A force de jouer le tout pour le tout, Margeray concédait un coup franc dangereux à l’entrée de la surface. Le joueur de la Famille frappait un maître coup-franc dans la lucarne de Ferrara. : 1-2, les locaux se prenaient à rêver d’un improbable retour.
Malgré ce but, Margeray finissait par contenir toutes les velléités des bleus et blancs. En préservant sonbut d’avance malgré une dernière frayeur, Margeray s’ouvrait les portes du tour national.
A défaut d’être dominateur, les devils auront su construire leur succès malgré une maîtrise bien moins évidente que lors des dernières rencontres. Margeray se laisse du temps pour affiner les contours de sa nouvelle équipe et pour s’offrir un nouveau départ.
