Pour son entrée en Marseillaise, les devils s’imposent au terme d’une rencontre marquée par deux interruptions et de longues palabres. La sélection Margeray version 2.0 écrit une nouvelle page et entame sa campagne en coupe La Marseillaise par une victoire, la première depuis la finale de 2013.
Les devils effectuaient leur retour en coupe La Marseillaise ce samedi. La coupe chère au président, s’ouvrait avec une confrontation avec les municipaux d’Allauch. Avec 17 joueurs issus des 4 équipes à 11, le staff n’avait que l’embarras du choix pour constituer le onze qui devait étrenner les nouveaux maillots extérieurs.
C’était donc tout de blancs vêtus, que les margeliens allaient entamer la rencontre. Une seule absence était à déplorer : le gardien de la B Leblanc était cloué au lit, Favier le remplaçait au pied levé et permettait à Max Guyot d’être promu coach de la rencontre.
Margeray fait le break mais Allauch reste dans le match…
Bien à l’écoute des consignes, les margeliens débutaient le premier acte avec la volonté de garder le cuir. Le rapport de force s’installait rapidement avec une équipe visiteuse qui se positionnait très basse en espérant contrer son adversaire. Malgré la possession les locaux comprenait rapidement que la moindre erreur serait fatale. Sur la première perte de balle, les bleus se lançaient dans un contre rapide mais l’attaquant buttait sur les jambes du gardien des vétérans.
Allauch venait de lancer un premier avertissement, mais les devils continuaient à presser provoquant les approximations de leurs adversaires. Placé à la pointe de l’attaque Loial T. essayait de créer des brèches grâce à la bonne activité de Pouzenc et Spinella sur le côté. Cependant, la domination restait stérile.
On approchait la fin du premier quart d’heure, lorsque Pouzenc et Loial T. mettaient la pression sur l’arrière garde d’Allauch. Le duo récupérait le cuir permettant à Pouzenc de fixer la défense et de servir Loial T. qui finissait de près : 1-0, Margeray passait en tête.
Les margeliens continuaient sur le même tempo étouffant par là-même leurs adversaires qui ne se montraient dangereux que sur les pertes de balles des locaux. Margeray obtenait un bon coup franc à l’entrée de la surface à la grande colère des municipaux. Pouzenc prenait le ballon et déposait le cuir au pied du poteau : 2-0, les devils faisaient le break.
Malgré ces 2 buts d’avance, les blancs d’un soir offraient des opportunités aux visiteurs en perdant trop facilement le ballon ce qui les obligeaient à provoquer des coup-francs bien placés. Sur le premier le portier margelien devait boxer le ballon qui partait sous la barre.
Par deux fois les locaux pouvaient accentuer leur avance. C’était tout d’abord Pouzenc seul face au but qui déposait sa tête au pied du poteau sur un centre de Spinella. Puis c’était Loial T. qui était surpris sur un centre de Coutton, l’attaquant touchait le ballon mais ratait de peu le cadre. Guyot décidait alors de lancer une première vague de changement.
La tension montait d’un cran chez les visiteurs qui contestaient systématiquement les décisions arbitrales. Cependant l’homme en noir offrait aux municipaux de rester dans le match. Sur un débordement côté gauche le joueur d’Allauch centrait mais était percuté par Coutton. Le directeur de jeu désignait le point de penalty. Le tireur prenait Favier à contre-pieds : 2-1, Allauch revenait de loin.
… et pollue le deuxième acte !
A la mi-temps, les margeliens étaient sereins mais conscient de devoir marquer rapidement pour annihiler les derniers espoirs des visiteurs. Avec 3 nouveaux changements, les margeliens voulaient profiter de ce coup de fraîcheur pour enfoncer définitivement le clou.
C’était donc sans surprise que les margeliens monopolisaient le cuir dès la reprise sans pour autant se montrer dangereux. Les locaux semblaient avoir pris la mesure de leur adversaire. Ils obtenaient un bon coup-franc une nouvelle fois contesté. Devidal s’emparait du ballon et déposait le cuir sur la tête de Souab qui creusait l’écart : 3-1, la victoire se profilait à l’horizon.
Les visiteurs qui réclamaient un hors-jeu inexistant décidaient de mettre la pression sur l’homme en noir. Ce dernier allaient s’attirer les foudres du numéro 7 en mettant un carton blanc à un joueur coupable de simulation. S’en était trop ! Ce dernier insultait et devait par deux fois être retenu par ses équipiers alors qu’il souhaitait frapper l’arbitre qui lui montrait le chemin des vestiaires. La partie reprenait tant bien que mal sur un faux rythme.
La fronde envers l’homme en noir prenait le dessus sur les débats. Le pauvre directeur de jeu devait une nouvelle fois interrompre le jeu à 20′ du terme après avoir été pris à partie par le banc cette fois. Il devait faire évacuer les deux bancs avant finalement de siffler la fin de la rencontre exaspéré par le comportement du staff d’Allauch.
Après de longues discussions la partie reprenait à 10 contre 11 avec des municipaux galvanisés par leur sentiment (injustifié) d’injustice et des locaux démobilisés par les 2 interruptions. Ils allaient alors de manière incroyable subir. Complètement désorganisé, Margeray ne tenait plus le ballon et se mettait bêtement en danger. Allauch obligé de jouer, montrait alors un bien meilleur visage et finissait par réduire le score dans la confusion. Sur un centre au premier poteau, l’attaquant des bleus coupait la trajectoire et surprenait Favier impuissant : 3-2, la fin allait valoir le détour.
Margeray ne répondait plus tout en ayant l’occasion de plier la rencontre. Sur un coup franc rapidement joué, Pouzenc filait au but mais se précipitait trop. Sa frappe puissante passait de peu au-dessus. Après un hors-jeu salvateur évitant à Favier de se retrouver en un contre un, les Allaudiens allaient avoir la balle de 3-3 mais cette fois le portier des vétérans avait le dernier mot en détournant impeccablement le ballon du pied.
Qu’importe, seule la victoire est belle mais il faudra retenir la leçon de cette fin de match chaotique qui aurait pu coûter beaucoup plus cher aux pensionnaires de Sevan. Les devils attaquent donc la compétition avec une victoire, une première depuis 2011. Rendez-vous dans deux semaines pour la suite des aventures de l’A.S. Margeray 2.0.
