Inexistant en première période, Margeray a vu les éléments se déchaîner en première période tout en encaissant un but sur une erreur de son gardien. Dans le second acte, les attaquants margeliens ont déclenché la foudre pour renverser la vapeur et mettre le cap sur les 1/4 de finale.
Margeray retrouvait l’US Labège pour le compte des 1/8ièmes de finale de la coupe de France. Les Labègeois s’étaient déplacés l’an dernier sous la pluie marseillaise et ils entendaient bien rendre la pareille en accueillant les devils sur les bords de la Garonne.
C’est ainsi que nous partîmes 17 sous le doux soleil méditerranéen et que nous nous vîmes 18 sous la pluie Labègeoise.
Digérer le trajet et ne pas penser au résultat de l’an dernier, tel était le contenu de la causerie d’avant match. Le staff insistait sur le fait de ne pas encaisser de but trop rapidement pour éviter que les locaux ne se retrouvent en confiance.
Les devils restent au vestiaire pour le premier acte…
Après un échauffement sous le beau soleil de Toulouse, la grêle venait s’inviter renvoyant de manière prématurée les 22 acteurs au vestiaire. Vestiaire dans lequel les margeliens allaient finalement rester toute la première partie de la rencontre.
Après une première accalmie, les joueurs démarraient la rencontre finalement à l’heure. Dans cette entame, les visiteurs semblaient empruntés, ne parvenant pas à contenir le rythme imposé par leurs hôtes.
Les jambes lourdes des margeliens leurs faisaient perdre beaucoup de ballon ou concéder des fautes sifflées par des arbitres très tatillons. Avec le vent de face, les ballons passaient dans la surface visiteuse et le dernier rempart des rouges et noir ne se montrait guère rassurant en ne faisant pas la loi dans les airs.
Rien à signaler dans ce premier quart d’heure où les deux équipes faisaient preuve d’une maladresse qui ne permettait pas à la rencontre de décoller. Il fallait donc une erreur pour lancer les hostilités. Sur un coup franc, Favier s’imposait du poing mais ratait son dégagement. Le ballon, monté en cloche, retombait derrière lui dans les pieds de l’attaquant qui taclait pour ouvrir le score : 1-0, Margeray offrait une occasion en or aux locaux de prendre les devants.
les devils essayaient de se relever de ce coup du sort, mais trop brouillon, les visiteurs ne parvenaient pas à se montrer dangereux. Au final seul le temps devenait réellement menaçant. Le ciel décidait de s’assombrir de nouveau pour une nouvelle tempête de grêle qui provoquait l’interruption de la rencontre.
Les visiteurs profitaient de la pause improvisée pour se remettre la tête à l’endroit. Ils revenaient sur la volonté de réagir et se créaient enfin une première occasion sur un tir peu appuyé de Charmasson. Puis Sanchez avait la balle d’égalisation au bout du pied, mais il tergiversait et ne parvenait pas à remettre les deux équipes à égalité.
… avant de déclencher la foudre pour le second !
À la pause, il fallait trouver les mots pour remobiliser tout le monde. Encore sous le coup du but casquette, le staff mettait en avant le manque de réaction et de combativité des troupes. Il demandait aux rouges et noirs de refuser la fatalité et de tomber à Labège.
Joachim et Parpeix T. remplaçait Gallo et Spinella pour reposer les organismes et redonner de l’allant aux margeliens. Revenu le couteau entre les dents, Margeray mettait l’arrière garde locale sous pression. Avec un pressing appuyé les visiteurs campaient dans la surface de Labège avec la ferme intention de revenir à la marque.
Dès lors l’attaque margelienne commençait à prendre le dessus, Parpeix T. servait Charmasson. Sa frappe placée était repoussée brillamment par le portier de Labège. En accentuant la pression, Margeray obtenait de nombreux coups de pieds arrêtés. Sur un corner de Parpeix T., le ballon était renvoyé sur Babikian qui en bon capitaine catapultait le cuir au fond des filets : 1-1, Margeray revenait dans la course.
Revigoré par l’égalisation, les rouges et noirs refusaient de desserrer l’étreinte. L’entrée côté droit de Parpeix T. ouvrait de nombreux espaces et mettait Labège au supplice. L’ailier margelien frappait un nouveau corner qu’il déposait sur la tête surpuissante d’Idba : 1-2, le tonnerre venait de s’abattre sur la défense locale.
Surpris par l’entame de seconde période de Margeray, les jaunes et noirs essayaient de repartir à l’attaque. Comme en première période, les locaux ne parvenaient à se montrer dangereux que sur coups de pieds arrêtés. Toujours aussi peu rassurant, le dernier rempart margelien repoussait tant bien que mal des deux poings cette fois les deux tentatives locales une en l’air et l’autre au sol.
Favier évitait ensuite l’égalisation à ses troupes en s’interposant du bout du pied entre les deux attaquants de Labège surpris par le mauvais alignement (ou plutôt l’oubli d’une position illicite) de la défense margelienne.
Labège venait de laisser passer sa chance. Conscient de la nécessité de se mettre à l’abri, Margeray repartait à l’attaque de plus belle. Sur une belle combinaison côté gauche, Joachim servait Sanchez qui lançait Charmasson dans la profondeur. L’attaquant margelien finissait l’action en enroulant sa frappe au pied du second poteau : 1-3, les rouges et noirs faisaient le break.
Le match était dès lors à sens unique, les locaux baissaient considérablement de pied et concédaient plusieurs occasions. En panne physiquement Labège était à deux doigts de craquer une nouvelle fois mais la frappe d’Idba percutait la barre. Margeray allaient enfoncer le clou sur une belle action côté gauche. Idba déviait de la tête pour Charmasson qui était cette fois à la passe. Son centre en retrait trouvait Parpeix T. qui crucifiait le portier local : 1-4, la foudre venait de frapper.
Sereinement, les margeliens géraient la fin de la rencontre et auraient pu encore alourdir la note. Après avoir tangué pendant la tempête, les devils ont déclenché la foudre sur Labège pour mettre le cap sur les quarts de finale et Marseille.
Les deux arbitres délivraient les 22 acteurs qui pouvaient partager le pot de l’amitié avant de reprendre la route. Les margeliens s’offrent un deuxième quart de finale en 2 ans cette fois face à une équipe francilienne et probablement à Marseille cette fois.