Samedi 9 avril 2011 – 17h00 – Marseille-Les Camoins

Après une brillante première période, les devils ont perdu leur football et leur rêve de finale. Trop fragile mentalement, l’équipe a déjoué, incapable de garder son sang froid à l’image de sont entraîneur. Trop nerveux, les devils ont passé plus de temps à contester les décisions arbitrales plutôt que de penser à jouer pourtant il y avait la place d’aller en finale !

Les devils dominent une première période musclé.

Dans le discours d’avant match, le coach insistait sur le fait de ne pas rater la dernière marche et de ne pas avoir de regrets. La confrontation en championnat avait donné  des indications : sur le petit terrain des Camoins la rencontre allait être tendu et musclé et on n’allait pas être déçu. Cette fois pour les margeliens il fallait jouer pour être à l’abri de la machine physique de Crimée qui commence à ressembler à celle d’Events.

Dès l’entame, les biancorossi s’appliquaient donc à faire circuler le ballon pour mieux déplacer le bloc des locaux. Fidèle à leurs habitudes, les joueurs de Crimée utilisaient le jeu long et les duels, les margeliens répondaient par du jeu court à 1 touche de balle en utilisant bien les couloirs. A ce petit jeu Raib réussissait plusieurs fois en combinant avec Coulange à déborder sur le côté. Les locaux n’ayant plus la maîtrise du ballon commençaient à concéder des fautes de plus en plus grossières. On ne jouait que depuis un quart d’heure lorsque Coulange était victime d’un véritable attentat par derrière, furieux le capitaine des devils se rebellait contre son agresseur et se voyait indiquer la direction du banc pour une exclusion temporaire. Les margeliens essayaient de contenir leurs nerfs alors que la pression physique de Crimée s’accentuait, les visiteurs profitaient de nombreuses touches pour combiner sur les côtés tout en étant attentif et efficace derrière. Sur un corner côté droit, le centre de Salem était mal dégagé par la défense, Massé héritait du cuir qu’il expédiait d’une magnifique reprise de volée dans la lucarne du gardien, les devils ouvrait le score de la plus belle des manières : 0-1.

Survolté par ce but, les devils continuaient à étouffer les locaux, Raib continuant à perforer l’arrière garde de Crimée mais ses centres en retrait ne permettait pas aux devils de doubler la mise, la frappe de Coulange passant de peu à côté, celle de Massé aussi. N’arrivant pas à faire la différence, les margeliens commençaient également à concéder de nombreuses fautes et en fin de première période, Coulange puis Titus se retrouvaient sur le banc laissant leurs coéquipiers à 9. Les devils parvenaient tout de même à contenir la pression des locaux et à atteindre la mi-temps sans dommage malgré une tête qui rebondissait sur la barre de Saraidarian.

Des décisions contestables qui font basculer le match.

A la pause le coach décidait de laisser l’équipe en place pour pouvoir profiter des espaces dans le dos de la défense grâce au jeu long de Lacoste. Conscient que Crimée allait mettre la pression, Favier insistait sur la nécessité de conserver le ballon et de faire courir les adversaires. Fidèle à leur jeu, les locaux entraient dans le seconde période avec plus d’agressivité encore. Dès l’engagement, l’attaquant nouvellement entré, venait faire connaissance avec Milleliri en lui assénant un coup d’épaule volontaire dans la tête. Faute invisible aux yeux du corps arbitral. Les devils criaient au scandale, les locaux se défendaient avec leurs armes, face à la passivité des directeurs du jeu, les locaux s’en donnaient à cœur joie arrêtant toute les offensives de manière illicite. Au lieu de se concentrer sur le jeu, les margeliens pestaient contre le corps arbitral. Le plan de Crimée fonctionnait, les devils déjouaient. Une première action était tout près de faire mouche, lorsque l’attaquant profitant de l’avantage laissé sur une faute de main de Roubaud, voyait son tir heurter le montant droit. Les locaux mettaient la pression sur l’arbitre pourtant juste en ayant laissé l’avantage. Mais les longues protestations allaient finir par trouver un écho favorable : Raib était déséquilibré côté droit, l’arbitre en décidait autrement laissant le contre se développer au détriment d’une défense margelienne surprise par la décision.  Le mouvement prenait Bricot à revers, la frappe de l’attaquant heurtait la barre avant de rentrer : 1-1. Le match venait de basculer !

D’autant que ce but donnait des ailes aux locaux, alors que Margeray s’époumonait en protestation. Crimée exerçait une pression physique constante obligeant les devils, apathiques, à reculer. Sur un débordement côté gauche, le centre heurtait la tête de Raib, pas pour l’homme en noir qui accordait un pénalty. Les longues protestations ne retardèrent que la prise à contre-pied de Saraidarian : 1-2 à l’heure de jeu : Quelle injustice !

D’autant que Crimée pouvait voir venir et jouer sa partition à merveille : déstabiliser, donner des coups et contrer. Les devils totalement déboussolé ne parvenaient plus à retrouver le fil du match malgré les entrées de Spano et Haroun. Avec un coach aux abonnés absents, aucun joueur ne réussit à reprendre le dessus sur le cour des évènements qui semblaient déjà écrits. Crimée avait réussi son coup, Margeray ne répondait plus. Les locaux se contentaient de voir venir et de contrer. Saraidarian allait maintenir son équipe à flots en enraillant toutes les tentatives de Crimée. Les fautes se multipliaient, la contestations augmentaient sans pour autant que les sanctions administratives distribuées au compte goutte n’obligent les locaux à changer de tactique. Ainsi Saraidarian, Haroun, Spano et Massé étaient victime de grosse faute sous l’œil désabusé du staff et sans réaction du corps arbitral. Dans les 10 dernières minutes Favier jouait le tout pour le tout en alignant 3 attaquants et 2 meneur de jeu. mais Crimée faisaient des fautes intelligentes loin du but, laissant des coups de pieds arrêtés mal tirés ou inoffensifs arriver dans leur surface. Pourtant on crut qu’Haroun allait être servi à la limite du hors-jeu. Mais par 2 fois Lacoste et Coulange faisaient le mauvais choix ou n’ajustaient pas correctement leur passe. A 2′ de la fin, Spano avait la balle d’égalisation mais sa tête trop décroisée et pas assez appuyée ne mettait pas le portier de Crimée en danger. Les margeliens n’arrivaient pas à profiter de sa fragilité pourtant visible. Les arbitres libéraient les 22 acteurs. Au terme d’un match tendu Crimée se qualifie pour la finale face à Multipassion, laissant les regrets aux margeliens qui voyaient pour la 4ième fois consécutive la finale leur échapper.

Saraidarian a sorti un gros match malgré les 2 buts encaissés.	Malgré une fin de match difficile, Coulange a essayé de tirer l’équipe vers le haut.	Raib a donné beaucoup de mouvement sur son côté.	Auteur d’un but magnifique, Massé avait montré la voie à ses troupes.

La fiche technique