Dans une rencontre engagée, les margeliens ont trouvé l’énergie pour dominer le Celtic. Solide tout au long de la rencontre, Margeray a su exploiter les défaillances du tenant du titre pour mettre le cap sur les demi-finales.
Pour ce premier quart de finale dans la coupe Crédit Mutuel, le sort réservait la même affiche que la finale de feu la coupe La Marseillaise. Celtes et Diables se retrouvaient donc sur le synthétique de Sévan pour l’autre affiche de ces quarts de finale.
Pour cette rencontre les margeliens devaient finalement faire sans leur capitaine Babikian et leur gardien Ferrara D., grippé, qui était suppléé comme lors de la finale par le vétérans Favier.
Margeray plus inspiré vire en tête à la pause…
La leçon de Fizios retenue, l’objectif était de garder la même intensité sur la longueur de la rencontre. C’était donc Idba qui faisait les frais du choix du staff de n’aligner que 3 joueurs à vocations offensives et 3 milieux pour bloquer le milieu de terrain celte.
Dès l’entame, les rouges et noirs s’appliquaient à bloquer les rampes de lancement des verts et blancs. Bien en place les margeliens remportaient leurs duels et pointaient le bout de leur nez aux avants postes. La vitesse du trio offensif rouge et noir posait des problème à l’arrière garde visiteuse.
Les premières occasions étaient sans surprise sur coups de pieds arrêtés, Favier s’imposait d’abord dans les airs sur un corner. Puis c’était au tour de Baldacchino C. de se créer la première grosse occasion du match. Sur un corner, le défenseur central reprenait le cuir à bout portant. Le portier du Celtic repoussait au prix d’une incroyable parade réflexe.
Margeray surfait sur cette occasion et commençait à mettre du liant dans le jeu. Sur une bonne combinaison Spinella-Wacouboué, Charmasson s’effaçait pour Parpeix T. face au but, le meilleur buteur margelien ratait de peu le cadre.
Le Celtic ne parvenait ni à se sortir du pressing margelien ni à s’approcher du but des locaux. C’était au contraire Margeray qui allait profiter d’une erreur inhabituelle de la défense des lutins verts. Charmasson sentait la passe en retrait du défenseur pour chipper le cuir au nez et la barbe du gardien avant de finir dans le but vide : 1-0, c’était le score à la pause.
… avant de virer au blanc et de passer à l’orange.
A la pause, la solidarité observée était soulignée par Schramm qui demandait à ses joueurs de ne pas lâcher un centimètre. Le staff insistait sur l’investissement de chacun, titulaires comme remplaçants.
Au retour des vestiaires, Margeray marquaient son territoire avec un engagement beaucoup trop prononcé. Les rouges et noirs refusaient de reculer mais multiplier les fautes, Titus écopait d’un premier carton blanc qui allait être le début d’une longue série.
Les deux équipes se rendaient (réellement) coup pour coup et accumulaient les cartons blancs. Tour à tour Celtes et Margeliens se retrouvaient en infériorité ou en supériorité numérique. Les débats se tendaient, les fautes étaient plus spectaculaires que méchantes tout en restant dans les limites de l’engagement.
A ce petit jeu, les devils étaient à deux doigts de rentrer définitivement au vestiaires. Lorsqu’à 8 contre 11, les locaux devaient arc-bouter devant leur gardien vétéran. Victime d’une faute, Wacouboue manifestait son mécontentement pendant que Gallo venait faire la police. Résultat faute pour Margeray et cartons blancs pour les deux margeliens.
Le Celtic ne pouvait que profiter de cet avantage numérique. Ils obtenaient un coup franc qui fusait au-dessus du but de Favier. Puis le portier margelien venait chiper par deux fois des ballons en profondeur à l’entrée de sa surface. Les celtes venaient de laisser passer leur chance.
De retour à 11, les margeliens semblaient infranchissables. Persia et Tisot rejoignaient Idba rentré plus tôt. Ce dernier poussait ses chevauchées et obligeait les verts et blancs à rester vigilant. Sur un contre, Idba servait Tisot, mais la frappe du vétéran frôlait le montant droit du dernier rempart visiteur.
Qu’importe, impérial dans son couloir, Wacouboue faisait parler sa vitesse de course. Non content de déposer son attaquant, il faisait de même avec le latéral. Il se servait de Tisot comme appui avant de repiquer dans la surface et d’ajuster le portier du Celtic : 2-0, Margeray boutait les celtes hors de la coupe.
Juste le temps pour Favier de s’imposer dans les airs dans le temps additionnel, permettant à son équipe de garder sa cage inviolée. Les deux arbitres délivraient les acteurs et les locaux rendaient hommage au tenant du titre déchu en lui réservant une belle haie d’honneur.
Avec cette victoire, Margeray réalise la passe de trois, atteignant au moins les demi-finale deux années de suite. Il faudra désormais éliminer Zar pour regoûter à la joie d’une finale. Place désormais au déplacement à Labège en coupe de France.
