Les margeliens ont manqué leur rendez-vous et sont logiquement éliminés par le Celtic qui n’aura pas eu à forcer son talent pour se qualifier pour leur deuxième finale de Coupe de France. A côté de leur sujet, les devils n’ont jamais été en mesure d’inquiéter les celtes et d’aller en finale.
Margeray n’avait pas eu à forcer son talent pour venir à bout de la valeureuse équipe d’ASEAT en quart de finale. Les red devils se présentaient sur le synthétique de Caujolle pour ce duel fratricide entre phocéens pour obtenir une place en finale de la coupe de France. Fort de leur qualification pour la finale de la Marseillaise, les rouges et noirs voulaient vaincre le syndrôme des deux demi-finales. Pour la troisième fois de leur histoire, les margeliens jouaient 2 demi-finales dans une même saison, mais les pensionnaires de Sevan n’avaient jamais réussi à gagner la deuxième…
Margeray à côté de ses pompes laisse le Celtic prendre une option …
Dans le discours d’avant match, les coachs insistaient sur l’intensité et le défi physique à imposer pour annihiler le milieu de terrain celte qui monopolisait souvent le ballon. A l’image de la rencontre de poule, les devils espéraient mettre en échec les verts et prendre un ascendant psychologique sur la finale de La Marseillaise qui proposera la même affiche.
Cependant, l’enjeu semblait tétaniser Margeray qui n’arrivait pas à conserver le ballon, usant de long ballons pour Lion ou Paul en espérant une déviation dans le dos de la défense celte qui s’attachait à ne pas laisser d’espace. A ce petit jeu, le milieu margelien perdait facilement le ballon et les lutins verts pouvaient imposer leur rythme à la rencontre.
C’était donc sans surprise que le Celtic s’offraient les premières banderilles. En étirant le bloc margelien trop loin de ses adversaires, les pensionnaires du Cesne mettaient Ambroise à contribution. Sur un coup franc bêtement concédé, Ambroise effectuaient une parade exceptionnelle sur la tête puissante d’un assaillant vert. Mais les attaquants plus prompts poussaient le cuir au fond des filets : 1-0, Margeray était groggy !
Incapable de tenir le ballon, les margeliens s’exposaient aux vagues celtes qui n’inquiétaient cependant pas le portier rouge et noir. Bien que rapide et sur de leur technique, les attaquants celtes ne cadraient pas leurs tentatives ou buttaient sur Ambroise.
A l’approche des citrons, Margeray tentait timidement de pointer le bout de son nez. Sur un corner, Lion plaçait une tête puissante qui manquait de peu le cadre et qui aurait remis Margeray dans le sens de la marche.
…déjà inexistant, les hommes en noirs coulent le navire margelien.
A la pause, les coachs essayaient de réveiller une équipe amorphe et à côté de son sujet. Baldacchino C. remplaçait Olive touché au pied. Les rouges et noirs revenaient avec d’autres intentions sur le pré et entamaient le siège du but celte. A défaut d’être brillant, les rouges et noirs se faisaient pressant sur coup de pieds arrêtés. Une nouvelle tête de Lion était sauvé sur la ligne suivi d’une frappe de Paul qui était une nouvelle fois contré in-extremis. La baroud d’honneur de Margeray n’allait durer qu’un petit quart d’heure.
Les hommes en noirs allaient faire basculer le match : Nivet coupait parfaitement dans le dos de Lequin et voulait s’appliquer à relancer. C’était sans compter sur le pressing de l’attaquant celte qui réussissait à lui subtiliser le cuir en lui tirant de manière flagrante le maillot. Il ne lui restait plus qu’à servir son équipier qui marquait dans le but vide : 2-0, les celtes prenaient une option.
Margeray se laissait envahir par un sentiment d’injustice qui paralysait encore plus une équipe déjà inexistante. Coutton, Spinella et Ferrara D. entraient pour apporter du sang neuf. Mais les derniers entrants étaient encore plus excités que leurs équipiers déjà privé de Babikian exclut pour contestation.
Ferrara D. était obligé de faire une faute d’anti-jeu sur un contre celte. Son vis-à-vis envoyait les mains et provoquait l’exclusion des deux joueurs. Dès lors les devils étaient totalement désorganisés et ne paraissaient pas en mesure de refaire la remontada de Victor Hugo. D’autant que les hommes en noirs enfonçaient le clous en accordant un but hors-jeu donnant 3 unités d’avance au Celtic : 3-0, les lutins étaient déjà en finale.
Avec un nouveau carton blanc pour contestation, Margeray ne parvenait plus à respirer. MAlgré l’entrée de Corot et sans la maladresse des attaquants et le talent d’Ambroise, les devils auraient pu partir avec une défaite plus sévère. Ce n’était pas le but de Paul, parti ajuster le portier celte dans les arrêts de jeu, qui allait rehausser le bilan famélique des rouges et noirs : 3-1, l’honneur était sauf.
Margeray venait de passer à côté de sa demi-finale et allait devoir panser ses maux pour affronter ce même adversaire en finale de la Marseillaise sans son capitaine. Malgré la déception, les margeliens rendaient hommage à leurs adversaires en faisant une haie d’honneur beaucoup moins joyeuse que lors des tours précédents. Montrant aussi à tous que les pensionnaires de Sévan savaient perdre.
Les margeliens laissaient s’envoler leur rêve de finale et ne parvenaient pas à vaincre le syndrome des deux demi-finales en s’inclinant pour la troisième fois dans la seconde demi-finale. Il reste désormais deux semaines pour prouver que cette équipe vaut mieux que ce qu’elle a pu montrer cet après-midi.
