Déjà qualifiés, les devils ont réussi la passe de trois en profitant rapidement des faiblesses de leur adversaire. Sérieux et appliqués les margeliens ont rapidement fait la différence avant de se relâcher avant et au retour des vestiaires. Nivet en a profité pour signer un quintuplé et rentrer dans l’histoire du club. Malgré la défaite OSER profite de la sortie de route d’Allauch pour valider son tiket.
Margeray retrouvait la pelouse des Camoins pour un match sans enjeu, sous la pluie avec un effectif réduit et la qualification en poche. Autant dire que tous les ingrédients étaient réunis pour tomber dans un traquenard face à une équipe d’OSER obligé de gagner pour ne pas dépendre du résultat d’Allauch.
Vite fait, vite relâché…
Autant dire qu’il était compliqué pour le coach de maintenir tout le monde en éveil quand on attend presque une heure un signe de vie des adversaires dans le vestiaires. Finalement 9 joueurs noirs et vert se présentaient sans ballon pour croiser le fer avec les noirs et blancs.
Dans l’avant match, Favier avait insisté sur le sérieux, la nécessité de bien travailler les combinaisons et la volonté d’exercer un gros pressing dès le début de la rencontre. On sentait dès l’entame des margeliens concentrés sur leurs objectifs étouffant littéralement une équipe d’OSER encore dans les vestiaires. Sur une récupération de balle, Coulomb armait un frappe au ras du sol qui filait au pied du poteau : 1-0, il ne fallait pas arriver en retard.
Loin de se contenter de cette entame, Margeray continuait à bloquer les visiteurs dans leur demi-terrain. Les vagues se succédaient sur le but des noirs. Nivet parti dans le dos de a défense fixait le gardien et offrait le second but à Spinella : 2-0, l’agacement se faisait ressentir chez OSER.
Au petit trot, Margeray avait la main mise sur le match. Nivet allait pouvoir débuter son festival. Bien lancé par Le Breton, il partait dans le dos de la défense pour fusillait le gardien. Puis sur une action similaire, il faussait une nouvelle fois compagnie à ses gardes du corps pour quadrupler la mise: 4-0 et changement de gardien à l’issue du premier quart d’heure.
OSER récupérait enfin ses deux derniers joueurs et rééquilibrait une partie à sens unique. Les margeliens commençaient à se relâcher et les visiteurs à s’approcher du but par des coups de pieds arrêtés. Olive était sanctionné pour une main imaginaire. Le coup franc fusant était repoussé difficilement par Djermakian sur le poteau. Le ballon revenait dans les pieds d’Olive qui, préssé par l’attaquant, marquait dans son but : 4-1, le match retrouvait de l’intérêt.
Les margeliens n’étaient pas en roue libre, Spinella par deux fois trouver la barre transversale perdant l’occasion d’aggraver le score et de faire fructifier son capital but. C’était au contraire OSER qui allait relancer les débats en obtenant un nouveau coup franc concédé par Buffière peu à l’aise en défense centrale. Le nouveau tir fusant trompait cette fois directement Djermakian : 4-2, c’était le score à la pause.
… Margeray joue au ping-pong et prend le large.
A la mi-temps, le coach insistait sur la concentration et la nécessité de reprendre la direction du jeu. Les margeliens remettaient le contact et reprenaient la direction de la rencontre. Buffière était replacé au milieu laissant la place au revenant Zappala. L’inévitable Nivet plaçait une nouvelle accélération sur un service de Buffière pour croiser sa frappe et redonner de l’air à ses couleurs : 5-2, Margeray prenait le large.
Oser ne voulait pas lâcher prise et répliquait dans les minutes suivantes, sur leur seule action construite du match. Il parvenait à décaler leur attaquant qui partait seul au but et crucifiait Djermakian : 5-3, OSER se prenait à y croire.
Margeray continuait à se porter vers l’avant et la match devenait fou, Ferrara D. en bon capitaine montrait la voie à ses troupes d’une frappe limpide qui se fichait sous la barre : 6-3, fin du premier set.
Mais comme dans une partie de ping-pong, OSER servait pour revenir au score, et obtenait un penalty concédé par Le Breton. Le tireur prenait Djermakian à contre-pieds et ramenait son équipe à deux longueurs : 6-4, OSER restait en vie.
La débauche d’énergie se faisait sentir chez les visiteurs et le rythme tombait peu à peu. C’était sans compter sur les jambes de feu de Nivet qui plaçait deux nouvelles banderilles dans le dos de la défense d’OSER. Il aggravait la marque d’une frappe croisée avant de clôturer les débats d’un lob subtil que l’arbitre refusait pour un hors-jeu passif de Spinella venu vérifier que le ballon allait bien franchir la ligne avant de se raviser et d’accorder le but dans les vestiaires conscient de son erreur d’appréciation : 9-4 score final.
Margeray réussi la passe de trois avec de belles promesses à tenir lors de la phase à élimination directe.
