Il ne fallait pas arriver en retard lundi à Sevan, au chômage technique la semaine dernière suite au forfait de la Sécurité Sociale, Margeray présentait enfin un visage proche de l’équipe qui débutera la saison. Malgré les forfaits de Mohamed-Ali et de Redjimi B., le coach pouvait enfin se projeter vers le début du championnat. Cependant avec les retards conjugués de Coutton et Milleliri, le coach était obligé de décaler Redjimi M. Et Bellon C. sur les cotés.
Un début de match tonitruant….
Malgré une défense expérimentale avec la titularisation de Boussoukaia dans l’axe ou le seul Baldacchino avait l’habitude d’évoluer, les margeliens attaquaient le match tambour battant. Sur sa première accélération, Haroun déposait son vis-à-vis et centrait au second poteau, Fettouhi-Tani trop court laissait le soin à Spano d’un table rageur d’ouvrir la marque : 1-0 on ne jouait que depuis 1′.
Margeray s’employait alors à bien faire circuler le ballon et à étirer la défense sur la largeur. Le coach avait insisté sur la nécessité pour les attaquants de combiner entre eux pour mettre plus de liant dans le jeu. Le trio offensif aligné appliquait les consignes à la lettre et échangeait le plus possible les positions.
Une nouvelle combinaison entre Fettouhi-Tani et Haroun mettait la défense de Cassis aux abois, l’action initié par Fedon bien en jambe permettait à Haroun de doubler la mise d’un tir croisé : 2-0 le match était commencé que depuis 5′.
Complètement ivre, la défense de Cassis ne savait pas ou donner de la tête, les perforations d’Haroun et de Spano donnaient de plus en plus le tournis aux visiteurs. La confiance aidant les attaquants oubliaient quelque peu les consignes et essayaient se trouver le chemin des filet individuellement. Pourtant sur un nouveau non ballon d’Haroun, Fettouhi-Tani crucifiait la défense et le gardien de fortune de Cassis : 3-0 au quart d’heure de jeu.
Margeray tombait alors dans un faut rythme permettant aux visiteurs de respirer un peu. Les décalages de Fedon sur les arrières latéraux continuaient à mettre en défaut la défense de Cassis incapable de trouver la solution. Haroun était à deux deux doigts de s’offrir un doublé mais sa frappe était repoussé par le poteau, idem pour Fettouhi-Tani à la fin de la demi- heure de jeu les deux oubliant un partenaire mieux placé. Les attaquants margeliens étaient à la fête et faisaient briller le gardien qui gênait considérablement les attaquants par le fait de n’en être pas un. Margeray finissait la première période avec un nombre incalculable d’occasions sans pour autant aggraver le score. Il s’en fallu même d’un cheveu pour que les visiteurs ne trompent un Bascunana vigilant mais au chômage technique : 3-0 à la pause.
…Margeray nous fait le coup de la panne.
A la pause, le coach insistait sur la nécessité de créer des automatismes indispensables lors des rencontres de haut niveau. Cependant il était conscient que les nombreux changements et la fatigue étaient à l’origine des difficultés de son équipe. D’autant plus que d’autres rotations étaient à prévoir.
Les devils entamaient la seconde période sur le même faux rythme que la fin de la première, permettant à leurs invités de s’installer plus haut dans le terrain. Forcément, avec un pressing moins intense, les devils s’exposaient de plus en plus et permettaient à Bascunana jusque là au chômage technique de faire admirer ses réflexes et sa lecture du jeu.
De leur côté, les locaux ne parvenaient pas à se montrer dangereux, trop juste physiquement Lailhacar N. ne parvenait pas à retrouver sa vitesse si dangereuse la saison dernière. Trop facile les devils manquaient de tranchant dans les prises de balle, laissant le gardien de Cassis finir la soirée tranquille. La défense cassidaine était devenue plus solidaire et repoussait les timides tentatives des rouges, qui au final, n’étaient plus dangereux que sur coup de pieds arrêtés.
A force de laisser l’initiative aux noirs, Margeray allaient finir par concéder la réduction du score, sur une mauvaise relance, les Cassidain combinait dans l’axe permettant à leur attaquant de tromper Bascunana qui avait longtemps repoussé l’échéance : 3-1 à un quart d’heure de la fin.
Si ce but apparaîtra anecdotique au final, il symbolisera la seconde période terne qu’ont offerte les margeliens. Démobilisation, manque de jus ou d’automatismes les devils sont passés à côté de leur seconde période. Les nombreux changements de système et de joueurs ont surement influé sur la qualité du jeu de cette période même si le plus marquant reste tout de même le nombre de mauvais choix et la suffisance par certains moments. Les devils ont deux semaines pour rectifier le tir avec à l’horizon un petit classico lundi prochain et probablement un effectif enfin quasi au complet.
/ | / |
/ |
/ |