A l’energie !


Les devils font la différence en seconde période


Après deux victoires en championnat, les devils retrouvaient la coupe de France face à La Famille. Auteurs d’une prestation mitigée, les devils vont attendre la seconde période pour faire la différence à l’énergie, malgré la fatigue. Malmené en première période, les devils attendront le dernier 1/4 d’heure pour planter deux contres meurtriers. Bonne opération pour les devils et quatre points précieux dans la course à la qualification.

Les devils démarrent sur les chapeaux de roues mais ne marquent pas…

C’est avec une équipe remaniée que Margeray se présentait sur le synthétique de Sénafrica. Un peu par la force des choses mais aussi pour gérer la double confrontation coupe de France – championnat. De ce fait avec certains joueurs laissés au repos Bellon et Simao faisaient leur première apparition dans le groupe. Dans sa causerie d’avant match Favier insistaient sur la nécessité de ne pas jouer une mi-temps sur deux comme cela avait été le cas lors des deux première journées de championnat. Mettre de l’intensité et être efficace dans la zone de vérité.
Gonflé à bloc, les devils attaquaient le match tambours battant, dès la première minute de jeu, Lacoste trouvait Spano dans l’espace, le centre de l’attaquant margelien trouvait Fettouhi-Tani en pleine surface, sa reprise à bout portant était magnifiquement détourné en corner par le gardien. Les locaux annonçaient la couleur. Fort de cette entame, ils déployaient un jeu rapide et n’hésitaient pas à utiliser la largeur du terrain. Les visiteurs dépassés, colmataient les brèches. Spano bien décalé par Fedon croisait trop sa frappe. On jouait depuis moins de 10 minutes et les devils pouvaient se mordre les doigts de ne pas avoir ouvert le score. Fort de cette réussite la famille profitait des perte de balles des locaux pour placer des contres. Le premier voyait l’attaquant se trouver en position idéale face à Saraidarian, le portier margelien faisait admirer ses réflexes. Cette action résonnait comme un avertissement dans les têtes margeliènes  qui continuaient à pousser pour ouvrir le score. Sur un corner Fettouhi-Tani plaçait une tête que le portier de La Famille allait chercher au pied de son poteau. Les devils dominaient mais à l’image de leurs dernières sorties manquaient de réalisme. A ne pas marquer les locaux s’exposaient au contre : sur le premier le centre côté droit trouvait la tête de l’attaquant mais Saraidarian faisait admirer son horizontale, puis il allait chercher un lob aussi astucieux qu’osé dans la lucarne au prix d’une détente exceptionnelle.
Ce qui devait arriver arriva. A trop jouer avec le feu les devils vont finir par payer l’addition à la demi-heure de jeu. Sur un centre côté droit, l’attaquant s’effondrait sur une supposée poussette de Roubaud : penalty. Saraidarian part du bon côté sans pouvoir repousser la sentence : 0-1.
De son banc Favier essayait de relancer ses troupes. Avec une nervosité de plus en plus grande, les devils déjouaient multipliant  les mauvais choix, pourtant Fettouhi-Tani s’infiltrait dans la surface et se faisait sécher : penalty. L’attaquant se faisait justice d’une panenka qui heurtait la barre transversale et laissait La Famille en tête à la pause. Les devils rejoignaient les vestiaires pleins de doute.

… à l’énergie les margeliens renversent la vapeur.

A la pause, têtes basses, les devils se prenaient une soufflante d’un Favier ulcéré par le comportement de son équipe. Après avoir resserré les boulons, il exprimait sa confiance au groupe et insistait sur la capacité de son équipe à renverser la situation. Salem sorti peu avant la pause sur blessure avait laissé sa place à Coutton promu milieu gauche. Regonflés les devils repartaient les armes à la main. Sur un corner, le cafouillage qui s’en suivait, le défenseur de La Famille sautait de manière surprenante les mains en l’air provoquant un second penalty aussi incontestable que le premier. Fedon en bon capitaine transformait le coup de pied de réparation et relançait la rencontre. Dès lors le match allait baisser d’intensité et se cantonner au milieu de terrain. Le combat devenait de plus en plus âpre et les fautes se multipliaient. Les deux gardiens jusque là excellent voyaient leur quantité de travail diminuer. Seuls les coups de pieds arrêtés représentaient un danger pour les défenses. Favier tentait un coup de poker en voyant que Raib arrivait à prendre à défaut la défense adverse. Il le plaçait dans le couloir droit et lançait Baldacchino en position de milieu défensif. Sur un corner pour La Famille le ballon se retrouvait côté droit, Fedon s’arrachait pour le récupérer, résistait à la charge du joueur adverse, il trouvait Fettouhi-Tani qui lançait Spano dans la profondeur, en manque de confiance ces derniers temps, il décochait un frappe puissante qui donnait l’avantage à ses couleurs pour la première fois dans le match : 2-1. Il restait un quart d’heure à jouer.
Dès lors, les devils vont contenir sans trop de difficultés les assauts de La Famille, qui faute de condition physique ne parvient plus à inquiéter l’arrière garde margelienne. Les montées de Raib faisaient très mal à la défense des visiteurs obligée de multiplier les courses.
Sur un nouveau coup de pied arrêté, Fedon récupérait le ballon , à l’énergie il débordait côté droit servant Spano en bonne position, l’attaquant margelien trouvait Fettouhi-Tani en soutien qui ajustait le portier de La Famille et crucifiait les derniers espoirs des visiteurs. Favier densifiait alors son milieu en lançant Simao dans les dernières minutes. Saraidarian s’imposait dans les airs pour signifier que plus rien ne serait marqué et les devils engrangaient 4 points capitaux dans la course à la qualification. Les locaux auront eu le mérite de renverser une situation compromise en première période en y mettant l’intensité et l’état d’esprit.

Auteur de parade spectaculaire, Saraidarian a maintenu son équipe à flot.
Solide dans les duels Zappala a tenu sa défense d’une main de fer. Avec un but et en étant à l’origine des deux autres buts, Fedon a montré la voie à ses troupes. Un but et une passe décisive, Spano retrouve peu à peu ses sensations.

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